Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Dimanche 19 septembre 2010 à 19:20

Aujourd'hui, il fait beau, tout comme hier. Plus beau qu'hier, peut être. Pourtant, hier fut sans doute aucun une plus belle journée.
Aujourd'hui, je repense à hier. Je souris en y repensant.

J'ai une interro de maths et une d'histoire cette semaine, j'ai révisé un peu les maths, un peu l'histoire, je continuerai ce soir pour l'histoire, je verrai mardi pour les maths.

Ma mère a pété les plombs aujourd'hui, encore, à propos d'un de ses amis ivoiriens, apparemment. Youpi...Avec un peu de chance, elle s'est engueulée avec et on n'en entendra plus parler. Je vais finir par devenir allergique à la Côte d'Ivoire, avec toutes les histoires de ma mère. Eux, je m'en fiche, mais le fait qu'ils envahissent ma vie par le biais de ma mère, ça me pompe franchement l'air. Mais bon, ca s'est quelques peu calmé, heureusement, depuis son engueulade avec son grand ami prof de danse, et j'espère que bientôt, ça ne sera plus qu'un souvenir.

Mabon dans environ trois jours, je ne sais pas si je pourrais célébrer ça convenablement cette année, j'y repense à cause des gâteaux de Dagaz. Oui, j'ai envie de fêter Mabon cette année, mais aurais-je le temps? Je ne pense pas faire un rituel, ça n'est pas spécialement mon truc, mais juste une prière, et décorer mon petit autel que j'ai récemment déménagé pour mettre plus en évidence, étant donné que je ne cache plus à personne que je suis païenne. Et si je peux, cuisiner. Pour moi, faire de la pâtisserie à quelque chose de très païen, je ne sais pas trop pourquoi. Ca n'a aucune logique, mais pour moi, une sorcière cuisine.

"Dabadoudabadouda, I want to make you understand...Dabadoudababa...Oh yeah! That I will get you in the end...Yes I will!"
J'aime toujours autant cette chanson de Fools Garden, Man of Devotion. Je vais finir par ne plus pouvoir l'entendre, à l'écouter sans cesse quand j'écris sur ce blog.

Bon, alors un peu de Mylène Farmer, pour changer.
Ce sont les derniers jours d'été, et la chaleur et le soleil sont au rendez-vous. Ca me semble, en soit déjà, une bonne manière de célébrer Mabon: apprécier les changements, le passage de l'été à l'automne, et comme il devrait être le cas tous les jours, remercier la vie, d'autant plus que Mabon est une fête de moissons.

J'ai envie de peindre. Envie de créer. J'ai à peine fait ma rentrée en S que j'en ai déjà ma claque des sciences. C'est bien parti. Je ne répète pas toutes les cinq secondes que j'aurais voulu en L, et pourtant, pas un jour ne passe sans que je me dise que ça me correspondrait bien plus.
Mais je ne le dis pas, parce que ce serait rendre cette anomalie, ce malaise plus palpable, plus réel encore.
Et puis, pourquoi diviser ainsi les études, les matières? On a toujours besoin d'une bonne logique et d'une analyse scientifique, même en langues, et la poésie, la créativité, et le savoir de la langue est utile dans toutes nos actions. Alors pourquoi? On se retrouve avec des S nuls en français qui pensent échapper à leurs lacunes par les sciences, et des L nuls en sciences qui pensent échapper à leur problèmes en maths en se consacrant au français. Les études ne devraient-elle pas nous rapprocher de la perfection, en apprenant sans tri, sans limites, en étudiant toutes les matières, qui en fait n'en sont qu'une, le savoir?
Je suis assez humaniste dans l'âme en ce qui concerne les études. Je suis d'avis que les sciences, les langues et les arts sont sur un pieds d'égalité dans leur valeur, et méritent toutes d'être étudiées. C'est aussi pour ça que j'ai pris S, parce que c'est plus dur, mais parce qu'on conserve toutes les matières. Même si on nous tanne avec notre esprit sensé être "scientifique". Ils nous trient, ils nous rangent et nous enferment dans de petites boîtes étiquetées.

Bon, je vais manger, puis je vais bosser.







Vendredi 17 septembre 2010 à 22:01

Bonsoir.
Je viens de mettre un point final au chapitre précédent, en mettant un point final à mon blog précédent. Je me disais que, puisque je l'avais commencé dans les formes, autant que je le termine, que je l'achève dans les formes, car il est évident que pour ce blog, l'hallali avait sonné. Tout en douceur, je l'ai tué. Tué, mais pas anéanti, puisque ce sont autant de souvenirs, de moments de vie que je ne souhaite pas pour autant effacer.

