Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Jeudi 24 septembre 2009 à 20:09



Etre assise dans ce bus, juste être assise à côté de lui. Même pour l'entendre dire des bêtises, même pour qu'il me parle de son DS de maths, même pour quelques minutes courtes comme une vie. Juste être là, près de lui. Juste être vivante. Pour quelques instants, pour quelques minutes, pour une vie.
C'est pour ça que je vis. Pour quelques instants de bonheur. Non?
N'est ce pas ça, le moteur, ce qui nous gorge d'espoir, ce foutu espoir qui nous force à croire?

J'ai passé une bonne journée.
J'ai pris à huit heures, avec une ampoule en plein milieu de la plante de chaque pied, j'ai du prendre le bus seule, debout dans l'allée à manquer de me casser la figure à chaque virage, douée comme je suis, puis marcher en clopinant à cause de mes ampoules, faire trois heures de Mesures Physiques et Informatiques, moi qui hait les logiciels de physique et de maths, puis une heure de module de maths sur l'ordinateur, être à deux doigts d'engueuler le prof parce que j'avais une bouffée de chaleur, puis une heure de maths euro, creuver la dalle parce que je mangeais à 13h, endurer une heure d'espagnol en m'ennuyant ferme parce que la prof ne m'interroge jamais et que la classe est pas motivée, puis avoir encore trois heures de cours dont une heure de physique de 17h à 18h, avec le prof qui part en live dans ses calculs...Ah et j'ai encore cassé la fermeture de mon sac,  et donc je vais devoir prendre mon sac de sixième cinquième pour aller en cours demain...
Mais malgré tout cela, oui, ma journée a été bonne.

Parce que je l'ai vu une fois ce matin, trois fois cet après-midi. Il suffit de ça, pour que je sois heureuse. Pathétique, non?
Peut être. Mais je m'en fiche.
Ca me suffit.
^^

Bref, sinon, je vais présenter un peu mon lycée, puisque j'y passe la plus clair de mon temps.

Il s'agit d'un établissement construit dans le parc d'un château, avec une grande pelouse où se rouler et beaucoup de salles où travailler en regardant les autres se rouler dans la grande pelouse par la fenêtre.
Ahah.
Il y a des profs sympas: la prof d'histoire géo (simplement géniale), la prof d'anglais (parce qu'elle enseigne bien et que j'aime son accent), la prof de français (simplement géniale), le prof de maths(mon prof principal et prof de maths euro, un peu sadique sur les bords).
Il y a des profs profs: la prof de SVT, la prof d'Histoire euro. C'est à dire, on va dans leurs cours, pas à reculons, oui, mais pas avec entrain non plus.
Il y a des profs que je n'aime pas: la prof d'espagnol (me aburroooooo), le prof de sport (une espèce de macho qui se lave pas).
Il y a des profs qui sont...inclassable. Enfin, un prof. Celui de physique chimie MPI. Il est juste...unique? Complètement cinglé?
Disons que c'est difficile à expliquer. On adore avoir cours avec lui et en même temps on déteste.







Mercredi 23 septembre 2009 à 16:17

Certaines personnes pensent que la vie a pour but d'être heureux.
D'autres penses qu'elle est faite pour avoir des gosses.
D'autres croient que nous naissons pour réaliser nos rêves.
Il y a aussi les gens pensant qu'elle doit être dédiée à la foi.
Et puis ceux qui pensent qu'elle n'a aucun sens.
Ou pire encore, que l'aboutissement de la vie, finalement, serait de mourir. Purement et simplement.

Personnellement, je ne penche pour aucune de ces hypothèses. Le sens de ma vie, à moi, c'est de lui en trouver un.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/mersurface.jpg

La vie, c'est comme un toile vierge, c'est l'artiste qui lui donne un sens.


Dimanche 20 septembre 2009 à 11:31

Certains jours ressemblent aux nuits.
On se lève comme on se couche, on se meut comme l'on dort, on réfléchit comme l'on rêve...
Chaque instant semble dénué de sens, et tout ne nous semble qu'une gigantesque hallucination, absurde.
Avec des gens que l'on ne reconnait plus, qui parlent et qu'on n'écoute pas, qui rient et qu'on ne comprend pas.
On semble ne plus être.

