Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Lundi 29 juillet 2013 à 11:37

Bonjour

Hier, j'ai relu une partie de mes vieux poèmes, qui commencent à dater maintenant (un an pour les plus récents, la plus part au moins trois ans)... Je regrette de ne pas avoir écrit cette année. Je crois que j'ai perdu un peu la main, en fait, c'est surtout que je ne suis plus très inspirée, ma vie étant devenue très rapide et superficielle, je n'ai plus franchement le temps de me poser et de juste me laisser porter par une musique que j'apprécie.
Maintenant, je suis en vacances, je pourrais. Mais j'ai peur de n'écrire que des choses plates et sans intérêt. J'ai envie de recommencer à acheter des recueils de poèmes, histoire de chercher un peu d'inspiration, un peu d'envie d'écrire. De même, je voudrais me remettre au dessin, mais face à ma feuille, je n'ai pas d'idée intéressante. Je n'ai plus d'émotion intéressante à exprimer.

Hier encore, quand je suis rentrée de la fête d'un des mes amis, tôt le matin, j'ai eut un peu de spleen. Pourtant j'ai passé une très bonne soirée, mais je crois que je ne peux pas m'en empêcher, quand la soirée se termine, je suis triste, parce que je sais que je ne reverrai pas mes amis avant un petit bout de temps.
Heureusement qu'on n'est pas du genre à se bourrer la gueule, parce que je suis sure que j'aurais l'alcool triste, à la fin.
Et puis je me disais que je racontais quand même beaucoup de conneries, l'un derrière l'autre. Je me suis demandé comment certains de mes amis me percevaient. Puis je me suis dite que ça n'était pas très important. On ne peut de toute manière pas le savoir vraiment, alors à quoi bon se casser la tête à vouloir savoir ça? C'est vraiment se torturer pour rien. Si on m'apprécie, pour une raison ou une autre, même pour faire le clown, tant mieux. Sinon, tant pis. Passer la soirée à me taire, j'avoue que ça n'est pas mon truc, je m'ennuierais. Je ne les vois déjà pas très souvent, alors bon. Et puis, j'aime bien rire, tant pis pour le reste. Ca m'arrive assez peu toute seule, je ne suis pas de bonne compagnie envers moi même, si on peut dire. Et surtout, à part des conneries, qu'ai-je donc à raconter?

Ah, voilà, une musique qui m'inspire bien: "Old Yellow Bricks" des Arctic Monkeys.
J'aime le style à la fois très rythmé, un peu violent, un peu dingue, un peu cynique, très rapide mais intense.
Ca m'avait déjà inspiré un poème. D'ailleurs, ce n'est pas dur pour moi de retrouver quel poème j'ai écrit sur quelle chanson, en général il y a un thème partagé.

Ce qui me gène, c'est de ne plus rien créer. La seule chose que j'écris, ce sont mes pensées personnelles, mes doutes et mes peurs, ici. Mais ça n'est pas très intéressant pour les autres, c'est surtout pour moi une manière de me défouler, et d'ordonner mes pensées pour comprendre ce que je ressens, pour tenter d'en sortir, tenter d'avoir une vue d'ensemble, de regarder ça de haut pour ne pas m'y noyer. Une sorte de thérapie personnelle.
Bien sûr, je pourrai aussi ignorer mes sentiments, et prétendre de ne pas m'en soucier, mais ça ne serait pas raisonnable, je sais comment ça terminerait: en grosse crise de nerfs. Oui, j'ai déjà essayé.

J'aime aussi, toujours des Arctic Monkeys, "Crying Lightning". La voix du chanteur est très calme et presque planante, dans ce morceau, puis un peu inquiétante, dans le refrain, comme s'il racontait un conte effrayant, et c'est un peu le cas.

Bon, j'ai encore parlé pour ne rien dire, en définitive.

Et là, j'écoute Take Me Out de Franz Ferdinand, et ça me rappelle quand le groupe avait essayé de la faire. J'aimais vraiment l'ambiance de nos répétitions, même si on ne jouait qu'un morceau correctement, et que des fois on s'engueulait un peu parce que les gens n'avaient pas forcément envie de bosser tous en même temps, mais surtout de s'amuser. Parfois je regarde les photos de La Vapeur, et ça me fait du bien: les cheveux violets de ma guitariste, l'air éternellement revêche de ma bassiste, le blond à la batterie, et mon petit loup au clavier. Et un peu de mal en même temps bien sûr, puisque l'époque est passée. Ca dépend surtout de la musique que j'écoute à ce moment là.
En suite il y a eut les répétitions à la maison, et le sombrero mexicain sur la tête des tous les membres. Les séances la tête en bas dans le canapé, et moi qui rigolait toute seule,à l'envers. Et oui, un monde à l'envers, c'est un monde où je rigole toute seule.

