Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Vendredi 18 décembre 2015 à 23:34

Bonsoir

Oui, je viens de moins en moins, oui, je me répète quand j'écris. A vrai dire j'ai songé à supprimer ce blog étant donné que je n'y viens plus et que je regrette un peu ce que j'ai pu être par le passé. Mais bon, je me dis que je serai contente plus tard d'y revenir, et qu'il n'y a rien de plus honteux ici que les états d'âme d'une lycéenne puis d'une étudiante...
Je suis fraîchement en vacances depuis hier. Enfin, "fraîchement^, comprendre que je me sens aussi fraîche qu'une moule qui aurait souffert d'une rupture de la chaîne du froid. Après un mois à stresser en révisions, et une semaine de partiels à dormir peu et mal, d'autant plus stressée que je ne pouvais pas téléphoner à mon chéri le soir car il est parti pour la Réunion où il y a un petit décalage horaire... bref. Tellement stressée que j'en avais des insomnies, des dysuries, des diarrhées motrices, et j'en passe et des meilleurs. Quand on est tellement stressé que le corps pète les plombs.
L'an dernier pour ma période de partiels de Décembre j'ai ma chaîne lymphatique occipitale droite qui a tellement augmenté de volume qu'on voyait mes ganglions quand je tendais le coup, c'était douloureux et impressionnant, mais surtout angoissant: évidemment tous mes cours sur les métastases ganglionnaires me sont revenus en tête. J'ai fait des prises de sang...et rien du tout. On a pensé à la Toxoplasmose, mais non, rien du tout.
Bref. Le stress fait déconner mon corps.
Cet après-midi, après une bière et quelques verres de champagne seulement au repas de Noël avec des amis, j'ai passé l'après-midi au lit à dormir.
Et surtout je me sens horriblement déprimée, j'ai des sautes d'humeur constantes, je m'énerve pour des broutilles, j'ai les larmes aux yeux en écoutant des chansons qui n'ont rien de tristes, ou même en regardant des dessins animés. 

Je soupçonne fortement ma pilule.

Lorsque j'étais sous l'autre pilule pendant trois ou quatre mois, j'avais moins de sautes d'humeur et moins d'envies soudaines de pleurer... bon après j'avais une stéatose hépatique et de plus gros risques de cancer.
Mais depuis que je suis revenue à ma bonne vieille Jasminelle, j'ai de nouveau des grosses sautes d'humeur et parfois même, dans le situations stressantes comme ces dernières semaines, des idées suicidaires. J'ai beau savoir que c'est la pilule je n'en ai pas moins ces troubles de l'humeur et du comportement alimentaire... Le pire est que ce n'est pas constant: j'ai envie de tuer tout le monde, quelques minutes après je suis triste à en crever, et enfin quelques minutes plus tard je me reprends et je me dis "putain, c'était quoi ça?".
Evidemment je songe à arrêter la pilule tout court, le problème est: 1. l'acné; 2. la contraception.
Alors j'ai songé au combo stérilet en cuivre/roaccutane.
Mais là encore plein de problèmes à cette "solution".
Le premier problème c'est que le stérilet à mauvaise réputation et entraîne des risques de stérilité définitive, en plus de faire très mal lors de la pose et dans le mois qui suit... l'une de mes amies a eut tellement mal à la pose qu'elle a fait un malaise et on a dû lui retirer aussi sec.
Le second problème est concernant le roaccutane. C'est une solution normalement définitive à l'acné mais elle entraîne des troubles de l'humeur avec de sérieux risques de suicides, ce qui est précisément ce que je veux éviter. D'autant que quand on est une fille, le roaccutane va toujours de paire avec sa petite amie la contraception, et comme je l'ai dit le stérilet pose des soucis, et la pilule me donne des troubles de l'humeur. Donc j'ai peur que roaccutane + pilule = COMBO! Jettes-toi du haut d'un immeuble!!  Sans parler des soucis hépatiques et pancréatiques que peut entraîner le roaccutane, mon frère a quand même fait une pancréatite peu de temps après avoir arrêté ce médicament, et j'ai peur de possibles risques carcinogènes et tératogènes à long terme...