Toutefois, les jours et les nuits demeurent différents.
Le jour est trompeur, il nous rassure et nous fait croire que tout ira bien. Il nous fait croire que la raison existe et que les choses ont un sens, il nous fait nous tenir bien et sourire poliment.
La nuit est franche, elle. Elle nous rappelle que rien n'est éternel, que la lumière et le courage s'éteignent, elle fait ressortir toutes ces choses que l'on se cache à soit même comme aux autres, et fait tomber les murs illusoires qui nous séparent du monde extérieur.

Et cela est bien, ou cela est mal. Je ne sais pas.
Je ne crois pas au bien et au mal.






Vendredi 18 septembre 2009 à 20:14



Voici donc un nouveau départ.
Un nouveau blog, une rentrée au lycée, quelques résolutions...Quelques espoirs aussi.
Je n'aime pas les espoirs. Enfin, non, je me corrige. Plutôt: je n'aime pas espérer.
Espérer, c'est le premier pas vers la déception. Mais en même temps, on ne peut pas vivre sans espérer. Paradoxal, non?
Bref, de toute façon, la question n'aurait presque pas lieu de se poser: on ne choisit pas.  On espère ou non. L'espoir ne nous demande pas la permission.

Je vais procéder aux présentations
, parce que, oui, j'aime les présentations. J'aime savoir qui est celui qui me parle. Et par conséquent, je suppose que c'est la même chose pour mes interlocuteurs. Toutefois, une présentation n'est pas une liste exhaustive des caractéristiques d'une personne, et ça, j'y tiens.  Je ne résume pas ma personne. je hais les résumés. C'est vide de toute substance, c'est morne, c'est stupide.

Vous pouvez m'appeler MissPa. Personne ne m'appelle comme ça. Normal. Nouveau départ, nouveau blog, nouveau surnom. Un peu stupide peut être, mais on fait avec les pseudos disponibles sur cowblog.
J'ai quinze ans, sept mois et je ne m'amuse pas à compter les jours. C'est court, quinze ans. C'est long aussi. En quinze ans, on a rien le temps de faire de bien, mais on a le temps de faire tellement de merdes, et d'en voir, et d'en penser.
J'ai un toit où vivre, des amies avec qui rire, un petit ami depuis deux ans, des parents, un frère, une soeur...Un chien, deux chats...un lapin...deux jambes...deux mains...une tête!
Oui oui. Puisque je vous le dit. J'ai même une tête. Et pourtant, c'est pas toujours évident, à première vue.

Je prends des cours de chant, de danse orientale, de guitare, je chante dans un groupe.
J'écris -surtout des poèmes- et lis beaucoup, dessine, cours pour me défouler, fait des gâteaux, les mange...

Je suis une adepte du pessimisme et de l'autodérision, je suis pathétique et je me prends pour Causette. Cynique, aussi. Et très soupe au lait. Et très égocentrique. Et très tarée aussi -TOC depuis toute petite, entre autres. Et jamais eut le courage d'en parler avec quelqu'un d'autre qu'un contact msn que je n'ai vu que trois fois dans ma vie réelle. C'est dur, de s'avouer qu'on disfonctionne. "Sfonctionne". Ah Ah.

Je suis aussi quelqu'un de très généreux, trop sensible et trop naïf, limite niais. J'aime aider les gens. J'aime les faire sourire. Je déteste les voir pleurer. Je suis assez intelligente, mais longue, longue, si longue à la détente. J'ai une conscience atrocement exigente, qui est d'ailleurs l'origine des mes TOC. Mais bref, ça, j'en reparlerai plus tard.

Oui, je vais proffiter de ce blog pour dire tout ce que je n'ose pas dire en général, en faisant en sorte que personne que je connais dans la réalité ne lise ces lignes.
Parce que, oui, je suis aussi lâche.

Tiens, j'ai parlé de résolutions...

Je ne serais jamais "saine" d'esprit. Et je n'en ai pas envie. Et d'ailleurs je ne sais même pas si ça existe...
Mais j'ai l'impression que ma tendance "causette" m'éloigne de plus en plus de ceux que j'aime.  Je pleure pour un oui, pour un non, m'énerve pour rien. Et bah voilà, voilà ma bonne résolution. Apprendre la patience, le calme.
Ne plus me plaindre sans cesse de mon passé, parce que il y a pire et que moi même je me gave.
Ne plus me plaindre non plus de mon présent...bref, faire la guerre au pessimisme qui fait ma vie.

Apprendre à croire en mes espoirs, en moi, en les autres, en la vie.
Et paradoxalement, m'endurcir.





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