Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Lundi 21 mars 2011 à 19:03

Bonsoir!

Demain, TPE. Nous avons choisi pour sujet "Quelles sont les différences entre le vol d'un écureuil volant et le vol plané d'un albatros?". Hum, pas tordu, déjà, comme problématique, hein?

Mais bon, au moins, on est sûr que s'il y a eut des TPE semblables, il n'y a jamais eut exactement la même problématique.
J'ai aussi un joli blason cousu amoureusement par l'une de mes amies sur ma chemise blanche, avec en orange vif dessus "Flying Squirrels". Hum, au programme, décolleté plongeant, oups (petite impossibilité à fermer les chemise jusqu'en haut...). Tant pis!

Je viens de passer une heure à me chronométrer encore et encore en parlant de ma partie, j'espère que ça ira, j'ai du mal à ne pas dépasser les cinq minutes. (trop de détails en tête en fait, je crois). J'appréhende assez le quart d'heure de questions, mais bon, on fera avec.

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Dessin que l'une de mes amies a fait de moi l'an dernier au ski.


Aujourd'hui, il a fait beau, et presque chaud. Un ciel tout bleu, des forsythias en fleurs qui rendent les haies toutes jaunes et rayonnantes, et une interro surprise en anglais avec compréhension orale où je me suis chiée, il n'y a pas d'autre mot. je crains fort que la compréhension orale de reportages ne soit pas mon fort. Les interviews, je comprends pas trop mal, mais les reportages, ouille. Ils parlent vite, et surtout, il y a une tonne d'informations qui tombent d'un coup. Raison pour laquelle ma moyenne d'anglais a baissé au deuxième trimestre (bon, elle est toujours à 17,2 , j'ai de la marge!)

J'ai eut mon bulletin de deuxième trimestre, j'ai augmenté d'un dixième de point. Youhou!

Et j'ai pas envie de bosser...Pas envie...Pas envie! J'ai repris les cours que depuis deux semaines, mais ça me soule déjà. Oups! Mais bon, je vois les choses du bon côté: je finis à 16h les vendredi, maintenant, je n'ai plus d'heures de TPE, et puis, je n'ai pas de DM cette semaine parce que je fais les Olympiades de maths (j'aurai en revanche les cours du mercredi matin à rattraper).
Je sens que je vais passer quatre heures sans savoir quoi écrire, incapable de faire ne serait-ce qu'un seul exercice. C'est pas grave, je leur ferai un joli dessin.

Aujourd'hui, en maths, le prof nous a montré comment résoudre un système avec des matrices. Je n'ai rien capté, il faut dire aussi que je n'ai rien écouté (Cela dit, on a fait les matrices en maths euro en début d'année, et j'avais bien aimé, avec les graphes et tout...Mais là je ne me souviens plus trop).

Olivia Ruiz, encore, en ce moment ça me fait me sentir plus légère, moins fatiguée. Mais ça va, encore, j'ai plutôt la forme aujourd'hui: il fait beau, et j'ai vu mon petit ami tout un week end. Qui plus est je n'ai pas d'intero de prévue ce weekend parce que c'est la semaine des TPE (mais ça tombera très probablement la semaine prochaine, du coup...haha).


Cet après-midi, après le déjeuner, avant d'aller en SVT, j'ai eu un grand débat avec des amies: sommes nous réels?

Ce me trotte dans la tête depuis longtemps. Qui me dit que ce qui m'entoure est réel? Qui me dit que tous ces gens existent?
C'est vrai, ça n'est pas parce que je peux les entendre, les voir, les toucher que ces personnes existent. Il se peut qu'elles ne soient que des inventions de mon esprit, ainsi que le monde qui m'entoure. Il se peut que rien de tout ce que je connais ne soit réel.
Ca serait triste.

Tous les gens que j'aime, tous ceux qui m'entourent ne seraient que pure invention de mon esprit, et je n'aurais jamais été que toute seule.
Peut être suis-je en réalité enfermée dans une pièce blanche et capitonnée. Peut être... Car après tout nous ne percevons jamais le monde que depuis nous même, et nous n'avons aucun moyen d'en sortir pour voir si tout ça existe vraiment. c'est un peu comme si nous étions enfermés dans une boîte aux murs couverts de scènes se déroulant sous nos yeux, sans aucun moyen de savoir s'il s'agit de fenêtres montrant ce qu'il se passe dehors ou d'écrans nous dévoilant des histoires tout à fait fictives.