Ca m'énerve, je trouve ça injuste. Certaines filles ont une peau parfaite quoi qu'elles fassent ou presque, et n'ont pas de gros effets secondaires à ces putain d'hormones.
Moi ça me fait bouffer comme un tas et ça me rend cinglée.
J'ai bien sûr un terrain fragile à la base, étant très, trop sensible, et naturellement assez stressée. Mais ça atteint des sommets...Ah et évidemment je ne parle pas des douleurs menstruelles que me cause cette pilule, me forçant à prendre des antalgiques qui me font saigner de plus belle alors que j'ai déjà des règles hémorragiques, ce qui fait que j'ai après l'énergie d'un yahourt sous Valium à cause de mon anémie.
Cette histoire c'est un peu le serpent qui se mord la queue: j'ai de l'acné --> je prend la pilule --> ça me fait bouffer, je grossis, je veux perdre du poids --> j'arrête la pilule + changements hormonaux liés à la perte de graisse --> ACNE.

Bref. Pourquoi je parle de tout ça ici... parce que je me dis que ça peut toujours servir à quelqu'un qui aurait le même soucis, on va dire.
Des fois je me dis qu'il vaudrait mieux arrêter tout traitement, parce que après tout, je ne suis pas vraiment MALADE, mais ces médicaments me flinguent la santé.

L'acné est une maladie cela dit. Une vraie maladie, c'est pour ça que les traitements pour les acnés sévères comme j'ai pu en avoir sont remboursés par la sécu... certes ça ne tue pas directement, mais une acné mutilante défigure une personne et cause un handicap social, et peut même - là encore - mener au suicide, surtout chez les personnes émotionnellement fragiles (ados...).

Je me dis que je devrais tout arrêter, et avoir un mode de vie plus sain, manger plus de légumes, faire plus de sport, essayer de me relaxer... HAHA. Je suis étudiante en médecine, ma vie est stressante + je suis naturellement stressée + j'ai une famille stressante. Je compense toutes mes frustrations par la nourriture et si on m'enlève ça je pète un cable. J'ai déjà fait des régimes, mais ça ne dure qu'un temps et en suite les bonnes résolutions partent en fumée et je recommence à manger n'importe quoi pour compenser mes frustrations.
Je suis une grande frustrée.

Ce n'est pas tant un manque de volonté, c'est juste que toute ma volonté passe dans mes études et mes relations et qu'il ne me reste pas des masses de courage pour gérer ma santé et mon corps.

Bon aller, au lit. Bonne nuit.

 

