Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Vendredi 20 novembre 2009 à 19:45

J'en ai juste assez.

Assez de l'attendre bien  gentiment.

Assez de bouillonner en silence pendant que monsieur joue aux cartes avec ses amis.
Assez de pleurer lorsque la nuit tombe parce que je me sens toujours aussi seule.
Assez de ne le voir qu'accompagné de sa fidèle amie.
Assez de n'avoir jamais mis un pied chez lui.
Assez de ne passer qu'en second plan, lorsque monsieur n'a pas de devoirs, pas d'amis avec qui rester (pas de chat à nourrir?).
Assez de chercher désespérement à le croiser dans les couloirs pour que dalle.
Assez d'aller au fond du bus toute seule parce que monsieur aime tellement ses amis.
Assez de ne l'entendre parler que DS, jeux vidéos et Elora.
Assez qu'il ne cherche pas à voir plus loin que le bout de son nez.

OUI je ne suis qu'une grosse égoïste, une gamine, une faible, une impatiente.
Je ne désire pas être le centre de son monde: je désire faire partie de son monde.
Je voudrais juste qu'il me dise qu'il m'aime, ce que jamais il n'a fait en deux ans, qu'il prenne ma main, qu'il me donne des rendez vous.
Oui, je suis une romantique, une niaise, qui veut croire qu'on peut l'aimer pour ce qu'elle est.
Moi, je l'ai aimé pour ce qu'il était.
Mais il y a des limites à l'acceptation, et il les a dépassées, lui et son insouciance.
Mais je me sens juste laide, je ne m'aime plus, et j'ai l'impression que lui non plus.
Alors quoi?
Qu'est ce que je vais faire?
Attendre encore?
Je me sens si lasse.

Mais je ne m'imagine pas le croiser sans qu'il me sourie. J'imagine...son regard glissant sur moi. Je ne le supporterais pas.
Si je déchire ce lien, aussi fin soit il, c'est mon âme que je déchire. Il fait partie de moi.
Pourrais-je le supporter? Pourrais-je trouver quelqu'un d'autre?
Est ce que l'amour existe seulement, ou n'est ce qu'un mythe inventé pour nous faire croire que la vie a un sens, ou juste nous faire acheter des musiques débiles, des histoires débiles, des rêves débiles?
J'ai si peur que tout ça ne soit qu'une utopie.
Que je ne trouve jamais personne pour me rendre heureuse.
Je veux juste être heureuse.

Mon coeur croit encore assez en lui, mais plus mon esprit.

Il suffirait d'une geste de sa part. D'un  pas vers moi.
Il n'en fera jamais rien.

J'en viens à vouloir être violente, vouloir le frapper,  l'embrasser,  le déchirer,  le griffer, voir son sang couler, couler encore et encore, autant que mes larmes ont coulé par sa faute, en plus de deux ans.

Ange malsain, mon obsession, mon complexe et ma compulsion.

Fuit.

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Fin?


 

Mardi 17 novembre 2009 à 17:05

Je me sens bien.
Je me suis vidée ce qui restait de glace vanille, et du coup, je me sens...bien. Stone. Enfin, il y a aussi le fait que j'ai réussis à faire et à comprendre (presque entièrement!) cette foutue synthèse en maths euro.

Je suis calme.

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C'est dingue, quand je lis les cowblogs, le nombre de filles qui sont tristes à cause d'un mec.
Est ce que les mecs sont tous de gros sadiques ou est ce que c'est nous les filles qui sommes incapables d'être contentes?
Ou est ce que les mecs sont comme nous mais qu'ils ne le disent pas?
A moins que... Les mecs ont un repère secret. Ils forment une organisation secrète, ignorée des filles, la ICB (International Corporation of Boys).
Ils se réunissent donc toutes les semaines dans leur repère secret, et ils font rien qu'à dire du mal sur nous!
Du genre "AAAh elle s'est encore assise à côté d'un autre dans le bus"
"J'en ai marre, elle est toujours avec ses potes, et moi elle y pense même pas"
"Ca fait un mois que je ne l'ai pas vue! Même pas un seul sms!"
"Je suis sur qu'elle me trompe, mais j'ose pas lui demander..."
"J'ose pas me faire couper les cheveux, j'ai peur qu'elle ne m'aime plus si je me met à porter les cheveux courts..."
"J'ai encore dû la récupérer bourrée l'autre soir"
'Elle m'a quitté pour mon meilleur ami."
"Comment lui annoncer que je suis enceint??" (no comment, un jour, qui sait...on en rêve).
...etc

Et le pire, c'est que je sais que je suis la première à m'en plaindre.
A m'en foutre des baffes, je vous jure.