Mais non. Moi je veux que tout ça soit réel, parce que j'aime quelqu'un énormément, et je veux que cette personne existe vraiment. Sans quoi, tout ça n'aurait pas de sens.

Enfin bon, du coup, on s'est mises à délirer sur qui était une production du subconscient de qui... Par exemple, si Justin Biber ou Nocolas Sarkozy sont des productions de mon esprit, et bien, je suis encore plus fêlée que je ne le pensais.

Bon! Aller, je vais bosser un peu ma physique.



Mercredi 16 mars 2011 à 17:26

"Aller revient à la maison,
J'te f'rait des crêpes aux champignons!"

J'aime toujours autant cette chanson.

Mais je ne suis pas trop de cette humeur là, j'avoue.
Je voulais réviser mon anglais et mon espagnol, cet après midi, mais finalement, la prof de français nous a donné un commentaire en intero demain matin, donc je viens d'y passer à peu près deux heures alors que je ne suis pas du tout dans la bonne configuration. Je suis en mode "écrire" et pas en mode "apprendre".

Et je n'ai plus trop le courage pour faire le reste. Alors me voilà qui écris ici. Je sais, c'est très mal. Bouh.

Qui et crie? Qui écrit. J'avais écrit ça comme ça au début. Ecris et crie? Ou plutôt: L'écrit est cri.

L'écrit est cri
Ecris et crie
Et cri cri.

J'écris et j'ai crié,
J'ai crié, j'ai crié
J'ai crié, j'écris et
Je crois que j'ai craqué.




En fait, je n'ai pas envie de réfléchir. Je n'ai rien envie de faire.
Je vais quand même aller relire mon espagnol.

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Photo prise sur un immeuble à Londres.

Samedi 12 mars 2011 à 13:31

Te revoir ici m'a fait mal.

Fantôme. Dégage! Voilà ce que j'aurais dû te dire.
Au lieu de quoi, sur le coup, j'ai souris. Pas parce que je t'aime encore. Non. Je ne t'aime plus. Plus à la façon dont je t'aimais du moins. Mais malgré tout, je t'aime bien. Peut être que c'est ça au fond qui m'énerve le plus. C'est que, tu sais, je ne sais pas pourquoi on a décrété, tacitement de ne plus se parler. Je sais, c'est ma faute. je sais que c'est moi qui ait rompu. Je sais que c'est moi qui, tout d'abord, n'ai plus voulu te voir. Mais au fond, j'aurais voulu te revoir. Pas par amour. Mais parce qu'en trois ans, je me suis habituée à toi. Tu étais devenu, sinon mon petit ami -rôle que tu n'as jamais su remplir à mon égard, de par ton indifférence- au moins un genre d'ami.
Je ne m'y étais absolument pas préparée.
J'ai souris parce que malgré tout, je voulais te revoir. J'ai souri, surtout,  parce que je ne voulais plus te haïr. Parce que je ne te haïssais plus. Parce que je ne te hais plus. Je sais que c'est moi qui ait rompu, mais pour moi aussi ça a été dur. La décision prise, ça allait. Mais prendre cette décision a été l'une des choses les plus difficiles que j'ai jamais eut à faire. La preuve, j'ai mis deux ans au moins à m'y décider. Non, trois. Trois ans pendant lesquels j'ai essayé plusieurs fois de te dire que ça n'allait pas, mais toi tu fuyais toujours.
Et maintenant, aujourd'hui, tu as encore fui! Tu ne sais faire que ça, fuir! Fais-je donc si peur que ça? Moi que tu as tellement fait pleurer, aujourd'hui même, encore et encore? Pleurer jusqu'à être à deux doigts de vomir?
Te revoir là, au milieu de ce couloir, c'est comme revenir un an en arrière. C'est comme te revoir, au milieu de tous tes amis, m'évitant, semblant te moquer de moi, moi qui était éperdument amoureuse de toi. A en devenir folle, au sens propre du terme, tu me rendais malade. Physiquement, mentalement, j'étais malade. Et ne crois pas que la maladie n'aies pas laissé de séquelles. Je porte bien trop de cicatrices de toi. C'est comme si j'avais voulu mettre mon coeur entre tes mains, à l'époque, et que toi, tu l'avais ouvert pour voir ce qu'il y avait dedans, l'avait déchiré en plusieurs endroit, puis que tu l'avais négligemment jeté par terre et piétiné, comme on éteint une cigarette pour éviter qu'elle mette le feu. La douleur que tu m'as fait ressentir, je continues encore à la porter en moi. Mais rassure toi, je me soigne. Je n'ai même plus de hargne à ton égard. c'est fou.
En fait, tu me manques. Mais pas en temps que pseudo petit ami, pas en temps que bourreau. J'ai fini d'être masochiste.  Non, tu me manques comme un ami. Disons que, ce qui me manquerait de toi, c'était ton humour, peut être, les choses auxquelles j'étais habituée. Tu n'as jamais été quelqu'un de méchant, et je sais que tout ce que tu m'as fait enduré, tu ne l'as sûrement pas fait intentionnellement. Mais tu l'as fait quand même. Par négligence. Par désintérêt. Tu ne m'as jamais laissé t'approcher. Tu ne m'as jamais laissé être proche de toi, tu maintenais en permanence une espèce de barrière entre nous, et c'était toujours à moi de la franchir et d'aller vers toi. C'était toujours à moi de tout faire! J'étais seule. Tu me laissais te courir après dans les couloirs du lycée, essayer d'être dans le même bus que toi le matin (pourquoi crois-tu que je prenais le bus le matin?), et tu m'évitais, et tu restais collé à tes amis, à ton amie...