Dimanche 7 juin 2015 à 20:49

Bonsoir,

Parfois, je me rends compte à quel point j'ai grandi, ces dernières années.
Le sucre m'écoeure plus vite, je me suis mise à aimer boire de la bière, j'ai redoublé ma première année de médecine, réussi mon concours de médecine, j'ai ouvert des cadavres humains (ou plutôt des morceaux), j'ai enfin réussi à dire ce que je pensais à ma soeur, je suis partie au bout du monde deux fois en deux ans, je vais normalement être tante dans quelques mois, mon grand-frère va se marier dans trois semaines.
J'ai appris à me faire des amis, à parler avec des gens qui ne m'intéressent pas et malgré tout à passer un bon moment.
Je me suis véritablement endurcie.
Pas dans le sens "dure à cuire", plutôt dans le sens "je relativise sans même m'en rendre compte".
Bien sûr j'ai encore mes moments de faiblesse.  Et ces derniers mois/années, j'ai eut des moments difficiles, entre la PACES, mon affrontement avec moi même et le psy, et mes parents qui ne parlent que de divorce. D'ailleurs actuellement j'hésite à partir de la maison en septembre pour aller faire une colocation avec des amies, parce qu'aux vues actuelles des choses, si je pars de la maison, il y a de gros risques pour que je ne puisse pas y revenir: mes parents divorceraient sans doute et vendraient la maison. Donc, tout départ étant définitif, je pèse très fortement le pour et le contre.
Mais j'ai réussi mon année pas trop mal - rattrapages de cardiologie mercredi, mais ça fait un mois que je la bosse, je commence à me dire que je suis prête - et surtout, je me sens moins seule depuis que j'ai réussi à me faire de nouveau un groupe d'amis stable à la fac. J'ai besoin de me sentir entourée. Même si je sais que je peux compter sur mes amies de collège et mes amis de lycée, avec nos orientations différentes on ne se voit pas très souvent, et j'ai besoin d'avoir des alliés dans ma vie de tous les jours, des gens avec qui partager des fous rires et des coups de gueule, avec qui parler des cours ou des profs. 
Ca c'est grâce à la corposki, je ne sais pas ce que j'aurais fait si je n'y étais pas allée, ou si j'étais tombée dans une autre chambre que la leur.
Les uns ne remplacent pas les autres, ce sont différents plans de ma vie. Et c'est vrai aussi que j'ai tendance à fonctionner à l'ancienneté, plus je connais quelqu'un depuis longtemps, plus j'y tiens.

J'ai trouvé une orientation potentielle, qui m'intéresse bien, dans la médecine.
Je continue à gribouiller entre deux leçons, pour le plaisir, même si je regrette de ne pas avoir le temps de prendre de cours de dessin. 
Bref.
Certains événements récents m'ont encore amenée à ré-examiner ma vie actuelle. Et je me suis rendue compte à quel point j'avais progressé, depuis cinq ans. Bien sûr, les progrès continuent et les efforts aussi, mais je me suis rendue compte que malgré toute l'adversité que je peux rencontrer, je suis une fille qui a à priori tout pour être heureuse, et que je ne m'en rendais même pas compte, parce que c'est devenu une espèce d'habitude d'angoisser à propos de mes études.

Et pourtant, les soirs d'été comme ceux-ci, les cheveux encore mouillés et qui sentent le monoï et le chlore de la piscine, je me sens vraiment heureuse.

Mon bonheur est toujours teinté de mélancolie, je ne sais pas bien pourquoi, mais j'ai appris à apprécié cette sensation, comme un soupçon d'amertume auquel on a pris gout.
Des fois je rêve que toute ma vie puisse être comme cette belle soirée, calme, sereine, ensoleillée, avec les feuilles des arbres qui se balancent doucement dans la brise tiède, et un bon morceau des Red Hot Chili Peppers dans les oreilles. Je rêve que je pourrais être toujours aussi en accord avec moi même. Pourquoi pas?
Simplement me laisser vivre librement.

Bonne soirée.






