Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Vendredi 31 mai 2013 à 14:14

Bonjour!

Aujourd'hui, post d'angoissée: je vais prendre l'avion! Je pars pour le Japon dimanche avec mon chéri, où je vais passer deux semaines (nous remonterons en faisant Hiroshima, Kyoto, Tokyo).

Je suis ravie de partir visiter le Japon, mais pour être honnête, même si j'ai pris l'avion des dizaines de fois jusqu'ici, j'ai toujours une trouille bleue de l'avion! Je sais ce que vous allez me dire, que l'avion est le moyen de transport le pus sûr au monde, que je prends bien plus de risques en voiture... Il n'empêche que j'ai peur.

Ceci dit je rêve de ce voyage depuis qu'on a commencé à se dire sérieusement que l'on allait partir ensemble, et même si j'ai des tas d'angoisses, je ne voudrais pas l'annuler. 
 
Aller, un peu de musique joyeuse!



(pas sûr que je n'ai pas déjà mis cette vidéo sur ce blog...?)

Mais bon! C'est Super! Je vais mettre les pieds en Asie pour la première fois de ma vie! Et ma grand-mère m'a dit qu'elle gardait toujours un excellent souvenir de Kyoto.. Ca a en effet l'air d'être une très belle ville, pleine d'histoire (et là je ne peux pas m'empêcher de penser au manga Gate 7 où le héros est un passionné d'histoire qui débarque à Kyoto... Pourtant je ne lis pas tant de mangas que ça ^^; ).

De toute manière je compte bien raconter ici mes aventures au Japon, dès que je serai de retour chez moi.

Et si vous aimez Fool's Garden (ce sont eux qui ont fait la très connue "Lemon Tree"):





J'aime bien ce groupe, même si je l'avoue, ma préférée reste "Man of Devotion", j'aime aussi beaucoup "Rainy Day", et évidemment leur plus connue Lemon Tree... Ils ont un style très agréable je trouve.

Allez! J'y vais! (je stresse, je stresse, je stresse, je stresse!!!!)

Je reviens dans un peu plus de deux semaines!

http://ephemeride.cowblog.fr/images/cerisiers-copie-1.jpg

Photo du verger en fleurs, il y a trois printemps je pense.


Bonne journée!

Jeudi 14 mars 2013 à 20:30

Bonjour



J'avais cette chanson dans la tête en anglais médical cet après-midi, après avoir écrit le mot "meds"... C'est vieux, mais je me souviens d'une époque où je pouvais écouter cette chanson en boucle, encore et encore.
Et alors, j'ai eut un gros vent de nostalgie... du collège, de la quatrième, de nos projets de faire un groupe, de nos recherches de chansons, de nos tentatives, de nos répétitions, de notre son un peu pourri, de nos rigolades, de nos engueulades...

Et puis, je me suis souvenu de tous les aspects négatifs... de mes dépressions à répétition, de mes crises de larmes sans raison...

Puis le lycée, la seconde, les crises de boulimie en rentrant le soir après avoir été ignorée toute la journée par la personne qui comptait alors le plus pour moi. Mais aussi les rires, mes amies, au temps où on était cinq.
Même si c'était déjà le début de la fin, mais depuis longtemps...
Je suppose que nous sommes toutes les trois un peu responsables de ce qui nous est arrivé.

Je suppose que nous avons toutes les trois nos torts, pour que l'une de nous ait eut envie de voir ailleurs, et pour que nous ne fassions rien pour clarifier la situation. On l'a juste laissé partir, sans la retenir, pour en suite dire du mal d'elle, parce que, oui, ça nous avait blessé, et pas qu'un peu.

Mais en même temps, aurait-on voulu la retenir, clarifier la situation, que ça n'aurait rien changé. Elle serait quand même partie, avec son envie de trouver mieux, mieux que nous, mieux qu'elle même, toujours, habitée par son éternel complexe, d'infériorité ou de supériorité, on n'a jamais bien su.
Et puis, pourquoi aurait-ce dû être encore à nous de nous jeter à ses pieds, de la supplier de rester?