J'y pense, je ne sais pas si je dois me faire vacciner ou non contre la grippe A. Non parce que, d'un côté, il y a des risques à se faire vacciner, mais de l'autre, il y en a aussi à ne pas le faire. D'autant plus que la semaine prochaine je vais commencer un régime suivi par mon endocrinologue, et pour ce que je me souviens du précédent (fait il y a un an et demi, donc en été), c'était assez épuisant, autant mentalement (impossibilité de compenser le stress et la fatigue par la bouffe) que physiquement (somnolences, crampes d'estomacs, mal de crâne, irritabilité), et je me demande si par les temps qui court, affaiblir mon organisme est une très très bonne idée, vis à vis de la grippe A mais aussi de la grippe tout court, des angines et affections virales en tout genre qui sont fréquentes en hiver (surtout chez moi et mes amigdales pourraves).

Enfin...peu importe, si je crève, ce ne sera qu'une personne sur six milliards en moins. Dommage pour moi, simplement.

Bonne soirée.






Dimanche 15 novembre 2009 à 15:30

Overdose de stress.
Je crois que le lycée me pourris la vie. Je ne suis qu'en seconde, et j'en ait déjà marre.
L'an dernier, je prenais du plaisir à aller en cours, et mis à part le fait de se lever tôt, j'aimais les jours de collège.
Cette nuit, je me suis réveillée en pleurant pour avoir rêvé que je ne comprenais rien à un cours de mathématiques.
Puis j'ai pleuré de plus belle en comprenant que le lycée me faisait péter les plombs.
Pourtant, mes résultats sont bons, mais pas aussi bons que l'an dernier, forcément, et ça me pourris la vie.
Et je remarque que le lycée est devenu mon principal sujet de conversation.
Le seul, d'ailleurs, que j'aborde avec mon petit ami, maintenant. Je ne le vois que pour qu'on se parle de lycée ou de nos amis respectifs. Ou à la rigueur des cauchemars qu'on a fait.

Je dois reconnaître un truc, au moins, c'est que je ne m'ennuie plus en cours. Ca non. Je m'accroche de toutes mes forces pour suivre le courant.
Non. Je ne veux pas suivre le courant. je veux le devancer, comme je le faisais l'an dernier. Mais ce n'est guère possible, mise à part en français, à la rigueur, ou j'ai encore une longueur d'avance la plus part du temps.


Bref, parlons d'autre chose que du lycée, déjà que j'y passe mes journées et mes nuits...TT

Pour Noël, je voudrais:
_Des bottes marron pour remplacer les miennes qui sont en train de pousser le chant du cygne
_Une nouvelle cage pour mon lapin pour les même raisons que mes bottes
_Un autre CD d'Omnia.
_Du courage
_De la patience
_De la volonté
_De l'espoir.

Malheureusement, personne d'autre que moi ne pourra m'offrir les quatre dernières choses citées sur ma liste, puisque ce ne sont pas des objets.

Je suis désolée, je n'ai pas trop la fibre créative aujourd'hui. Enfin, si, mais plus pour dessiner que pour écrire.
j'ai des périodes comme ça où je suis incapable d'écrire mais où je passe mon temps à dessiner, et vice versa. Et puis il y a ces périodes où je n'arrive à faire ni l'un ni l'autre et où je ne suis bien qu'avec ma guitare, même si je suis loin d'être une virtuose.
C'est juste que ça me soulage de gratter les cordes et de créer une mélodie que me plaise avec les quelques accords de ma connaissance.
A défaut de crier, pour ne pas en faire trop, à défaut de chanter, parce que mon frère le supporte mal, je peux au moins faire ça.