Jeudi 12 mars 2015 à 19:27

Bonsoir,

Je me demande parfois pourquoi je fais médecine. Je veux dire, aider les gens, tout ça, c'est génial, mais à la base je ne suis pas très portée sur les humains - non, à la base, je voulais être vétérinaire, parce que bien qu'étant quelqu'un de très -trop?- compatissant, j'éprouve encore bien plus de compassion envers les animaux. A vrai dire, j'ai toujours le sentiments que ma vraie famille, et ceux qui m'ont toujours soutenue depuis que je suis petite, dans mes problèmes relationnels avec ma famille et mes amis, ce sont mes animaux. Ca peut faire cliché mais pour moi c'est tellement vrai. Actuellement, j'ai un lapin, un chat et un chien, et dans la maison où je vis, vivent aussi un autre chat et un furet. J'aime les animaux parce qu'ils sont simples, clairs. Ils en se cassent pas la tête inutilement, ils ne disent pas de mal dans votre dos, ils ne s'imaginent pas des choses sur vous...etc.. Ils n'en ont rien à carrer de tout ça. Tout ce qu'ils veulent, c'est manger, boire, dormir, pisser, chier, jouer, câliner. Ils m'aiment pour ce que je suis, parce que je suis la main qui les nourrit bien sûr, mais aussi parce que je prends soin d'eux. Même Tipou, mon petit lapin qui ne brille pas par son intelligence - son cerveau doit faire la taille de son oeil je pense... - vient me réclamer des câlins le soir. Bon après, le côté calinou, ça ne marche pas sur tous les animaux, par exemple c'est généralement pas le genre des reptiles ou des poissons rouges hein.
Bref, si pour certains les animaux ne sont que dans l'assiette, pour moi, ils sont des êtres à part entière et je ne me considère jamais comme supérieure à eux sous prétexte que mon cerveau a plus de circonvolutions. Ca ne veut pas dire que je les laisse faire n'importe quoi - quand mon chien fait des bêtises, je le punis sévèrement - mais juste que je ne pense pas en droit de me penser supérieure. Ce que je fais, je le fais pour leur bien, comme le ferait une mère pour ses enfants, une grande soeur pour ses petits frères et soeurs. Je n'ai pas toujours beaucoup de temps à leur consacrer, et des fois c'est juste pas le moment (mon chat a le don de réclamer des câlins spécialement quand je n'ai pas le temps). Malgré ça j'essaie de toujours faire ce qui doit être fait pour eux: les nourrir, jouer un peu avec eux, les câliner un peu, changer les litières...etc.. Ca prend pas mal de temps, et c'est salissant d'avoir autant d'animaux, mais ça a aussi tellement de bons côtés.
Quand je rentre le soir et que je vois la fête de malade que fais mon chien rien que pour moi, qu'elle qu'ai été ma journée, ça me fait toujours sourire.
D'ailleurs rien que le voir dormir comme un bien heureux, les quatre pattes en l'air devant la télé, ça me fait marrer.
Evidemment c'est moins drôle quand ils meurent. Et quand on a laissé autant de place dans son coeur à un être, humain ou animal, forcément, ça met un bout de temps à cicatriser. Mais j'ai moins de peine quand je me dis que j'ai fait mon travail auprès d'eux, et que leur mort et bien leur mort, que c'est juste dans l'ordre des choses. Ils me manque, comme notre vieille chienne, mais c'est la vie, tout le monde y passe.

Bref. Au départ je voulais être véto. Mais je n'ai pas voulu faire deux ans de prépa, j'en avais plein le dos du lycée, d'autant que celui où la seule prépa BCPST du coin avait lieu, était à des millions d'années lumière de mon idéal, en plein centre-ville, sans une seule pelouse pour y jouer aux cartes, rempli de bobos trop cathos pour être vrais - même si évidemment l'ambiance en prépa est différente puisqu'on y trouve des gens d'autres lycées, c'est cette atmosphère générale qui y régnait qui me dégoutait d'avance. Et puis j'avais besoin de sortir un peu du giron de papa, je veux dire, même si mes parents ont toujours rêvé de me voir en médecine et qu'en y allant, j'ai exaucé leurs veux, je savais que la fac me confèrerait plus de libertés que la prépa et son aspect scolaire - même si, soyons honnête, je ne suis pas une fêtarde et je n'allais même pas au ru lors de ma première première année médecine tellement j'étais stressée pour mon concours. Il n'empêche que j'ai l'impression que si j'étais allée en prépa, je serais restée au stade lycéenne.
Même si le revers de la médaille, c'est aussi que ma fac est à Dijon et que du coup je suis forcée de rester sous le même toit que mes parents - même si j'ai bon espoir que d'ici quelques mois, cela change enfin.

Le truc, c'est que, outre véto ou médecine, il y a plein de choses qui m'intéressent beaucoup, et dont je me dis parfois, ok, souvent, qu'elles "m'épanouiraient" plus que médecine. Parce que ok, j'aime la neuro, mais qu'est ce que je me tape comme matières chiantes bourrées de biochimie dont je me bats les steaks éperdument - citons par exemple, l'oncologie, que j'abhorre et j'exècre, rien que d'y penser, pouah!

