Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Mardi 29 décembre 2009 à 10:19

Ecouter Omnia, se laisser bercer par la harpe et la flute,  oublier un instant que la semaine prochaine, à la même heure, je serai en cours.
Et alors? C'est bien, les cours. Je n'ai rien contre les cours.
Non, ce que je n'aime pas, c'est la compétition.
Les notes.
J'aime apprendre. J'aime découvrir. Je n'aime pas la pression des notes.
Il faut toujours plus, plus, et on a toujours moins, moins.
Et on travaille pour notre avenir, et on s'inquiète...
Oui, enfin...Peu importe. C'est ainsi et me plaindre n'y changera rien. Positivons, hein?

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La balance me dit des horreurs et je m'en tape. Je suis bien dans mon corps, et si ça emmerde quelqu'un, qu'il aille au diable.
Je ne me fais plus d'illusions, de toute manière. Je ne serais jamais une de ces filles des magazines. Et alors? Ma vie est elle gâchée pour autant?
Tant que je suis en bonne santé...Le reste, je les emmerde.
Il n'y a pas une beauté, il n'y a pas un type de femme, ou d'homme.
De même que tous les hommes ne sont pas des musclors, toutes les femmes ne sont pas des mannequins lingerie.

J'ai encore du boulot, mais j'avoue, je suis en mode "procrastination".
Je me garde le stress et le boulot pour vendredi, samedi, dimanche.
Pis merde.
Je dis souvent merde, je crois. Sans doute parce que c'est le mot qui définit le mieux mon impression sur le monde.
Merde.
La merde de quelques obscures personnes, dans laquelle on vit et dont on s'alimente. Mmhhh...Bon appétit.
J'arrête là dans les descriptions scatophiles, promis.

Hier, j'ai croisé des amis à lui en ville. Enfin, c'est plutôt eux qui m'ont croisé...j'ai fait un bond de  deux mètres lorsque l'une d'eux m'a dit bonjour dans mon dos.
Si vous voulez me faire cogner contre le plafond, il n'y a rien de mieux: arriver pas derrière. Je suis tellement deux de tension que la moindre perturbation dans mon univers me faire bondir.
Finalement, je ne suis pas resté plus d'une demie heure là bas, je n'avais pas envie d'acheter quoi que ce soit, et je me suis fait soutirer vingt euros par un soit disant muet...Non, je ne suis pas naïve, mais juste très faible.
Enfin, heureusement que je n'ai pas recroisé après, parce que plus le temps passait, plus j'étais en colère contre ma faiblesse. Vingt euros, c'est énorme! C'est un livre, ou un CD. C'est un mois d'argent de poche pour moi, plusieurs pour d'autres. C'est aussi le travail de mes parents...enfin en l'occurence, de mon grand oncle et de ma grande tante.
Bref, je m'en suis voulu d'avoir été aussi faible. Mais je ne sais pas ce qui s'est passé, je me suis retrouvée comme prise en otage, je ne pouvais pas partir, je ne pouvais pas lui rentrer dedans et l'engueuler...je ne pouvais rien faire.
Enfin, c'était la bonne action de l'année, que plus aucun sdf ne s'étonne si je lui passe devant sans rien donner.
Assez.

Sinon, je suis allée courir pour la première fois depuis longtemps, suite à une engueulade particulièrement stupide et violente avec mon frère.
A vue de nez....huit kilomètres? Neuf?
Bien sûr, j'ai marché plusieurs fois, mes points de côté me faisant amèrement regretter ma paresse des dernières semaines.
Mais à la fin, j'étais en mode automatique, et j'aurais bien couru encore deux trois kilomètres si ma mère ne m'avait pas couru après parce qu'il faisait nuit et qu'on me cherchait partout depuis une demie heure.
Et de passer ma journée d'hier à marcher bizarrement....bobo.


Il semble que je fête le nouvel an avec lui et ses ami, cette année.
Bon.
Inqiuète, moi? Pensez vous.
Oui. Bien sûr.
Ils ne mordent pas, ok, mais pour être honnête, je me connais, et dès qu'on me sort de mon cercle d'amis, je suis très, très, très timide. Du genre qui n'ouvre la bouche que pour raconter des conneries parce qu'elle ne sait pas quoi dire. Du genre qui fait pitié, quoi.
Je risque de me sentir totalement décalée.
De plus, il a fallu que ça tombe la semaine de mon cycle, le jour où il commence...Mhhh génial! Je vais passer ma soirée et ma nuit à me mettre des coups de poings dans le ventre, à bouffer des médocs et à aller aux toilettes.
Je ne suis pas sure que ce soit une excellente idée.
Mais bon. Qui ne tente rien n'a rien, et c'est ça ou passer mon nouvel an à la maison en sachant que lui est avec ses potes, à s'amuser pendant que je m'emmerde devant l'ordi.

