Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Mardi 15 octobre 2013 à 20:46

Bonsoir

Ce soir, désolée, post un peu déprimé... A vrai dire, si je me demandais de quoi parler au psy jeudi soir, maintenant je sais.
De ma tendance compulsive à l'hyperphagie...

Ce soir, j'ai avalé: un demi fromage, une soupe au potiron. Jusqu'ici ça peut aller, bien que le demi-fromage soit déjà excessif pour un repas normal. Ajoutez y 100 g de chocolat et un paquet de huit cookies au chocolat au lait et cranberries, plus le fait que j'ai mangé une bonne grosse assiette de boudin/fritte à midi, ainsi qu'une bonne part de brioche au petit-déjeuner, et que mes autres journées sont  à peu près semblables sur le plan calorique... et vous aurez la cause de mon désespoir. Je sais que je n'en suis pas au point de certaines personnes qui avalent des quantités astronomiques de nourriture en peu de temps, mais je sais aussi ce dont je suis capable. Ce qui m'effraie, c'est que je n'ai aucun contrôle.
Je me dis "un cookies, c'est tout" et je mange tout le paquet, tout neuf, aller-retour par aller-retour à la cuisine, puis embraquant tout le paquet devant la télé.
Oui parce qu'évidemment, c'est toujours devant cette saloperie de télé que je mange le plus. Je la hais. En fait je me hais de tant de paresse et de mollesse.
Dans ces cas là il y a quelque chose en moi qui cède, comme si je recherchais cette sensation si désagréable de gonflement, l'estomac près à éclater, le ventre rond comme celui d'une femme enceinte.
Et après je me sens si mal... J'ai voulu faire un peu de danse pour compenser, mais j'avais bien trop manger pour bouger correctement.

Bref, j'avoue que je me sens assez fatiguée. J'espérais que l'endocrino me mettrait au régime, ce qui pourrait fonctionner (je suis bien plus motivé si je suis "obligée" par une voie extérieure, à perdre du poids, que si je tente seule et que mon père achète des choses sucrées...), mais il n'en a rien fait, arguant que mon IMC à 27 n'est "pas catastrophique". Oui, sauf que je suis déjà en surpoids (et donc "grosse"), et si je me laisse aller, je sais très bien que je suis parfaitement capable de finir en obésité. C'est à se taper la tête contre les murs.

J'ai besoin de manger pour tenir le coup face à la PACES, face à ma vie de manière générale...
Pourtant une bonne part de moi a vraiment envie de perdre du poids. 
Une autre partie aime se voir grossir comme si elle pouvait s'isoler complètement du monde extérieur. Manger pour "prendre des forces" face au monde.
Je me sens prisonnière de moi même et j'ai envie de hurler d'exaspération. 
Non seulement je n'ai pas perdu le poids que j'ai pris l'an dernier, mais en plus je continue à en prendre.

Quand je vois le chocolat ou les gâteaux dans le placard, je suis à la fois soulagée qu'il y en ait pour "prendre des forces" et horrifiée qu'il y en ait parce que je sais comment ça va se passer...
Je vois les photos de moi et je suis partagée. D'un côté, mis à part l'acné, j'aime mon visage et j'aime mes cheveux, et ma forme générale n'est pas mal.

D'un autre côté, je vois mes boutons d'acné et ma largeur, la mollesse de mon corps et j'ai envie de me cacher tellement j'ai honte.

Je déteste ne pas avoir le contrôle.

Et il est indéniable que je perds complètement pieds face à la nourriture. Je ne sais pas me contrôler.


Le pire, c'est que ça ne m'empêche pas d'espérer mincir. Tous les soirs, je culpabilise et je me fustige: pas assez bossé, trop mangé..
Et je me promets que demain, décidé, coute que coute, je ne mange pas de cochonnerie, et je vais faire une demie heure de marche.
Et je retombe dans le même schéma le lendemain... Je finis par me demander sérieusement si je n'apprécierais pas ce comportement vicieux.
Je n'ai pas de poids "de forme", je passe mon temps à monter et descendre. Malheureusement depuis un an, je ne fais que monter.

Au point que j'envisage de faire à nouveau le régime Dukan, qui m'a fait tant de mal. Parce qu'au moins j'avais minci.
L'autre solution serait "ne plus manger du tout", mais je sais que mes nerfs ont besoin de la nourriture.

Et surtout, j'ai peur que si je commence à ne plus manger, je perdre encore tout contrôle et toute mesure et bascule dans l'excès inverse, et ça, même pour tout l'or du monde, même pour dix kilos en moins, je n'en veux pas. Je ne veux pas, jamais, surtout pas, devenir anorexique.
Pour moi, maigreur = proximité de la mort = même pas en rêve.
Peut être est-ce une piste à mon problème?



Par uineniel le Mercredi 16 octobre 2013 à 8:06
Aucun régime ne sera efficace si tu ne travailles pas d'abord sur le trouble psy qui t'amène à cette hyperphagie. Et certainement pas Dukan! Tu vas sûrement perdre, mais tout reprendre + un extra! Plein de médecins ont tiré la sonnette d'alarme à propos de ce "régime". A la rigueur je te conseillerais de voir ce site qui n'est pas mal: http://www.no-regime.com/
Bon courage!
Par Giftine le Mercredi 16 octobre 2013 à 22:54
Je fais aussi des crises d'hyperphagie. L'histoire des cookies me parle, je ne sais pas comment font les gens qui les mangent un par un, moi je m'envoie tout le paquet et je retourne dans le placard après...
Sinon, je plussoie complètement uineniel, "aucun régime ne sera efficace tant que tu n'auras pas compris ce qui se passe dans ta tête" + surtout pas Dukan please, ça ruine la santé et après c'est à vie (testé et désapprouvé avec mon ex qui se pourrit la vie avec cette sale idée)
 

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