Je pense que j'aurais adoré faire un travail créatif - parce que pour être honnête, c'est ce dont j'ai toujours rêvé, et c'est mon seul vrai talent. J'aurais aimé être pâtissière, ou bien travailler dans la mode, ou bien même carrément essayer de faire une fac d'art... on peut toujours rêver.

J'ai aussi toujours eut un don naturel pour les langues. D'ailleurs ma prof d'espagnol de collège était persuadée que j'en ferais mon métier, à ce qu'il paraît. C'est vrai que j'adore ça, apprendre à parler une autre langue, et communiquer avec des gens d'autres cultures, voyager... ça, c'est sûr que ça m'aurait bien plu.

J'ai aussi toujours adoré l'histoire. J'aurais peut être du faire comme un de me amis, histoire de l'art. C'est clair que j'aurais adoré.

Mais le problème de tout ça, c'est les débouchés, loin d'être convaincants pour mon père. Et j'avoue, je suis habituée à mon petit confort, je me vois mal me tailler de la maison pour me lancer dans des études combinées à des petits jobs, avec pas un rond et pas de temps pour moi (bien que je n'ai pas non plus des masses de temps pour moi avec mes études de médecine...), tout ça pour des études dont je ne suis pas sûre des débouchés.
Quand au reste des études possibles pour mon père, ça se limite à science, droit et commerce. Tout ce qui me donne envie de vomir quand j'y pense. Je vois mal l'intérêt qu'on peut avoir à passer sa vie dans des choses complètement abstraites, dans de la paperasse ou à essayer de vendre des choses à des gens qui n'en ont dans le fond pas besoin. Oui je sais c'est sans doute réducteur mais par essence, ça ne m'attire pas.

A vrai dire si je suis motivée maintenant, c'est parce que j'ai enfin trouvé ce qui m'intéresse dans mes études. Et clairement, c'est le cerveau humain. Je veux vivre de ça. Psychiatre ou neuro, peu importe. Même la recherche m'intéresserait bien là dessus. J'ai même envie de faire un master dessus, alors qu'il paraît qu'il est hyper casse-bonbons, c'est dire!
Mais pour la première fois, je n'ai pas l'impression d'apprendre pour rien. Je veux dire, j'adorais la nutrition au premier semestre, mais je ne me vois pas trop trop passer ma vie à faire ça. Par contre la neuro... j'ai encore beaucoup à apprendre sur le sujet, mais ça ne me chagrine pas du tout.
J'ai bien sûr le temps d'avoir d'autres coups de coeur... ce qui est sûr en revanche est qu'on ne me verra jamais cardiologue. Ni oncologue.
Bizarrement deux matières qui ont l'air de brancher pas mal d'aspirants médecins.

Sinon... demain, j'ai contrôle continu et pas appris la dernière distribution - et je ne l'apprendrais pas, ça me fait suer, elle est hyper épaisse et surtout ils nous ont collé un séminaire obligatoire demain matin - sachant qu'on a eut la distri à midi aujourd'hui et qu'on doit la connaître pour demain 14h, et qu'elle fait au moins 150 pages, ils peuvent toujours se brosser - moi qui avait bien bosser pour finir à temps pour avoir le temps de la bosser, ça me fait suer des conneries pareilles, je boycotte la distri, même si je serai la seule à en souffrir.
Au pire j'aurais 8, bon, tant pis. De toute manière avec 13 de moyenne générale au premier semestre, je repasse quand même la cardio en Juin et ça me soule, alors si j'ai que 10 au deuxième semestre, tant que je n'ai pas de ratrappages, je m'en fiche.

Allez...assez raler pour ce post inutile, je vais essayer de me distraire et de penser à autre chose.

