Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Dimanche 15 novembre 2009 à 15:30

Overdose de stress.
Je crois que le lycée me pourris la vie. Je ne suis qu'en seconde, et j'en ait déjà marre.
L'an dernier, je prenais du plaisir à aller en cours, et mis à part le fait de se lever tôt, j'aimais les jours de collège.
Cette nuit, je me suis réveillée en pleurant pour avoir rêvé que je ne comprenais rien à un cours de mathématiques.
Puis j'ai pleuré de plus belle en comprenant que le lycée me faisait péter les plombs.
Pourtant, mes résultats sont bons, mais pas aussi bons que l'an dernier, forcément, et ça me pourris la vie.
Et je remarque que le lycée est devenu mon principal sujet de conversation.
Le seul, d'ailleurs, que j'aborde avec mon petit ami, maintenant. Je ne le vois que pour qu'on se parle de lycée ou de nos amis respectifs. Ou à la rigueur des cauchemars qu'on a fait.

Je dois reconnaître un truc, au moins, c'est que je ne m'ennuie plus en cours. Ca non. Je m'accroche de toutes mes forces pour suivre le courant.
Non. Je ne veux pas suivre le courant. je veux le devancer, comme je le faisais l'an dernier. Mais ce n'est guère possible, mise à part en français, à la rigueur, ou j'ai encore une longueur d'avance la plus part du temps.


Bref, parlons d'autre chose que du lycée, déjà que j'y passe mes journées et mes nuits...TT

Pour Noël, je voudrais:
_Des bottes marron pour remplacer les miennes qui sont en train de pousser le chant du cygne
_Une nouvelle cage pour mon lapin pour les même raisons que mes bottes
_Un autre CD d'Omnia.
_Du courage
_De la patience
_De la volonté
_De l'espoir.

Malheureusement, personne d'autre que moi ne pourra m'offrir les quatre dernières choses citées sur ma liste, puisque ce ne sont pas des objets.

Je suis désolée, je n'ai pas trop la fibre créative aujourd'hui. Enfin, si, mais plus pour dessiner que pour écrire.
j'ai des périodes comme ça où je suis incapable d'écrire mais où je passe mon temps à dessiner, et vice versa. Et puis il y a ces périodes où je n'arrive à faire ni l'un ni l'autre et où je ne suis bien qu'avec ma guitare, même si je suis loin d'être une virtuose.
C'est juste que ça me soulage de gratter les cordes et de créer une mélodie que me plaise avec les quelques accords de ma connaissance.
A défaut de crier, pour ne pas en faire trop, à défaut de chanter, parce que mon frère le supporte mal, je peux au moins faire ça.

En ce moment, dès que je mange quelque chose, j'ai droit à des reproches.
Je suis tressée, donc je compense, c'est chez moi un réflexe: dès que j'ai du travail, je mange, dès que je suis fatiguée, je mange, dès que je suis triste, je mange. C'est une manière pour moi de puiser des forces, du courage, avant d'affronter quelque chose que je n'aime pas (d'où de solides petits déjeuner les matins de cours, surtout le jeudi, des déjeuners  tout aussi solides le lundi, jeudi et vendredi, et des goûters assez riches les après-midi de travail).
Mon frère et ma mère s'y mettent à deux, et je sais qu'ils ont raison, mais il ne comprennent pas que c'est mon seul point d'ancrage. La seule chose que je domine. La seule chose qui me donne du réconfort physique, qui m'emplisse de quelque chose, parce que je me sens vide.
la nourriture, c'est une amie, c'est les bras qui me consolent, c'est le contact qui me fait sentir vivante.
Lorsque je vais bien, je mange peu.
Lorsque je vais mal, je mange beaucoup, et plus je mange, plus je me sens mal, parce que la nourriture est une amie perverse.
Elle me console, mais en même temps, elle me dit que je suis lâche, que je ne devrais plus avoir besoin d'elle. Elle me soumet à elle.
Le sucre. Je n'aime que ça. Le sucre. Lorsqu'il n'y a rien de sucré à la maison, je suis frustrée, mal, mal, mais au bout d'un temps, je me résigne. Lorsque je sais qu'on a quelque chose de bon, je me sens bien, même sans en manger. Et en même temps, je ne vais penser qu'à ça, et en manger jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, avec une obsession: finir le paquet, m'emplir jusqu'à exploser.

C'est d'ailleurs pour ça que je sais que je ne toucherais jamais à la cigarette ni à quelque drogue que ce soit. Je suis facilement réduite en esclavage, non pas par les autres, mais par moi même. Et je sais que je suis ma pire ennemie.

Sur ces mots joyeux, je vous laisse.

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