Ce que j'attends de 2010?
_Que mon frère trouve un travail qui lui permette de quitter la maison,
_Que je passe en première S,
_Du bonheur.

Rien que ça, du bonheur. Mais il ne suffit pas de le vouloir pour l'avoir, il faut aussi agir en conséquences.

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Sur ce...au boulot.






Jeudi 24 décembre 2009 à 12:23

Joyeux Noël, repas interminables, messages à la chaine...
Ah, ça me fait de la peine, quand il fait ça: un message à la chaîne. Un message que tu envoies en copier coller à tous tes amis! Super! Comme si ils avaient tous la même valeur à tes yeux...Comme si ils étaient tous identiques à tes yeux.... Si tu veux rendre tes mots vides et dénués de tout sens, continue.
De toute manière, tes mots sont toujours vides et dénués de tout sens.
Tes paroles sont obscures, et lorsque j'essaie de te parler honnêtement, tu ne réponds pas.
Un message à la chaîne...
Tu ne vas pas te casser la tête à chercher des mots pour chacun de tes amis, quand même hein? Ahah
En même temps, des amis, il en a tellement...Bon. J'arrête, ce genre de réflexion me donne envie de gerber.
C'est de la pure jalousie, et la jalousie n'est que de l'égoïsme, et l'égoïsme est le fléau de ce monde.

Quant aux repas interminables...disons que passer quatre heures à table avec mon assiette pour seul interlocuteur ne m'enchante pas.
Surtout que je commence à me demander si sérieusement, ces gens ne se foutent pas de notre gueule.
Mais bon, c'est mon côté pessimiste, qui sait...peut être que ce sera intéressant. Peut être que tout va bien se passer. Peut être...
Ce que j'aime dans Noël?
L'attendre.
Décorer. Rêver. Espérer qu'on retrouvera la magie de quand on était gamine, même si en définitive, une fois adulte ou presque, Noël n'est plus qu'une fête commerciale, un prétexte pour faire marcher notre économie.
Pourtant j'aime offrir. J'aime aussi recevoir. Soyons honnête, qui n'aime pas recevoir?
Mais cette année, pour la première fois, je pense à tous ces gens pour qui Noël ne signifie rien d'exceptionnel.
Pas de cadeau à la clé, pas de bon repas, pas de famille à réunir, pas de sapin, pas de gâteaux...

Et je pense aussi au fait que de tous les cadeaux que l'on m'offre pour cette fête, et qui ont couté si cher, je n'en désire aucun.
Ce que je désire, personne ne peut me l'offrir.
Je désire du rêve, du bonheur, de l'amour, de la découverte...je désire apprendre à aimer la vie, apprendre à me maîtriser assez pour me dire que tout ça n'est en définitive pas si grave.

Sinon il y a deux autres choses que je désire:
_que mon frère s'en aille de la maison
_ne pas avoir à faire un repas avec le père de ma mère cette année. Chaque année on mange avec lui, ma tante et son compagnon pour Noël. Chaque année je dois oublier que tout, tout, tout est de sa faute. Que si il avait su se maîtriser, on serait une famille normale. Je serais probablement en train de porter un slim et une frange qui me mangerait la moitié du visage, ma soeur ne serait pas obèse, mon frère n'aurait jamais été aussi con...
Quoi que je ne désire pas porter un slim et une frange, mais c'est une image pour dire que je ne me poserais pas de questions -désolée pour le stéréotype.


Enfin malgré tout je pense qu'il faut fêter Noël, parce que le peuple a besoin d'avoir des fêtes communes, des moments communs  où quelque chose nous unit.
Même si ce n'est qu'une illusion, où est le problème?
La vie n'est que ça: illusions.

Alors joyeux Noël!
Puissiez vous avoir un beau réveillon, une jolie illusion qui perdurera longtemps dans vos coeurs et vous donnera envie de la partager.

Mardi 22 décembre 2009 à 19:32

Selon mon prof de physique, la réalité, c'est ce que l'on peut détecter par des capteurs tels que nos sens ou des machines...
Je suis partagée sur la question.
L'aveugle ne voit pas cette jeune fille sur le trottoir d'en face, pourtant, ses grands yeux bleus, sa bouche rose, ses boucles blondes n'existent-elles pas pour autant?
Le sourd n'entend pas le chant de l'oiseau, pour autant l'oiseau est-il muet?
Je ne suis pas sure.
Je pense que ce qui est à remettre en question c'est la notion de réalité elle même.
Par "réel" on définirait plutôt ce que la majorité des gens captent.
Il faudrait reconsidérer cette notion: certaines choses sont réelles pour certains, et pas pour d'autres.
La réalité dépend de la personne qui la perçoit. D'ailleurs on dit bien "réaliser que..." à propos de quelque chose dont on s'aperçoit.
Ainsi, pour la majorité des gens certaines choses sont irréelles, et pourtant une minorité qui les capteraient les considèrent comme bien réelles.
Peut être est ce le fruit de leur imagination, après, qui sait, mais si elles le captent d'une manière ou d'une autre, cette chose est dès lors réelle.
Pour ces gens là.