Bonne soirée.
 

Jeudi 17 juillet 2014 à 22:26

Bonsoir!

En passant sur ce blog, je me suis rendue compte que je n'y avais pas écrit depuis Mars, et que les dernières nouvelles à mon sujet n'étaient pas des plus réjouissantes... J'ai donc décidé de remédier à cela en vous donnant quelques nouvelles plus fraiches, dont la première et la plus importante est sans doute: J'ai réussi mon concours de médecine!
Hourra!
Et ce après moultes beugs informatiques de la part de notre chère fac... ces couillons avaient une année pour réaliser qu'il y avait une matière en plus par rapport à l'an dernier, et pourtant, ils l'ont complètement zappé, appliquant l'algorithme de l'an dernier aux notes de cette année pour établir le classement, avec à la clé de faux négatifs, et pire encore, des faux positifs!
Mais bon, j'avais vu mes notes au début donc je n'étais relativement pas inquiète... Relativement hein.
Mais bon. Voilà, emballé c'est pesé, je passe en deuxième année de médecine.
Et j'ai même remonté dans le classement par rapport au premier semestre, j'ai gagné un peu moins de cinquante places, passant de 194 à 149 au classement général. Youpi!

J'ai déjà fait trois aides opératoires à mon père, et j'ai réussi à la troisième à ne pas finir allongée avec les pieds en l'air (non pas que je craigne la vue du sang mais l'ambiance de l'hôpital ou de la clinique, ça a jamais été mon truc, alors, le bloc opératoire, c'est encore pire, ça fout une pression d'enfer).
J'étais contente mercredi, de pour une fois enlever moi même ma blouse, mon masque et mes gants sans que quelqu'un aie besoin de les arracher. ^^;

Sinon côté poids, pour l'instant, pas de réel progrès, j'ai perdu un petit kilo, deux par rapport aux révisions où j'avais atteint des sommets à force de rester le cul vissé sur une chaise.
Côté acné, on assiste à un léger mieux depuis que je reprends la pilule.

Et je vais faire mon stage infirmier obligatoire au service de psychiatrie! Je suis trop contente! Pile ce que je voulais!
Bon,  vu que nous n'avons, au terme de notre PACES, aucune qualification ("vous êtes des incapables" nous a rappelé le doyen, des fois qu'on aie oublié, à la réunion des futurs PC2), nous n'allons rien faire de technique... surtout  faire les toilettes et accompagner les gens aux WC, peut être faire les lits et leur servir à manger... tout au plus. Mais bon, au moins je pourrai regarder un peu comment ça se passe.

Et en ce moment, je fais une petite otite externe, histoire de bien m'empêcher de me baigner au moment où il fait bien chaud... raaaah.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/Siriusetmarguerites.jpg

Ah oui, et Sirius, notre chiot labrador noir, a maintenant huit mois (sur la photo il n'a que quatre mois je crois...) et pèse trente bon kilos! Ce n'est d'ailleurs plus vraiment un chiot, même s'il fait parfois le bébé, c'est un bel adolescent tout ce qu'il y a de plus chiant par moments... ^^ Mais c'est mon doudou. Et il nage dans la piscine , d'ailleurs il a les pattes palmées comme un canard, il y va carrément tout seul quand il a trop chaud.

Sur ce, bonne nuit!

Mercredi 22 janvier 2014 à 13:31

Bonjour!

Le classement est tombé et je suis 194 ème, sachant qu'il y a plus de 1450 personnes qui ont passé le concours de PACES dans ma ville (en septembre nous étions plus de 1600) et qu'il y a 214 places en médecine, je suis dans les clous!! YOUHOU!!
Bon, il va falloir cravacher au second semestre pour ne pas me faire doubler (et éventuellement doubler quelques personnes...) mais à priori, la vie est belle, je vais avoir mon concours! Je suis tellement contente!

