Sinon, mes hormones travaillent, je pensent. Disons seulement qu'il y a des moments comme ça où j'ai envie de lui sauter dessus.
D'ailleurs, pas que sur lui...
Ah zut, je viens de me rendre compte que j'ai écrit "irelande" dans le post au dessous...heumm bien suuur Irelande...Deux fois qui plus est...ouch. Du franglish sans doute, entre Irlande et "Ireland".
Ma journée portes ouvertes s'est bien passée, mise à part que je ne suis pas restée toute la journée, une amie m'ayant un peu trop énervé, j'ai donc du rentrer pour aller courir et éviter de lui mettre une tarte. La même que celle qui a fait l'affiche. Disons que je ne pouvais pas en placer une, et que quand j'osais quand même le faire, j'avais droit à son regard à la "pauvre conne", que je ne peux plus supporter au bout de six mois dans la même classe. J'avais oublié comme c'était pénible.
En fait non, je n'avais pas oublié, simplement j'avais espéré que je garderais mon sang froid une année.
Mais je risque de devoir la supporter encore deux ans, alors bon, on souffle et on serre les fesses. Il y a des amies comme ça qu'on aime beaucoup, mais qu'on aurait rien contre voir un peu moins.
Et j'avoue que je ne suis pas facile à vivre en ce moment non plus...et même pas qu'en ce moment.
Les amies de monsieur me sont de plus en plus simpathiques. Je ne dis pas que j'irais passer ma vie avec eux, mais ils me font un peu moins peur...Ou peut être ai je un peu plus de courage qu'en début d'année. Maintenant, ce que je veux, je le prend, et puis basta, tant pis si ça plait pas.
La vie est courte, et j'ai pas envie de la passer à faire des courbettes et des ronds de jambes à des gens qui n'auront pas une once de pitié pour moi au moindre faux pas.
Ce matin, j'ai un peu pété un cable, et pleuré en cours de maths. Je n'avais pas pété de cable au lycée depuis janvier, je me disais aussi que c'était trop beau. Mais bon, je me suis reprise et j'ai fait comme si de rien. La fatigue, les médicaments, le vent qu'il m'a foutu, aussi, j'avoue.
Enfin, j'ai trouvé les paroles d'une ballade irlandaise que j'écoute depuis plusieurs années, alors je suis contente, et je vais demander à ma prof de chant si il a moyen de l'étudier:
The Fields of Anthery
By a lonely prison wall, I heard a young girl calling
"Michael, they have taken you away
For you stole Trevelyan's corn
So the young might see the morn'
Now a prison ship lies waiting in the bay"
Low lie the fields of Athenry
Where once we watched the small free birds fly
Our love was on the wing
We had dreams and songs to sing
It's so lonely 'round the fields of Athenry
By a lonely prison wall, I heard a young man calling
"Nothing matters, Mary, when you're free
Against the famine and the crown
I rebelled, they cut me down
Now you must raise our child with dignity"
Low lie the fields of Athenry
Where once we watched the small free birds fly
Our love was on the wing
We had dreams and songs to sing
It's so lonely 'round the fields of Athenry
By a lonely harbour wall, she watched the last star falling
As the prison ship sailed out against the sky
For she'll live in hope and pray for her love in Botany Bay
It's so lonely 'round the fields of Athenry
Low lie the fields of Athenry
Where once we watched the small free birds fly
Our love was on the wing
We had dreams and songs to sing
It's so lonely 'round the fields of Athenry
Je finirais simplement par dire que je l'ai vu joué pour la première fois samedi matin, au théâtre "En attendant Godot" si je ne m'abuse, car il m'a semblé que c'était ça, et que ça m'a passé mes regrets de n'avoir pas fait théâtre.
Ah, et je veux un gosse.
Ca aussi ça doit être du aux hormonnes... Il parait que c'est normal. Mais enfin, seize ans, chères hormones, c'est un peu tôt, vous ne trouvez pas?
Sur ce, brossage de dents, enfourchage de vélo et voy a cantar.