En ce moment, dès que je mange quelque chose, j'ai droit à des reproches.
Je suis tressée, donc je compense, c'est chez moi un réflexe: dès que j'ai du travail, je mange, dès que je suis fatiguée, je mange, dès que je suis triste, je mange. C'est une manière pour moi de puiser des forces, du courage, avant d'affronter quelque chose que je n'aime pas (d'où de solides petits déjeuner les matins de cours, surtout le jeudi, des déjeuners  tout aussi solides le lundi, jeudi et vendredi, et des goûters assez riches les après-midi de travail).
Mon frère et ma mère s'y mettent à deux, et je sais qu'ils ont raison, mais il ne comprennent pas que c'est mon seul point d'ancrage. La seule chose que je domine. La seule chose qui me donne du réconfort physique, qui m'emplisse de quelque chose, parce que je me sens vide.
la nourriture, c'est une amie, c'est les bras qui me consolent, c'est le contact qui me fait sentir vivante.
Lorsque je vais bien, je mange peu.
Lorsque je vais mal, je mange beaucoup, et plus je mange, plus je me sens mal, parce que la nourriture est une amie perverse.
Elle me console, mais en même temps, elle me dit que je suis lâche, que je ne devrais plus avoir besoin d'elle. Elle me soumet à elle.
Le sucre. Je n'aime que ça. Le sucre. Lorsqu'il n'y a rien de sucré à la maison, je suis frustrée, mal, mal, mais au bout d'un temps, je me résigne. Lorsque je sais qu'on a quelque chose de bon, je me sens bien, même sans en manger. Et en même temps, je ne vais penser qu'à ça, et en manger jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, avec une obsession: finir le paquet, m'emplir jusqu'à exploser.

C'est d'ailleurs pour ça que je sais que je ne toucherais jamais à la cigarette ni à quelque drogue que ce soit. Je suis facilement réduite en esclavage, non pas par les autres, mais par moi même. Et je sais que je suis ma pire ennemie.

Sur ces mots joyeux, je vous laisse.

Mercredi 11 novembre 2009 à 15:27

Pierre Bottero est mort dimanche, et c'est particulièrement choquant.
Mais je ne ferais pas encore un hommage, j'en ait déjà fait un sur mon blogus et sur celui d'une amie et le répétition tue les émotions.

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Aujourd'hui je suis sensée bosser mes maths euro. J'ai juste pas envie.
Mais bon, il est vrai que avec une interro par trimestre, je peux pas me permettre de me chier.
Donc, j'ai dit, je m'y mettais dès ce soir à 16h (sachant que j'étais sensée m'y mettre hier après-midi, puis ce matin, puis cet après-midi...).

Mon père est allé à la réunion parents-profs hier. le prof de physique lui aurait dit que je ne devais pas trop travailler, sinon je ne suivrais pas lorsqu'il faudrait vraiment travailler. AHAHAHAHAHAH.
C'est gentil monsieur, vraiment, mais ne vous inquiétez pas pour moi: je ne me tue pas à la tâche. la preuve. Un DM de SVT m'attends sagement depuis lundi sans que je n'y ait touché, ainsi qu'une synthèse en maths euro, et évidemment, ces foutues révisions. Et moi je suis là, devant mon ordi.
Procrastination, quand tu nous tiens...

J'étais sensée aller au cinéma cet après-midi, avec une amie. Sauf qu'elle a préféré réviser son grec.
*soupire*
Et venant d'elle, je sais que ce n'est pas une excuse. Cette fille, je ne sais pas comment elle ne fait pas une surchauffe, à force de stresser et de bosser.

Je me suis achetée un bon bouquin...ohhhh que j'ai pas envie de bosser.
Le prof de maths aurait sorti à mon père que j'étais une bonne élève mais qu'il ne fallait pas que je cherche à tout comprendre, qu'il était normal que je ne comprenne pas. De plus, je sors parfois de grosse anneries, ce qui pour lui est rassurant et prouve que je suis humaine.
Décodons: Votre fille est chi...pénible à pauser toujours des questions, elle va se chier si elle se calme pas, parce que ça lui fait dire des conneries. Mais comme je veux pas vous inquiéter ni que vous la disputiez, je vais vous dire que c'est rassurant, que c'est normal (mais en fait c'est juste chiant).
Et enfin, le prof de physique veut m'envoyer faire un stage aux Galapagos pour suivre un stage, parce que mon père lui a dit que je voulais devenir vétérinaire, et que son fils a fait le dit stage.

