Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Samedi 7 novembre 2009 à 16:11

Sans Supertramp, que le ciel serait gris...
Ca y est, je crois que je suis sur la mauvaise pente.
Je bouffe, je bouffe, je bouffe, j'ai plus envie de rien, j'en viens à vouloir que ce soit lundi pour aller au lycée et me plonger juste dans les cours.
C'est le week end, je ne me donnerais même pas la peine de lui envoyer un sms pour savoir ce qu'il fait demain.
Je sais déjà qu'il ne pourra pas venir.
La surprise, maintenant, c'est lorsque je peux le voir.
Et j'avoue, oui, quand je le vois...je ne sais plus quoi lui dire.
Je l'aime, mais je ne m'aime plus. Alors c'est difficile, parce que tout ce qui me vient en tête me semble ou stupide, ou dépressif.
Peut être parce que je ne sais être que l'un ou l'autre.
Pourtant non, je sais que je peut être plus.
Mais ça demande des efforts, et, là, en ce moment, j'avoue, des efforts, je n'en fais plus.
J'ai plus envie de rien, mis à part de bouffer, je ne m'aime plus, je me trouve juste molle, vaine, stupide, triste, mais merde!
Dégoutante.
J'attends avec impatience ce foutu rendez vous chez le docteur, après lequel je n'aurais plus le choix. Adieu mes repas de chocolat, bonbons, gâteaux, bonjour yaourts 0%, biscottes, légumes, poisson, froid, ventre qui gargouille, rêves, ou plutôt cauchemars de bouffe, fatigue...
Ouais, les régimes c'est pas la joie. mais là je ne contrôle plus rien.
Je mange alors que je veux pas, je mange trop et je mange n'importe quoi.
Comme si manger était devenu la seule chose qui me fasse sentir vivante, et pour cause, le temps pourris et la nuit qui tombe tôt m'empêchent de courir.
Et je ne vois mon petit ami que pour l'entendre parler de final fantasy XII avec mes amies et de ses cours.
Je ne suis pas malheureuse.
Je ne suis juste pas heureuse.
J'essaye de combler avec mes excès habituels, et je suis plus lourde et plus stupide que jamais.
Parce que oui, jouer les connes me rassure, me fais croire que je suis conne et que la vie ce n'est rien de plus que ça, des conneries.
Mais la vie c'est pas des conneries, et on n'en a qu'une.
Panique.
J'étouffe.
Je bouffe.
Admirez un peu l'artiste.

Je voudrais trouver une autre chose sur laquelle décharger tout ça, tout ce mal être, que la bouffe, mais je n'ai même plus d'inspirations et dessins et poèmes sont juste...moches.
Je vais peut être quand même enfiler un survêtement.
Oui. Et puis je vais...
Courir.

PS: Je sais, j'avais dit que je faisais une pause. Mais en fait, j'avais vraiment besoin d'écrire ici. Pas juste envie. Besoin. Comme la bouffe, en fait. Je pense que je suis quelqu'un de très dépendant, en fait.

Alors quoi?
Et bien...Bonne journée.

Mercredi 28 octobre 2009 à 21:10

Je veux changer, je ne trouve pas la force.
Je tente de me priver, de me restreindre, je ne trouve pas la force.
Peut être parce que, au fond, je ne le veux pas. Je m'aime bien moi. Je suis bien, moi.
Mais je voudrais que les autres m'aiment aussi, et ça c'est moins facile.
J'ai l'impression que il n'y a qu'en perdant du poids qu'enfin je me sentirais acceptée, à l'aise. C'est évidement un mensonge. Mais j'en suis persuadée toutefois. Parce que ma mère ne mange plus rien et me dit qu'elle voudrait que je sois anorexique, oui, mais aussi parce que lui est si maigre, et parce que mes amies semblent attirées par tout ce qui est mince et beau.

Je veux juste sourire, ne plus me plaindre, ne plus pleurer, ne plus me faire de films, ne plus me pauser de questions, juste sourire.

Je ne suis pas malheureuse. Je suis juste  lasse d'être moi, en ce moment.
J'aimerais être fine, dans tous les sens du terme, être rousse, être belle.
Mais je suis lourde, dans tous les sens du terme, je suis de couleur de cheveux non identifiée (pas brun, pas blond, pas roux), et je ne me trouve plus belle. Je ne m'aime plus.
Autrefois, oui, je me suis aimée.
Mais maintenant, j'en ai assez, assez de voir tous les matins le même visage dans le miroir, le même poids sur la balance, les même crèmes anti-acnéiques sur ma coiffeuse.
J'en ai assez d'être moi.
Je voudrais m'aimer.
Mais je n'y arrive plus. 
C'est méchant, et je m'en veux d'être aussi sadique envers moi même, mais je ne supporte plus ce corps.
Et en même temps, je n'arrive pas à le changer, je n'arrive pas à le priver de cette foutue bouffe, cette chose dont il s'emplie encore et encore car mon esprit en a besoin pour tenir le coup.

"Le trop de quelque chose est en fait le manque de quelque chose".
Je ne sais plus de qui.

Mon trop de bouffe, mon trop de rire, mon trop de larmes, mon trop de paroles, mon trop d'inepties, toutes mes excès, je sais bien d'où ils viennent. De l'ennui, de la déception, de l'incertitude. Je me sens frustrée, et du coup je manque de confiance en moi, et du coup j'en fais trop.
Et trop c'est trop, même pour moi, et je ne me supporte plus, je voudrais me débarrasser de ce trop.

Il n'y a que quand il est là.
Je cesse alors de me faire du mal. Parce que dans ses yeux, je me sens bien.
Le vide en moi est alors comblé, et la nourriture me laisse tout à fait indifférente.

Me serrer sur son coeur, l'entendre battre, juste trois coups, juste pour moi.
Rien que pour moi.

Mon crétin à moi.
"Oui mais un gentil crétin".
Ouais.
"Et puis il parait que les crétins sont beaucoup plus aimés que la moyenne".
Ouais.
M'en fout. T'es un crétin. Mais malheureusement, je suis encore plus crétine.

Parce que je ne dis rien. Parce que je ne sais pas t'en vouloir.
Je ne sais que m'en vouloir.
Enfin...

Et je suis lâche, aussi.

Pourquoi est ce que je n'arrive pas à être juste heureuse?

Jamais contente.










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