J'imagine... Le monde à l'envers, ce serait: Je ferais la gueule au contact de mes amis, et toute seule, je me fendrais la poire 24h/24. Ce serait peut être un peu fatiguant. Mais au moins j'aurais presque toujours le sourire au lèvres. Même si ça soulerait peut être mes amis.

Walk Away de Franz Ferdinand, par contre, me rend toujours triste. Normal, vous allez me dire.

Allez, je décidement... Je ne raconte que de la merde. J'avais envisagé, il y a quelque semaines, d'effacer ce blog. Mais je suis trop sentimentale, je ne peux pas effacer quatre ans d'un coup. Putain... Quatre ans déjà, enfin pratiquement, dans un mois environ ça fera quatre ans.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/Horloge.jpgHorloge d'une salle de répétitions de la Vapeur., 27 Septembre 2009.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/tomates.jpgUn tiquet de courses qu'on avait trouvé par terre dans la salle de répétition... Un groupe c'était fait des tomates à farcir, faut croire.
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Bonne journée!






Vendredi 19 juillet 2013 à 10:21

Bonjour

Me voici, une tasse de thé à côté de mon ordi, espérant soulager mon estomac retourné de mon rendez-vous matinal chez le psychiatre.
Aujourd'hui, j'ai enfin commencé à lui parler du présent. La dernière fois, je lui avais surtout parlé des histoires de ma famille, cette fois ci, je lui ai encore parlé de ma famille, mais depuis moi, et non depuis elle. Lui parler de mes problèmes avec ma soeur, avec ma mère. Du fait que je ne les supportent qu'à peine... Je ne vais pas étaler ici tout ce que je lui ai dit, parce que grosso modo j'en ai déjà parlé ici et là sur ce blog (le "c'est toujours ta faute" de ma soeur, la compétition entre elle et moi que ma mère a instauré, le fait que je dois toujours faire bonne figure parce que je suis celle qui aux yeux des autres a le moins souffert, le fait que j'ai l'impression d'être le dernier lien entre mes parents et que ça me pèse, la fuite de ma mère et le fait qu'elle se comporte avec la mentalité d'une adolescente à peine pubère...etc., etc. d'ailleurs ce voyage a été une preuve de plus pour moi, même si pour une fois j'ai poussé une gueulante et que j'ai réussi à la faire rester) mais le verdict du psy a été que j'étais un pilier pour ma famille et que ça me pesait, en plus de l'histoire familiale et de certains évènements traumatisants de mon enfance.
Cette fois je n'ai pas pleuré tout du long, peut être parce que ce que je racontais ne touchait justement pas aux "traumatismes" initiaux de mon enfance, mais de leurs répercussions, mais dès qu'il parlait pour me dire ce qu'il pensait, je pleurais, parce que ça s'apparentait un peu à me plaindre (même si son but n'est pas de me plaindre, mais de me dire ce qu'il en tire comme analyse, c'est d'ailleurs un peu son rôle), et j'avoue que si je supporte assez de me plaindre, que quelqu'un me plaigne, ça me fait pleurer parce que ça me donne l'impression que j'ai raison de me plaindre et du coup qu'il y vraiment quelque chose qui cloche alors que tant que c'est moi qui me plains, je peux me dire que je délire et que ça ne va pas si mal que ça, que c'est moi qui déconne... Quand quelqu'un reconnait ton malaise, plus de fuite possible, tu sais que c'est réel.

Pour ce qui est de l'histoire d'être un pillier de ma famille... Je pense que c'est vrai, le truc c'est que ma grande soeur aussi a endossé ce rôle. Du coup je n'ai le droit à aucune "reconnaissance" de ce côté là, parce que ma mère ne se souvient que de ma soeur à ses côtés lors de ses longs après-midi déprime, elle semble avoir occulté le fait que l'année de la maladie de sa mère, c'est moi qui jouais le psy perso de madame et qui allait la récupérer roulée en boule en chemise de nuit, pleurant dans le noir dans la cave, et que ma soeur se gardait bien d'approcher. Mais ça on ne m'y reprendra plus, je ne veux tout simplement plus jamais entendre parler de ses problèmes.
Bref, du coup ma soeur me regarde comme une petite chose inutile et choyée, et moi j'en ressens une grande injustice.  Je pense qu'au prochain rendez-vous, je creuserai par là, parce que la relation que j'ai avec ma soeur est plus que compliquée...