On savait bien que ça finirait comme ça, et depuis des années. Ca n'a étonné aucune de nous trois.
Parce que nous étions trop semblables, elle et nous, et en même temps, trop différentes. Parce qu'il y a les fondamentalement bons, et les fondamentalement égoïste. Evidemment, ça paraît cliché, mais je me place dans la première catégorie, et elle dans la seconde. Elle s'en serait vanté à une époque, mais ça ne colle plus avec son image actuelle de victime. Même si, je ne sais pas si finalement, il ne vaut pas mieux être dans cette catégorie pour vivre heureux, et ne pas avoir l'air d'une naïve inconditionnelle.
Peut être, je suis désolée de dire ça, peut être que ce qui lui arrive maintenant, ses problèmes de famille, sont enfin l'épreuve qui la fera grandir un peu. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, ça a marché pour moi, ça a marché pour certaines de mes amies.
Peut être que ça la fera sortir de son égoïsme prononcé.

Bien sûr on en garde des séquelles à vie, c'est traumatisant. Mais réellement, ça ouvre les yeux sur le monde et si tu ne bascules pas dans l'égocentrisme, si tu as la réelle envie de t'en sortir, de foutre un coup de pieds au fond pour remonter, alors tu en sors plus grand.
Je dis ça mais...
Je voudrais lui dire bon courage, je voudrais la soutenir dans ce qu'elle vit. Je fais des rêves la nuit où nous redevenons amies.

Mais je sais pertinemment que c'est pur rêve, parce que ce n'est ni possible, ni souhaitable.
Parce que ça a fait trop mal. J'en ai encore mal. J'ai encore envie, des fois, de lui dire: mais qu'est ce qu'il s'est passé?
Mais je le sais bien. Je le savais, depuis des années, que ça arriverait. Mais je préférais ne pas y penser.

Je me suis fait larguer par une de mes meilleures amies. De l'école primaire. Sans une explication de sa part, qui de toute manière, aurait été inutile.
Je l'écris ici pour arrêter d'y penser, pour arrêter d'en rêver la nuit, pour tenter de comprendre.

Pendant trois ans, mon ex me méprisais royalement, pourtant, si ça m'a fait mal, ça ne m'a pas fait aussi mal que ça.
Ou peut être que ça, cumulé avec ça, plus toutes les fois où d'autres m'ont méprisée, fait que je commence à ne plus avoir une once de confiance en moi.
Chaque jour qui passe, je mange un peu plus, je m'empifre, puis je ne mange plus, puis je remange, et je grossis. Je ne me trouve pas d'intérêt, j'ai beau faire, mes difficultés du premier semestre, plus le fait de voir tous les jours ses deux nouvelles meilleures amies... Plus cette fille qui ressemble de manière extra-ordinaire à cette fille qui passait tout son temps avec mon ex, plus que moi, et posait sa tête sur son épaule devant moi...en cours, ça me fait me sentir mal. Ca me rappelle que pour tous ces gens, je n'étais pas assez bien. Même si c'est moi qui ai rompu d'avec mon ex, même si je n'ai pas couru pour rattrapé cette amie, je n'ai jamais voulu que tout ça finisse ainsi. Et j'ai encore le sentiment de ne pas avoir pu leur dire tout ce que j'ai sur le coeur. Tout ce qu'ils m'ont fait, tout ce que j'aurais voulu, tout ce que je leur en ai voulu.
Mais bon, je les connais, il s'en serait foutu de toute manière. Après tout, elle, elle m'a bien dit "je ne te courrai pas après de toute manière", calmement, posément, alors que je chialais encore pour une engueulade parce qu'elle me méprisais sans cesse, au collège. A partir de là tout était dit, je n'aurais plus dû lui adresser la parole, mais, naïvement, j'ai voulu croire qu'elle ne le pensait pas, enfin, faire comme si je ne le croyais pas...

Ces deux relations étaient des relations "nuisibles" pour moi.

Mon amie me rabaissant sans cesse, me faisait comprendre d'une parole ou d'un regard que je n'étais pas assez bien pour elle. Même si bien sûr elle le faisait aussi pour mes autres amies.
Celui que j'aimais ne me rabaissait pas directement, mais il faisait si peu attention à moi que je me demandais si j'en valais la peine et si je ne le méritais pas.
Les deux relations sont finies, je sais que c'est bien et la rupture m'a dans les deux cas soulagé. Mais je ne peux pas m'empécher d'avoir de la peine en pensant à tout ça.

