Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Samedi 6 octobre 2012 à 22:00

Bonsoir!

Ca fait un mois que je suis en PACES maintenant (oui, je compte les semaines, et je vais peut être commencer tous mes posts de l'année comme ça, un peu comme un prisonnier...) et ça va mieux que la semaine dernière: j'ai eut 22/60 à ma première colle de chimie biochimie, ce qui n'est pas beaucoup mais qui reste honorable, me plaçant avec 45 autres personnes au rang de 405ème sur 1500.
J'essaie de déstresser en me disant qu'au pire, je ferai autre chose et puis c'est tout, mais ça n'empêche que je veux réussir mon année et je travaille dur. Simplement j'essaie de ne pas me rendre malade: je me ménage des pauses et je ne force pas quand ça ne va plus et que je suis au bord de la grosse crise.

J'aimerais juste une chose: cesser de faire de l'acné. Ca m'énerve!
D'autant plus que je passe mes matinées à côté d'une fille qui a des jambes interminables, une silhouette qui n'a rien à envier à personne, une peau parfaite et un visage adorable, si elle n'était pas l'une de mes meilleures amies... je pense que je lui en voudrais. Beaucoup.
(moi à côté: petite, ronde, le visage couvert de boutons... pitié).

Le problème, c'est que mon antidépresseur de choix, la seule chose qui me permette de supporter le rythme des cours et révisions interminables... c'est les sucreries. Le chocolat et les tictacs. Surtout les tictacs (je m'en suis fait environ douze grosses boîtes cette semaine, au moins), et je peux m'avaler une tablette de 200 grammes de chocolat Milka au caramel en une fois. Rien qu'aujourd'hui pour mon après-midi de révisions de biocel j'ai "absorbé" 150g de tictacs et 200 grammes de chocolat... Le pire c'est qu'en dehors de ça, je mange plutôt équilibré.
Je ne sais plus quoi faire. Je sais que c'est assez  commun comme manière de canaliser le stress, mon père fait pareil. Mais il n'empêche que la plus part des gens ne font pas ça. Pourquoi est-ce qu'à la moindre contrariété, je mange?

Peut être pour "prendre des forces" ou bien pour que la sensation de manger mette à distance le malêtre.
Peut être pour faire quelque chose qui me rattache à la vie vraie, et pas juste à un tas de données abstraites à intégrer (j'apprends des tonnes et des tonnes de choses sur des organites qui, bien qu'ils soient présents dans toutes mes cellules, sont absolument inimaginables à quiconque ne les a pas vu avec un microscope électronique... c'est à dire la très grande majorité des gens, moi comprise). Me rattacher à des sensations, au toucher, à l'odeur, au gout... M'emplir de vie parce que je me sens vide...

Mais ce que je ne comprends pas, c'est que systématiquement, il faut que je finisse le paquet. Si je n'ai pas finit tout ce que j'ai, je ne me sens pas bien, je ne peux pas penser à autre chose. C'est peut être lié à mes tocs, je ne sais pas.

J'en reviens toujours au même stade: je devrais consulter un psy. Mais c'est pas en ce moment que j'aurais le temps. Trop de choses à faire.

Enfin bon, je viens me plaindre ici pour ne pas le faire face aux autres, en espérant que je cesse de manger pour me calmer (mais c'est plus rapide qu'une séance de yoga, et on peut le faire en travaillant...)

Bon, il est l'heure de dormir.

Bonne nuit!

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