Le truc c'est que je suis plus discrète qu'elle de ce côté là. Elle a endossé ce rôle plus tôt... Elle faisait la cuisine pour tout le monde alors qu'elle était encore gamine, elle a fait son repassage elle même parce que ma mère ne voulait plus le faire... Et d'ailleurs elle a pris bien du poids, peut être pour se protéger, elle aussi, se faire une armure de graisse et se rendre plus solide pour endosser son rôle de "pilier", sans se rendre compte qu'elle pesait elle même de tout son poids sur mes épaules, me forçant à faire de même.
Elle m'accuse de ne pas savoir me démerder, mais elle ne comprend pas qu'elle ne me laisse pas faire. Elle ne veut pas que je sache, parce qu'elle perdra sa place emblématique qui lui vaut tant de reconnaissance.

Bref, comme il dit, j'ai envie de me barrer, mais je suis retenue par ce rôle de pilier. Sauf que je n'ai pas l'impression que je sois tellement un "pilier", contrairement à ma soeur, j'ai l'impression d'être surtout un paillasson, sur lequel tout le monde dans ma famille essuie ses pieds sans s'en soucier, et sans se rendre compte qu'il le salit et lui donne l'odeur de la merde qu'il a collée sous ses chaussures. Et si autrefois j'acceptais qu'on s'essuie pour décharger un peu les autres de leur merde respective, maintenant j'en ai marre. De toute manière chez moi c'est les écuries d'Augias, de la merde il y en a au large, alors ça ne sert à rien que je les laisse s'essuyer sur moi: ma mère est à elle seule une usine à merde.
Et je me barrerais bien volontiers si j'en avais l'occasion, sauf que je suis débiteur de mon père qui paie mes études et me fais vivre, alors je me vois mal faire une chose pareille: je serais bien incapable de travailler en même temps que mes études de médecine, et lui n'a pas l'air de tenir spécialement à ce que je parte, puisque quand j'en parle il sous-entend que je serai mieux à la maison pour faire mes études... Bien sûr, comme ça tu auras encore une excuse pour ne pas regarder ton couple en face. Le jour où je pars, il y a de grandes chances que ça casse, parce que je ne ferai plus "tampon" entre les deux, je ne leur permettrai pas d'essuyer leur merde respective (c'est plus facile de se plaindre auprès de moi que de dire à l'autre ce qu'on pense), et ils seront obligés de se la confier mutuellement, et ça, ça va faire mal.

Et puis il y a autre chose... J'ai remarqué que lorsque je parlais du fait que ma mère aille voir ses noirs plutôt que de passer du temps avec nous, j'avais spécialement envie de pleurer. Comme lorsque je pense à quand ma prof d'espagnol m'avait dit en partant en voyage scolaire, au collège "je serai ta maman pour le voyage", parce que bien qu'à l'époque, ma mère n'ai pas encore basculé dans sa lubie africaine (si on n'a pas la peau noire ou qu'on ne fréquente pas des noirs, on ne l'intéresse pas, c'est simple), j'avais quand même l'impression que je n'avais pas de maman. 