J'ai toute cette rancoeur rentrée, toutes ces choses que je n'ai pas dit, que j'ai envie d'hurler, qui restent en moi et me frustrent...
Comme tout ce que j'ai à dire à ma famille, à ma mère, à ma soeur et même à mon père.

Toutes ces choses à dire...

Je sais que je ne les dirai jamais.

Moi qui avant, me vantait de ne haïr personne, aujourd'hui, je suis pleine de haine. Pleine de haine contre tous, contre ma famille, contre cette ancienne amie, contre ses nouvelles amies si naïves et si aveugles, et de toute manière, ne voulant voir que ce qui les arrange, contre ce garçon dont j'étais tant amoureuse et qui ne m'aimais pas, mais me laissait parfois le croire, contre tous et surtout contre moi, pour ne pas leur avoir dit, leur  avoir dit ce que je pensais, ce que je ressentais... Ca n'aurait pas changé grand chose, mais au moins, je me serais exprimée, je leur aurais montré que je ne me laissais pas marcher dessus aussi facilement.




De la haine, oui, j'en ai à revendre.
Et du coup, je me sens toujours un peu plus laide.
Je voudrais juste renaître de moi même, leur faire un magnifique bras d'honneur en m'en foutant.

Je voudrais juste être moi, indépendamment de tout ça.
Je voudrais sourire, et rire, haut et fort, et me sentir enfin libérée!

Libérée de tous ces regrets, de tous ces doutes, de tous ces cauchemars, de toutes ces terreurs nocturnes...
Libérée de la graisse dont je me recouvre comme pour me protéger de l'extérieur.

M'ouvrir au monde plutôt que de toujours me replier sur moi même, comme honteuse parfois d'exister.

Marcher la tête droite, pour moi, c'est jusqu'ici un moyen de ne pas juste m'écrouler. D'affronter le regard des autres, l'air de dire: "vas-y, ose un peu cracher sur ma gueule et tu vas voir!" Ou encore "tu peux baver sur mon dos, je m'en fous, je te méprise" Ce qui, à ne pas manquer, fait qu'on ne s'en prive pas.

Mais je voudrais marcher la tête haute sans autre raison que d'être moi même.
Je suis assez fatiguée de leur regard, de mes appréhensions sur leur jugement.

 

Je suis fatiguée de me couvrir les draps sur la tête par peur des ombres qui guettent dans le noir, la nuit.


Je suis fatiguée de tout ça.

Je voudrais juste que ce soit facile, parfois.

Mais ça ne l'est pas.

C'est l'intérêt du jeu.







 



Mercredi 23 janvier 2013 à 16:46

Bonjour, ceci est un post gros coups de gueule perso, donc d'intérêt moyen pour la plupart des gens.

Aujourd'hui, engueulade avec ma mère, youpi.
J'ai osé lui dire que j'avais plus envie de faire kinésithérapeute que médecin.
Alors évidemment, j'ai eut droit de me faire insulter, traiter de paresseuse, d'entendre dire que je manquais de courage, que parce que pour la première fois de ma vie j'étais confrontée à la difficulté je baissais les bras... Mais oui!
Bien sûr, je suis une fainéante. J'ai quand même été 413 sur 1403, et même 1450 en septembre. Alors ok, je ne suis peut être pas dans les deux cent premiers, je n'aurai peut être pas mon concours de médecine cette année, du premier coup, mais j'estime que ce n'est pas si mal!
J'estime que l'on ne peut pas dire que je suis une fainéante, je me suis toujours décarcassée pour satisfaire mes parents, j'ai fait S, j'ai eut mon bac S avec la mention très bien comme ils le voulaient quand j'étais petite, je me suis inscrite en première année de médecine et j'ai fini 413 au premier semestre. Je me suis toujours donnée du mal pour ne pas les décevoir et pour réussir ce que j'entreprenais. Et pour une fois que je ne veux pas faire ce que mes parents veulent que je fasse, je m'en prends plein la gueule. C'est limite si on aurait pu douter qu'elle me connaissais vu les énormités qu'elle me sortait. Et limite si elle ne savait pas que moi, je la connaissais bien.
Je sais très bien pourquoi elle ne veut pas que je fasse kiné (même si elle même ne se l'avouera sans doute pas): parce que ce n'est pas assez bien pour moi. Parce que ça le décevrait, que je fasse autre chose que des études d'au moins 10 ans pour passer ma vie à stresser comme une malade parce que ça signifierait pour moi finir comme ma mère. Elle a des amies kiné, c'est très bien pour elles, mais ça n'est pas assez bien pour ma mère, puisque je représentais le dernier "espoir" pour mes parents d'avoir un enfant qui fasse médecine comme eux.
Mais je ne suis pas eux.
Elle ose me sortir que tout ce que je veux c'est passer a vie avec un bonhomme à côté de moi, me comparant ainsi à une espèce de grosse baufe dont les seules ambitions dans la vie sont de fonder une famille avec un homme que je servirais en épouse docile... ah non, désolée, ça c'est sa vie, pas la mienne. Excepté l'a raté aussi, puisqu'elle n'a rien d'une bonne épouse, qu'elle a raté sa vie artistique, puisque ses sculptures n'intéressent personne et encombrent la maison, et surtout que ça ne l'intéresse même plus elle même. Qu'elle a raté sa vie de mère puisque ses trois enfants sont des malades mentaux, et qu'elle n'es pas non plus une grande carriériste... Elle vit sa vie de patachonne, se morfond dans son bordel, fait une dépression un jour sur deux de sa vie, n'est satisfaite par aucun aspect de sa vie... Non, je ne veux pas de ça.
Et je ne veux pas non plus finir comme mon père, en parfait stressé, à deux doigt de faire un ulcère en permanence, stressé sur mon travail, sur ma famille, sur les dépenses de mon ménage... Une bête de travail qui, lorsqu'il quitte son job de médecin, épouse celui de banquier domestique et fait presque toutes les tâches domestiques parce qu'il a épousé une hystérique dépressive qui ne l'aime même pas en tant qu'époux.