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Pourquoi cette réflexion?
Parce que je voulais parler de "l'impression d'être aimé".
Vous savez, parce que, aimer c'est bien, mais aimer et se sentir aimé, c'est encore mieux.
Lorsque nos capteurs nous indiquent cette réalité plaisante, qui fait que l'on se sent important aux yeux de quelqu'un, que l'on se dit que finalement, la vie n'est pas si vaine...
C'est une réalité frêle et délicate, qu'un rien suffit à souffler comme un vulgaire fétu de paille.
Je le sais pour l'expérimenter moi même.
Il suffit d'un mot, d'un geste ou d'un regard...ou de leur absence, pour tout faire basculer.
Et dans ces cas on a deux choix: encaisser et attendre, ou briser le cycle de la douleur.
Mais cela suffit-il a être heureux?
Car ne pas souffrir ne signifie pas être heureux, et je pense, à mon humble avis, qu'une alternance de bonheur et de malheur, même si le bonheur est en part moindre, vaut mieux qu'une monotone moyenne entre les deux.
C'est pour cela que j'encaisse et que j'attends, chaque fois qu'il me déçoit.
Par lâcheté, je l'admets.
Par peur. Par faiblesse. Par bêtise.
Par amour surtout.

Je rêve un jour d'être heureuse avec lui...mais comme ce genre de chose est réservée aux contes de fées, je rêve d'abord d'être un jour heureuse avec moi.
...Il me semble que ce serait déjà un bon pas en avant.


Lundi 21 décembre 2009 à 20:14

Me pardonneras-tu d'être aussi stupide et niaise?
J'avais oublié de te le donner, ce foutu livre, et je me suis retrouvée à te courir après dans les rues pour te le donner.
Sauf que je n'ai pas réussis à te rattraper, à peine à t'apercevoir plusieurs dizaines de mètres devant moi.
Je te cours après, et toi tu ne te retournes pas.
Et je n'ai pas l'audace de crier, de t'appeler, de te demander de ralentir ou de m'attendre.
Il aurait fallu y penser plus tôt.

J'ai l'impression parfois que toute notre histoire n'est faite que de ça: de moi qui te cours après, et de toi qui ne te retournes pas.
De moi qui t'aperçois, au loin, et de toi qui ne me vois pas.
Tu as pris de l'avance sur moi dès le départ. Oui, un an et demi d'avance, et c'est pas juste.
Mais après tout, comment pouvais-tu te douter que j'étais là, derrière toi, à courir tout en essayant de ne pas me gameller sur la neige en train de fondre avec mes talons?

Peut être vaut-il mieux que je ne t'ai pas rattrapé, après tout. Je devais faire un tableau pathétique, avec mes cheveux trempés, qui frisait sous la pluie, mon nez rouge, ma respiration haletante.
On ne peut plus grossière et pathétique, oui.

Maintenant, je tousse et j'ai froid...tout ça pour un stupide livre. 


Et la neige fond. Et ma bonne humeur avec.






Dimanche 20 décembre 2009 à 13:49

Il neige, et je suis enfin heureuse:

_Nous n'étions que huit en cours vendredi, on a fait bataille de boules de neige sur bataille de boule de neige, dont une qui a duré toute l'heure de perm du matin et durant laquelle la gente féminine des classes de seconde a eut raison de la gente masculine.
Les routes de mon petit village sont pleines de neige, et le paysage est splendide.
Et moi, gamine dans l'âme que je suis, j'aime la neige.

_Je suis allée au concert de Superbus hier soir, avec une amie, c'était tout bonnement géant: Dijon était leur dernière date, et leur première partie avait un très bon son (même si côté paroles...bon, on peut pas tout avoir).
On a crié comme des malades, on a chanté, on a fait les connes, on a fini sourdes et aphones, on est rentrée, on s'est couchée et on a dormi comme des masses.

_Ma grand mère est en bas, elle déjeune avec nous. On va  d'ailleurs enfin pouvoir fêter le réveillon de Noël avec elle, depuis le temps que ça n'était pas arrivé (feu mon grand père détestait Noël et partait toujours en exode à Nice tout l'hiver, emportant avec lui notre grand mère).

_Je suis en vacances. J'ai évidement  une tonne de boulot pour la rentrée (notament en maths et MPI), mais je suis en vacances! A moi jeux vidéos, cinéma, cuisine...

_Je vois mon petit ami demain. Ca aide à être optimiste, évidement.

_Je compte allé voir Avatar au cinéma avec des amies.

_C'est bientôt Nowel! J'aime cette fête commerciale où on dépense des tonnes d'argent en cadeaux et nourriture tandis que le reste du monde crève de faim, désolée, j'y peux rien.

_Je vais faire de la luge cet après-midi avec ma soeur

Sur ce...à moi la console!

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