Sinon, quoi de neuf? Nous allons avoir un nouveau toutou le premier février, il s'appelle Sirius (je sais, c'est l'année des "i", mais aucun nom en i ne me plaisait vraiment... et puis Sirius, c'est étoile principale de la constellation du Grand Chien, si c'est pas classe ça, hein?). C'est un petit labrador noir qui à un grand père rottweiller, donc il sera sans doute un peu plus mastoc qu'un labrador ordinaire... et au moins avec son poil ras, pas de soucis de poils!
Je suis en train de lire un bouquin sur comment élever son chiot, et ça me rappelle sans cesse notre Chichite, petite pékinoise morte en avril 2013 à l'âge de 15 ans... elle me manque beaucoup, mais j'essaie de ne pas trop y penser.
C'est vrai que c'est dur d'accepter la mort de ses boules de poils. Mais elle est morte de sa belle mort, elle était vieille... c'était sa vie de Chichite.
Je suis triste aussi pour l'une de mes amies qui m'a dit que son lapin nain était mort cette année à l'âge de huit ans. Huit ans c'est un âge honorable pour une lapin (deux autres de mes amis ont perdu leurs lapins nains l'an dernier, agés de 10 et 11 ans à peu près... c'est à peu près l'espérance de vie d'un lapin nain). J'en ai un peu parlé avec elle parce que j'ai déjà perdu un lapin, même si lui était mort à seulement cinq ans de maladie, et en partie de ma faute, par négligence (j'étais encore enfant aussi... je pense qu'il ne faut jamais confier toute la responsabilité d'un animal à un gosse). C'est vrai que quand un animal meurt de vieillesse, on est triste parce qu'il nous manque (surtout qu'on a d'autant plus pris l'habitude de sa présence et établit une routine avec lui...) mais il ne faut pas non plus perdre de vue que c'est la vie, et que si on n'est pas capable d'accepter le fait que la plupart des animaux de compagnie ont une durée de vie plus brève que la nôtre et ne font donc que nous accompagner pour un bout de chemin, alors il ne faut pas avoir d'animaux ou bien investir dans une tortue ou un perroquet qui vivra autant voir plus longtemps que nous!

Enfin bon... je suis donc contente car ça va repeupler un peu la maison (je suis habituée depuis petite à ce qu'un toutou m'accueille quand je rentre par exemple, et quand Chichite est morte, je me sentais mal à chaque fois que je rentrais et que seul le vide et le silence m'accueillait...) et je vais enfin avoir un compagnon pour mes promenades - ça va me forcer à aller faire un petit tours tous les jours, et ça c'est bien pour ma santé aussi.
Par contre ça va être du boulot de l'éduquer convenablement je crois, et j'espère qu'il ne se sentira pas trop seul, entre mon père qui bosse beaucoup, ma mère qui s'en fiche et moi qui suis certes à la maison plus de la moitié de la journée, mais qui révise presque tout le temps... je m'occuperai de lui au lieu de regarder la télé lors de mes pauses, ce n'est pas plus mal.

Bref, tout va bien, je suis d'attaque pour le deuxième semestre qui arrive, je dirais même plus: je pète le feu!
Enfin... si on mets bien sûr de côté le fait que je me remets d'un rhume ou je ne sais quel virus qui  m'a bien fait tousser et me fait encore couler du nez.
Et ce weekend, on fête l'anniversaire de ma grand-mère au restaurant, l'occasion de se faire un très bon restaurant pour une fois.

Voili voilou.... avec mon rhume, j'étais trop KO pour m'occuper de la suite des articles sur les tests sur les animaux ces derniers jours, et cet après-midi je vais en animalerie commencer à acheter deux-trois trucs pour l'arrivée du toutou (jouets, récompenses, collier, laisse...).

http://ephemeride.cowblog.fr/images/chichiteetmoi2.jpg
Voilà Chichite et moi quand nous étions toutes les deux petites... je crois que je ne mesure pas à quel point elle me manque.

Bonne journée!

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