Non, je ne veux pas de leur vie. Je suis peut être cruelle, mais on n'a pas été tendre avec moi non plus aujourd'hui.

Pourquoi mon frère et ma soeur pourraient-ils faire ce qu'ils veulent de leur vie, et moi, pas?
Même si c'est vrai que mon frère aussi a eut droit à des critiques pour n'avoir pas choisi médecine alors qu'il en avait les "capacités" (ça ne lui collait vraiment pas... si on avait voulu le faire se suicider, peut être, je ne vois pas mon frère médecin, il est assez torturé comme ça). Et jusqu'à ce qu'il trouve enfin un travail après ses études de commerce, s'est fait taxé d'avoir arrêté trop tôt ses études, voir de ne pas avoir fait les bonnes.
Ma soeur, quant à elle, s'est fait coller une étiquette "fainéante" à vie pour n'avoir jamais été bonne en maths, n'avoir pas fait S, et avoir choisi une fac de droit sans être aller jusqu'à devenir notaire. De mon point de vue, c'est une fainéante, mais pas tellement pour ses études, plus pour son caractère en général. Mais ça c'est une autre histoire.

Je n'ai pas tant envie que ça de faire kiné, mais je n'ai pas envie de faire médecine pour mes parents. Et tant que je les sentirais derrière moi, à me surveiller, à me faire des remarques ou à les dire à demi-mots, tant que je les sentirai angoisser que je n'y arrive pas, j'aurai l'impression qu'on me pousse à faire médecine, et pas que je le fais pour moi.
Qui plus est, même si c'est peut être de la fainéantise, je ne suis pas certaine d'avoir envie de finir mes études à trente ans...

Ma mère qui me sort que je ne devrais pas me poser de questions... AH AH AH.
Oui, effectivement, aucun dictateur n'a envie que son peuple ne se pose trop de questions sur ce qu'il le force à faire.
La comparaison peut paraître exagérée mais c'est exactement le même fonctionnement.
Mieux vaut pour elle que je ne me pose pas trop de question sur qui dirige réellement ma vie. Je n'ai que dix-neuf ans, je ne suis pas prêtre pour l'indépendance, mais qu'est ce que ça me soule de devoir supporter tant d'hypocrisie... Elle se ment même à elle même.
Elle se dresse d'elle même un portrait de victime au grand coeur, victime d'un père pervers et d'une même au moins tout autant perverse, victime du sort, victime d'elle même, victime de son passé, mais qui malgré tout va chercher à aider les autres, par son métier et par ses passe-temps... 
Sauf qu'on ne peut tirer aucune reconnaissance à juste exercer son métier, on l'a choisit, ce n'est pas un sacrifice.
Quant à ses grâces qu'elle distribue à qui mieux mieux... Ma mère fait du racisme, disons, de la discrimination positive, car étrangement, ses sentiments et ses aides vont toujours pour les noirs, et plus particulièrement les sénégalais... Par contre, pour sa famille, elle est bien moins là. Elle me fait penser à ces grandes dames d'autrefois, riches, qui aidaient les autres pour se donner bonne conscience, en ne s'avouant jamais que secrètement, elles les méprisaient. Et qui, dans le même temps, adoraient l'exotisme des gens venues de pays étrangers... Un petit singe pour la distraction de madame, blonde aux yeux verts et d'origine flamande. Comme c'est excitant, de s'acoquiner avec la racaille!
(j'exprime ici non pas mon opinion des gens venant de pays africains, mais l'impression que me fait ma mère).