C'est à dire que j'ai une maman qui m'aime, mais pas une maman prête à endosser son rôle en tant que tel, et je le vois bien par rapport aux mères de mes amies. Je ne lui demanderais pas d'abandonner ses loisirs pour s'occuper de moi, je n'ai plus trois ans, mais des fois j'aimerais que ma mère aie du plaisir ne serait-ce qu'à être avec nous, sans avoir à sortir la carte du noir grâce au petit ami de ma soeur qui est sénégalais.
Mais s'il n'est pas là, et ma soeur non plus, pour lui parler de l'Afrique, alors elle ne veut même pas venir à table. Mon père et moi, on sent le pâté.
D'ailleurs, la pauvre a dû faire un effort surhumain pour rester avec nous presque quatre jours entiers sans un seul noir à l'horizon!
Je ne suis pas raciste, mais comme je disais à mon petit ami, je développe une espèce de jalousie mêlée de haine envers tous ses gens qui attirent tellement plus l'attention de ma mère que moi. De ce fait je ne veux même pas en entendre parler, même pas aller la voir jouer dans son fichu groupe... Parce que je serai confrontée à ces gens et que décemment je ne peux que les haïr. Surtout que pour beaucoup ils n'en ont rien à foutre, ils se servent juste d'elle, la gentille blanche bien riche, et sont incapable de se démerder par eux mêmes, ne travaillant pas sous prétexte qu'ils sont "artistes". Oui, parce que ma mère ne fréquente que des "artistes" africains, c'est à dire des gens qui ne foutent rien et vivent sur le dos des autres comme des sangsues, au point que je me suis retrouvée à cuisiner du poisson que ma mère avait acheté pour l'un de ces glandus, j'aurais voulu qu'il s'étrangle avec. Être un "artiste" n'empêche pas de se trouver un travail pour subsister, merde!
Ma mère exige de moi que je sois une courageuse petite bosseuse, mais fréquente une bande de poids morts de la société.

Hop, là elle pète les plombs parce qu'elle n'a pas de serviette de plage de la bonne couleur à emmener en Croatie.

Bon, ça me gave, je vais faire autre chose, j'ai encore plus mal à l'estomac.

Bonne journée.

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  Un jardin zen japonais
pour me croire moi même un peu plus zen...


Jeudi 4 juillet 2013 à 9:59

Bonjour,

Hier, c'était mon premier rendez-vous chez le psychiatre. J'étais pleine d'appréhensions, mais à vrai dire c'était moins pire que ce que je craignais.
J'avais peur d'avoir un très mauvais feeling par rapport au psy, surtout que c'est un homme (et là je réalise qu'en fait, à part la gynéco, tous mes médecins sont des hommes, entre mon père qui est mon médecin traitant et mon ORL, mon endocrinologue qui est aussi un homme, mon dermato, et maintenant mon psy...).
Mais bon, sans dire que je me sens super bien face à lui (je suis très intimidée, mais c'était inévitable), je pense que je peux lui raconter ma vie sans me sentir trop mal à l'aise.
Donc, premier épisode, une demie heure, je lui ai raconté vite fait les principaux "traumatismes" de ma vie, si on peut dire. Entre les films pornographiques que ma soeur m'a montré quand j'étais petite, la grosse dépression de ma mère quand j'étais petite, les pétages de plomb de mon frère et l'insécurité que je ressentais de ce fait... A peine ai-je commencé à parler que la fontaine s'est déclenchée, j'ai pleuré tout du long, sans réussir à m'arrêter.
Il a dit une chose qui m'a fait du bien. Quand il a su que j'étais la dernière des trois enfants, il a compris lui même: "en tant que dernière, vous avez dû tout supporter". C'est peut être ce qui m'a fait le plus pleurer. Parce que chez moi, en tant que "petite dernière", je suis l'enfant gatée qui n'a souffert de rien. Sauf que la vérité c'est qu'en tant que "petite dernière" je suis celle qui se tape les sautes d'humeur de tout le monde, entre ma mère, mon frère et ma soeur. Surtout ma soeur. Et dont personne ne reconnaît qu'elle peut aller mal. Parce que tous les autres ont toujours "plus souffert".
Donc que ce psy que je ne connais pas me dise spontanément que la position de dernière n'était pas facile pour moi, sans que j'ai à lui expliquer, ça m'a fait du bien.

Et lui de me dire que le seul élément stable de ma famille était mon père... C'est vrai maintenant, le problème, c'est que quand j'étais petite, je ne me souviens pas m'y être vraiment rattachée, parce que j'ai l'impression que lui fuyait les problèmes au travail.

J'ai parlé, parlé, mais en une demie heure, je n'ai eut le temps d'évoquer que les origines, pas vraiment les conséquences. J'ai essayé de parler un peu de mes tocs, mais comme c'est difficile pour moi d'en parler ouvertement, parce que ça témoigne d'une perte de contrôle sur moi même, je crois qu'il n'a pas compris... Ou bien il n'y a pas attaché tant d'importance, je ne sais pas, mais du coup il a embrayé sur les tics et les tocs de mon propre frère, qu'il a eut en consultation il y a quelques années. Peut être aussi que c'est une prédisposition familliale...