Sur le coup je n'ai pas eut mal. C'est après, à peine quelques secondes après, que la douleur a fusé. Une douleur familière. La douleur que je ressentais presque en permanence l'an dernier. La douleur et l'humiliation, l'impression d'avoir été prise pour une conne. Les souvenirs de cette humiliation. Les souvenirs...C'est ça qui fait mal, les souvenirs.
En fait, même si une partie de moi aurait aimé que nous restions amis, une autre partie se dit que ça n'est peut être pas plus mal que nous ne nous voyions plus. Car que peut-on dire à quelqu'un qui nous a tant fait souffrir? Il aurait fallu que nous ne sortions jamais ensemble. Alors peut-être nous aurions pu être amis. Mais quel eut-été l'intérêt?



Peu importe. Je n'ai plus besoin de toi. J'ai déjà des amies, des amis aussi. Des gens que j'apprécie, des gens qui m'apprécient. Et surtout, j'ai enfin quelqu'un qui m'aime. Et que j'aime. Pas comme je t'ai aimé toi. Différemment. Car cet amour n'est pas teinté de haine comme celui que j'éprouvais à ton égard en raison des souffrances que tu m'infligeais. Je connais enfin quelque chose de doux, de chaud, de tendre.
Quelque chose qui n'est rien qu'à nous. Une complicité particulière. Quelqu'un que je n'ai pas envie de tuer en même temps que de l'embrasser, mais quelqu'un que j'ai juste envie de protéger, d'embrasser, d'aimer. Quelqu'un qui mérite que je l'aime, aussi.

Et surtout, surtout, toi je ne t'aime plus.


Je crois que si j'ai souris au lieu de fuir ce matin, c'est tout simplement que je n'avais pas le besoin de fuir. Je voulais juste que ça aille bien. Sur le coup, je n'ai rien ressenti d'autre que de la sympathie pour toi. Oui...C'est vraiment bizarre de me dire que malgré tout ce que j'ai enduré par ta faute, malgré le fait que cinq minutes après,  je me suis sentie mal, et bien, je crois que je t'aime bien.
Parce que tu fais partie de mon histoire, parce que, que tu le veuilles ou non, tu fais partie de moi, tu m'as construite en partie, comme tous les gens qui ont tenu un rôle important dans ma vie.
Parce que tu n'es pas quelqu'un de méchant. Et surtout...
Parce qu'à présent je suis libre. Tu n'as plus de statut particulier. Tu n'es plus rien pour moi. Je ne me force plus à te pardonner, je suis heureuse.
Parce que je suis heureuse, oui.
Parce que même si j'ai perdu notre combat, et bien, j'ai tout gagné en définitive.

C'est en partie grâce à toi si j'ai compris qui était la personne rien que pour moi.
Tu m'as donc rendue heureuse en amour. Pas directement, mais la déception que tu as été pour moi m'a ouvert les yeux sur ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Et naturellement, j'ai trouvé quelqu'un, enfin, rien que pour moi.

Merci.

 

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