Liste des choses à faire d'ici la fin de la semaine:
_Réviser mes maths euro (bon, en fait,  ça c'est d'ici la fin de la journée).
_Réviser la guitarre.
_Réviser le chant.
_Perduader ma mère de faire venir le coiffeur pour qu'il me coupe les pointes.

Que ma vie est passionante.

J'ai parfois l'impression d'avoir soixante dix ans. Et encore, certains senior sont une vie plus passionnante que la mienne.
Parce que, soyons honnêtes, je ne fais rien de constructif de ma semaine, mis à part essayer de me faire une bonne moyenne (pour le moment avec assez de succès), qui ne me sera pas forcément utile plus tard et ne me garantit pas de trouver un travail décent une fois adulte.

Mais positivons!
J'ai un toit sur la tête, de quoi me nourrir, des amies, des livres, de la musique et un ordinateur.
Que demander de plus?

Ah oui.
Du rêve.

Samedi 7 novembre 2009 à 16:11

Sans Supertramp, que le ciel serait gris...
Ca y est, je crois que je suis sur la mauvaise pente.
Je bouffe, je bouffe, je bouffe, j'ai plus envie de rien, j'en viens à vouloir que ce soit lundi pour aller au lycée et me plonger juste dans les cours.
C'est le week end, je ne me donnerais même pas la peine de lui envoyer un sms pour savoir ce qu'il fait demain.
Je sais déjà qu'il ne pourra pas venir.
La surprise, maintenant, c'est lorsque je peux le voir.
Et j'avoue, oui, quand je le vois...je ne sais plus quoi lui dire.
Je l'aime, mais je ne m'aime plus. Alors c'est difficile, parce que tout ce qui me vient en tête me semble ou stupide, ou dépressif.
Peut être parce que je ne sais être que l'un ou l'autre.
Pourtant non, je sais que je peut être plus.
Mais ça demande des efforts, et, là, en ce moment, j'avoue, des efforts, je n'en fais plus.
J'ai plus envie de rien, mis à part de bouffer, je ne m'aime plus, je me trouve juste molle, vaine, stupide, triste, mais merde!
Dégoutante.
J'attends avec impatience ce foutu rendez vous chez le docteur, après lequel je n'aurais plus le choix. Adieu mes repas de chocolat, bonbons, gâteaux, bonjour yaourts 0%, biscottes, légumes, poisson, froid, ventre qui gargouille, rêves, ou plutôt cauchemars de bouffe, fatigue...
Ouais, les régimes c'est pas la joie. mais là je ne contrôle plus rien.
Je mange alors que je veux pas, je mange trop et je mange n'importe quoi.
Comme si manger était devenu la seule chose qui me fasse sentir vivante, et pour cause, le temps pourris et la nuit qui tombe tôt m'empêchent de courir.
Et je ne vois mon petit ami que pour l'entendre parler de final fantasy XII avec mes amies et de ses cours.
Je ne suis pas malheureuse.
Je ne suis juste pas heureuse.
J'essaye de combler avec mes excès habituels, et je suis plus lourde et plus stupide que jamais.
Parce que oui, jouer les connes me rassure, me fais croire que je suis conne et que la vie ce n'est rien de plus que ça, des conneries.
Mais la vie c'est pas des conneries, et on n'en a qu'une.
Panique.
J'étouffe.
Je bouffe.
Admirez un peu l'artiste.

Je voudrais trouver une autre chose sur laquelle décharger tout ça, tout ce mal être, que la bouffe, mais je n'ai même plus d'inspirations et dessins et poèmes sont juste...moches.
Je vais peut être quand même enfiler un survêtement.
Oui. Et puis je vais...
Courir.

PS: Je sais, j'avais dit que je faisais une pause. Mais en fait, j'avais vraiment besoin d'écrire ici. Pas juste envie. Besoin. Comme la bouffe, en fait. Je pense que je suis quelqu'un de très dépendant, en fait.

Alors quoi?
Et bien...Bonne journée.

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