Bref, je suis sortie, il m'a dit qu'il fallait que je vide mon sac. C'est vrai, sauf que je l'ai déjà fait. Ici, sur ce blog, avec mes amies, avec mon petit ami...
Je crois que ce dont j'aurais vraiment besoin, c'est de sortir de cette maison. Comme je le disais à mon chéri, le jour où je ne verrai ma famille que parce que j'ai choisi d'aller la voir, ça ira mieux.
Ce n'est pas tellement de vider mon sac que j'attends en allant le voir, je crois. Plutôt de comprendre mes dysfonctionnements actuels. Je sais qu'ils prennent leur origine dans tout ça, c'est pour ça que je lui raconte tout, mais je ne comprends pas encore pourquoi dès que je suis en conflit ou confrontée à un problème, je fonds en larmes, pourquoi le regard des autres compte tant que ça pour moi, pourquoi je n'arrive pas à aller vers les autres, pourquoi ça me fait toujours peur, surtout quand je ne les connais pas. Pourquoi, aussi, je refuse de laisser couler, pourquoi aussi je veux tout contrôler tout le temps, ce qui est à l'origine de mes tocs... J'ai une peur panique de perdre le contrôle. 
Je n'arrive pas, de manière générale, à lâcher le morceau, à laisser couler, que ce soit les paroles des autres ou les petits problèmes, ou ce qui m'arrive...

Sinon, je disais aussi hier à mon chéri que je suis une espèce de jokari, ces raquettes avec une balle attachée à un élastique: j'ai fait sortir la boule de maux/mots, ça m'a bien fait pleurer, mais une fois rentrée, je me suis fait une tasse de thé et pris un magazine, et en dix minutes, j'étais calmée, ce qui m'a permis de ne pas montrer à ma mère à quel point j'étais remuée. Les mots, à chaque fois que je parle de tout ça, ressortent, me font mal, puis je me calme mais sans avoir pu "expulser" la chose, j'ai toujours l'impression qu'au lieu de m'alléger en partant, tout re-rentre se loger quelque part entre mon ventre et mon sternum, peut être dans mon estomac... Je disais d'ailleurs, si ça se trouve, c'est pour ça que je mange quand je me sens mal: comme quand on avale une arrête et qu'on prend du pain, c'est pour faire redescendre tout ça, pour m'aider à le digérer.
Alors que ma soeur, elle le vomit, à chaque fois que tout ça lui pèse trop, au sens propre comme au figuré. Moi je ne peux pas.

Enfin... Peut être que je me casse la tête à vouloir toujours tout comprendre, tout décortiquer... Mais je n'arrive pas à lâcher prise. Je pense que jusqu'à ce que j'ai complètement décortiqué la chose, découpé tout ça, démonté et remonté un nombre incalculable de fois... Je ne pourrais pas le lâcher.
Pourtant il faudrait. Heureusement je ne suis pas non plus H24 à tout décortiquer... Mais c'est vrai que ça m'arrive souvent, surtout en ce moment.
C'est peut-être les vacances...

Puis, pour cloturer tout ça, je dirais qu'en ce moment, j'ai mal au ventre et mal au dos à cause de mes règles, et que je suis toute courbaturée parce que je suis allée au balance hier et avant-hier, je vais peut être me calmer... En tout cas, ce qui m'a fait très plaisir hier, c'est que la prof m'a dit que j'avais de très bonnes prédispositions au yoga parce que j'étais très souple et que je faisais de belles postures, au début elle croyait que je faisais du yoga à côté, je lui ai dit que c'était la première fois que je faisais un sport de ce genre, même si j'avais un DVD de yoga sur lequel j'avais fait quelques exercices chez moi.

Après, pour les postures, peut être aussi que la danse égyptienne joue, vu que j'en ai fait pendant deux ou trois ans, et que même maintenant je m'entraîne encore un peu toute seule (devant le miroir, j'ai l'habitude de commencer avec des étirements genre grands écarts et écrasement facial, souplesse dorsale...etc. puis j'enchaîne avec des mouvements de danse).

Bref, tout n'est pas perdu, si je rate ma vie, j'irai me perdre dans une secte en Inde où je passerai mes journées dans des positions bizarres de yoga, à écouter les préceptes d'un illuminé quelconque... Ce peut aussi être sympa. ^^

http://ephemeride.cowblog.fr/images/P1070037.jpg
Le Kinkakuji, temple recouvert d'or, à Kyoto au Japon.

Bonne journée!



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