Qu'elle ait été une victime, certes, je le reconnais volontiers et sincèrement, ça me met toujours en colère contre ses parents. Mais elle zappe assez facilement son côté bourreau avec ses propres enfants, comme elle nous a à tous volé notre enfance  parce qu'elle même n'en avait jamais eut.
Mais bon, assez ressassé ma propre enfance.
Tout ça pour dire, je trouve mes parents tellement hypocrites que ça me dégoute.

Et la raison pour laquelle je suis attirée par les études de kiné, c'est bien parce qu'elles sont courtes, mais pas par fainéantise mais pour obtenir mon autonomie plus tôt, afin de leur échapper.
Pour échapper à cette famille que je ne supporte plus, pour ne plus voir ni ma mère ni ma soeur, que je ne peux pas voir sans souffrir pour la première, que je déteste pour la seconde et pour ne plus dépendre de mon père, pour ne plus avoir rien à leur devoir, pour ne plus me sentir coupable et redevable, pour ne plus pouvoir faire  l'objet de ce chantage affectif qui revient sans cesse. Pour ne plus éprouver de culpabilité à chaque fois que je ne fais pas ce que l'on veux que je fasse (c'est à dire que je finis toujours par faire ce qu'on veut que je fasse).

Bref... Sinon, autre sujet, autre coup de gueule, la puérilité de certaines personnes m'étonnera toujours.
Lorsque j'apprends que la meilleure amie de l'un de mes amis n'est pas venu à l'anniversaire de ce dernier juste parce que ma petite bande et moi même étions invités et que l'on ne peut pas blairer l'une de ses amies, anciennement l'un de mes meilleurs amies (pas trop dur à suivre?) ça me rend limite malade... Comment peut-on être aussi puéril et stupide?
Je veux dire, au pire, on ne se parle pas et puis c'est tout, pas de quoi en faire un plat.
Surtout quand je vois que mon ancienne amie en question joue les martyre depuis des mois parce que ses parents s'engueulent...
Ok, c'est dur, mais t'es grande, tu vas t'en remettre. Certaines personnes se complaisent particulièrement dans leur malheur. On gueule un bon coup, on crie, on se défoule sur son blog ou son journal intime (chacun ses armes) de temps en temps, au pire on va courir ou on frappe dans un oreiller, et puis basta, on fait pas chier les autres avec ses problèmes.
On a été amies pendant des années elle et moi, et que je sache, je ne suis jamais allée pleurer dans ses basques, parce que pour elle, je cite "t'as pas de raison d'être triste, t'es riche!"... Comme elle même aurait dit à un époque "OMG!". Je passe sur la pertinence de cette remarque, puisque tout le monde connaît bien l'adage "l'argent en fait pas le bonheur". Même s'il y est assez indissociable, avoir de l'argent est une condition souvent nécessaire mais jamais suffisante pour être heureux. Croire le contraire, c'est se tromper lourdement sur les besoins fondamentaux d'un être humain. Bref...

Tout ça pour dire que lorsque j'ai appris cette histoire ce matin, ça m'a scotché tant je ne pensais pas que ces filles pouvaient faire preuve d'autant d'immaturité (et d'absurdité, elles sacrifie l'un de leur amis pour une autre... si l'autre n'est pas capable de comprendre l'importance d'un anniversaire pour celui qui l'organise, c'est qu'elle est sacrément égocentrique!).

Bon, voilà, séquence défoulage terminée pour aujourd'hui, ça va déjà un peu mieux.

Bonne journée!



Vendredi 28 septembre 2012 à 17:56

Bonjour



Ca fait maintenant presque trois semaines que j'ai fait ma rentrée en PACES, et je dois dire que c'est un peu dur: je bosse plus que je n'ai jamais bossé, au moins six heures tous les après-midi à la maison, en plus des cours du matin, sans parler des weekends que je passe plus à réviser qu'autre chose.
Lundi, ce sera ma première colle, j'espère que mon classement ne sera pas trop mauvais (si possible, dans les 500 premiers, ce serait déjà ça) mais même si ce n'était pas le cas, il ne faut pas que je me décourage. Je suis là pour en chier.
Ce qui me fait peur, c'est qu'est ce que je vais faire si je n'y arrive pas?
Je me suis toujours dit que je serai soit médecin, soit vétérinaire, j'ai renoncé à cette dernière option pour la première, et si je ne l'emporte pas, je n'aurai ni l'un ni l'autre. Alors je ferai quoi? Qu'est ce que je veux faire? Est-ce que ce choix était vraiment celui que je voulais faire, ou celui de mes parents, qui a déteint sur moi parce que je cherche toujours, pour une raison obscure, à leur plaire?
Je ne sais pas trop. Globalement, toutes les matières sont intéressantes, il n'y a rien qui m'ennuie, contrairement à certaines matières du lycée (la pire que j'ai jamais eut ayant été la MPI en seconde, j'avais toujours envie de me défenestrer pendant ces trois heures avec Monsieur 110-D (non, ce n'est pas le numéro de la salle où le cours avait lieu, mais bien ses mensurations de soutien-gorge... Je suis tellement méchante...) à faire quelque chose qui me désintéressait absolument juste parce que ma mère voulait absolument que je le fasse et pensait que je ne pouvais pas aller en S si je ne faisais pas cette option, et elle voulait absolument que j'aille en S.
Avoir des parents qui me rabachent depuis petite ce que je suis capable de faire me donne l'impression que je le fais pas parce que ça m'intéresse mais parce qu'ils e trouveront fainéante et seront déçus si je ne le fais pas. Je ne sais pas si je veux faire médecine parce que je le veux ou parce qu'ils le souhaitent, et ça m'empêche d'avancer, ça me donne l'impression d'être forcée.
L'an dernier j'avais l'impression de travailler beaucoup, et c'est vrai qu'en terme d'heures au lycée en plus des heures à travailler à la maison, ça faisait pas mal, mais en réalité les heures au lycée n'étaient pas forcément, y compris les heures en cours, des heures à travailler. Alors que là, lorsque je bosse, je suis à 100% dedans et donc c'est bien plus fatiguant, et j'ai quand même plus d'heures à travailler (et oui, je trouve pourtant le temps d'écrire ici, ça c'est parce que j'ai de l'avance sur mon planning de l'après-midi, j'ai bien bossé cette semaine du coup les leçons sont juste des révisions ce week end, j'ai juste les maths en retard, mais ça c'est pas grave (oui, mes maths sont mon plus petit coefficient du semestre, seul avantage par rapport à l'an dernier).
En fait, ce qui me fait douter de moi, de mon envie de faire médecine, c'est que lorsque je pense au jour hypothétique où j'apprendrai que j'ai réussi mon concours de médecine, je me dis que je serai contente, mais pas parce que ça signifiera que je serai médecin, mais parce que j'aurai fini cette année de cauchemar (ou ces deux années si ça tourne mal...) et que j'aurais fait ce qu'on attend de moi. Mais alors de quoi ai-je envie?
Je n'en ai aucune idée. Je n'ai aucune envie. Si j'avais su jouer d'un instrument, la musique m'aurait plu, quitte à finir à la rue. Si j'avais su dessiner mieux, les arts peut être. Je sais chanter pas trop mal, gratter vaguement de la guitare, je fais quelques dessins pas trop hideux, mais je n'ai aucun talent hors du commun dans aucune catégorie.
Ecrire? Cette nuit j'ai rêvé que j'avais écrit un texte qui était publié. Oui mais je n'écris plus depuis maintenant plus de deux ans, je n'arrive plus à écrire de poème potable, je n'arrive pas à construire des histoires qui tiennent la route, je m'en désintéresse comme tout me simple dénué d'intérêt au final. Je me dis "j'ai envie d'aller me promener" mais lorsque l'occasion se présente, ça ne me semble plus si intéressant. Je veux dessiner, pareil. Je veux relire un livre, pareil. Je veux jouer à un jeux, pareil. C'est comme si tout me lassait à l'avance. Je fais toujours plus d'acné, à peine endiguée par ces fichus antibiotiques, je crois que je suis malheureuse. Mais j'ai du mal à savoir pourquoi. Je ne me sens pas bien, non, ça c'est clair, je pleure comme une madeleine encore et encore, j'ai des maux de crâne à n'en plus finir (mais ça c'est aussi les règles), je dors mal, je fais des cauchemars, je suis tellement sur les nerfs que quand vient le soir ma propre ombre me fait frémir, et dans le noir c'est l'angoisse absolue, j'ai un mal de chien à me persuader qu'il n'y a pas de monstres autours de mon lit.
Toute la matinée, des souvenirs d'enfance me sont revenus pendant que je prenais les cours, de manière presque inconsciente, une partie de mon esprit divaguant sans que je puisse la retenir tandis que ma partie consciente était pourtant concentrée sur ce que j'écrivais, et réalisait par épisodes ce que l'autre partie tentait de me dire: des souvenirs de petite enfance, tous, avant mes sept ans, chez mes grands-parents, et lorsque ma mère, ma soeur et moi étions parties acheter des décors en cartons pour la première fête d'anniversaire que ma soeur tenait dans le garage, fête à laquelle il y avait ma voisine Caroline avec laquelle j'avais dansé, la seule personne que je connaissais - à l'époque ma soeur supportais que je sois dans ses pates. (après durant son adolescence, ça a été différent). Oui, mes souvenirs remontent par flash d'images ou par petites séquences de vidéos, sans franchement d'ordre logiques: je me souviens de certaines scènes anodines comme celles ci, et pas d'autres qui auraient pourtant pu me marquer plus, comme la plus part des mes anniversaires d'avant mes 10 ans, que j'ai oublié.
Je ne sais pas si dans le fond, ça n'est pas juste de devoirs m'assumer, grandir et prendre mes responsabilités qui me met dans tous mes états. Je ne sais pas ce qui me fait me sentir si mal, si c'est la dose colossale de travail, le fait de ne pas savoir si tous mes efforts vont payer, l'environnement familial, mes amis qui me manquent, la peur de l'inconnu, la peur de me tromper, la peur de rater ma vie, ou autre chose, ou tout ça en même temps. Ce que je sais c'est que tout ça ne m'amuse pas, au sens propre du terme: je m'ennuie, si rien n'est chiant, rien n'est passionnant non plus dans tout ce que je vois.... Mais je ne sais pas si quoi que ce soit peut encore me sembler passionnant. Désolée, j'ai beau faire, rien de tout ce qui soit ne me semble passionnant, tout me lasse pas avance, rien que d'y penser.
J'ai beau trouver le paysage jolis sous le soleil, je n'ai pas envie d'aller m'y promener.
C'est un peu comme les matins où je me lève en ayant très faim sans rien avoir envie de manger du tout.
J'ai une faim de vivre absolue, de faire des choix, d'être heureuse, de trouver ma place, mais rien ne me fais envie.
Et je me sens morte à travailler toute la journée, quand je vois et j'entends ma famille vivre sa vie comme si de rien n'était, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'enterré vivant qui écouterait ses proches piqueniquer juste au dessus de lui.
De la même manière que je me suis mise à pleurer dimanche dernier après être allée me promener avec l'homme que j'aime pour quelques minutes, et que j'ai dû retourner à mes révisions en suite: j'avais l'impression de passer à côté de tout ce que j'aime, le soleil, les derniers papillons de l'année, l'automne, les vignes, et lui, pour du noir, du gris, du bleu sur fond blanc à carreaux, presque des barreaux.
Ca me tue.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/P1010288.jpgJour de pluie, Juin 2010.

Bonne journée.


Mardi 21 août 2012 à 19:39

Bonsoir

J'ai cette chanson qui me trotte dans la tête depuis ce matin, et elle reflète bien ma journée.
Et puis je n'ai pas le courage d'en reparler, j'en ai juste marre.

Donc voici la bête, dommage, impossible de trouver la chanson sur Youtube sans un montage kitch en prime. Bonne soirée.


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