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Sinon, aujourd'hui, j'ai appris que le TPE sur lequel on bossait depuis deux semaines faisait trop "exposé" et nous galérons donc à présent pour trouver un nouveau sujet. Mieux vaut tard que jamais. Ou, comme dirait mon cher père, vieux motard que jamais. Ahah.

Et aussi, j'ai perdu l'attache d'une de mes boucles d'oreille en courant pour le bus après les deux heures de TPE.
Et encore, j'ai une interro de maths et une d'histoire la semaine prochaine.
Mais tout ça m'importe peu, puisque je vois mon aimé demain.

Je souhaite juste qu'il fasse beau. D'ailleurs, je n'ai toujours aucune idée de ce que je vais porter...
Tiens, je vais regarder la météo. Ca me semble une bonne idée....Non? Il parait que ça aide pour choisir des vêtements, aussi.
Oh, il va faire beau. Mais froid. Mini jupe?
...Ca se médite.

Sinon, pour la première fois depuis longtemps, j'ai dessiné un homme qui ne soit pas un portait aujourd'hui. Bon, il n'était pas tout à fait humain, mais ça n'était pas un elfe, ce qui signifie qu'il n'était pas trop féminin. Hourra! (j'avoue, c'était une sorte de loup-garou quelque peu vampiresque...)
Je vais peut être finir par réussir à en dessiner qui ne soient pas trop bizarres, si je persévère.

Et j'ai même bossé on chant lyrique, ce soir, profitant que personne ne soit à la maison pour faire mon repassage en m'égosillant joyeusement!
J'ai tendance à ne pas porter assez ma voix jusqu'au bout, donc j'essaie de bosser là dessus en ce moment. C'est vrai que c'est un défaut que j'ai depuis un bout de temps en lyrique.

Bon, et bien c'est tout pour ce soir, je crois.


Mardi 14 septembre 2010 à 16:58

Ce matin, dans le bus, mettre la musique à fond pour ne pas entendre une abrutie parler de sa vie.
La pauvre chérie, on ne te permettais pas de te bourrer la gueule dans ton précédent établissement...Ni de dormir en cours. Non, bien sûr, tu n'es pas une alcoolo. Bien sûr, c'est le prof qui était un "bouffon"." Mais ta gueule!" Voilà ce que j'en pensais. Les normes, le respect, tout ça se perd de plus en plus. Pas un instant elle ne pense qu'il est anormal d'arriver bourrée en cours, ou d'y écouter de la musique, ou d'y dormir.
Ca m'a rappelé une scène vue quelque jours plus tôt: Un oeuf lancé dans la salle de classe sur un tableau en arrière plan, je vois une élève engueuler le proviseur adjoint parce qu'on les a puni.
Alors je me suis laissée aller à Placebo, et à une certaine haine pour la connerie humaine, qui va croissante.

Ou plutôt, elle ne va pas croissante, l'humanité a toujours été aussi stupide, mais simplement, on laisse plus facilement s'exprimer sa connerie de nos jours.

Bon, stop.


Je vais peut être remplacer Placebo par Fools Garden, c'est un peu plus joyeux et me fait écrire moins de chose hargneuses.
Bon, aller, "Man of Devotion" me fait toujours bien rire, alors c'est parti pour Fools Garden.

Ah oui, quand même, c'est tout de suite plus guilleret dans ma tête...Bon!
De bonnes notes en SVT, c'est un bon début, même si je fais toujours des fautes d'étourderie...comme d'écrire air au lieu de huile sur un schéma...Hum. En TP de physique, je me suis sentie, pour la première fois depuis longtemps, parfaitement en phase avec ce qu'on faisait. Pourquoi? Surement parce que je ne suis plus avec la même partenaire que l'an dernier. C'est à dire que je me sentais toujours stupide à côté d'elle, ce qui me décourageait. Après, peut être que c'est parce qu'on est en début d'année et que j'ai encore la forme et l'énergie des vacances d'été. On verra bien.
Sinon, j'ai failli me tordre encore la cheville, qui a craqué sinistrement, mais finalement, plus de peur que de mal. Ca n'a juste pas fait de bien au genou de traviole, mais ça va passer.

Tout à l'heure, guitare, et je n'ai déjà pas envie d'y aller, grosse flemme. Qu'est ce que ça sera d'ici quelques semaines! Bon, retrouver l'accordeur, étant donné que je n'ai pas de diapason pour faire ça à l'ancienne, et sinon...et bien, "Monsieur, excusez moi, je n'ai pas eut le temps d'accorder ma guitare....?".
Retrouver l'accordeur, accorder ma guitare, la mettre dans l'étui, ne pas oublier mes partitions, au cas où. Je suis des cours de guitare électrique avec une guitare folk. OMG. Je vais avoir l'air bien ridicule. Tant pis! C'est l'histoire de ma vie.

Sinon, une heure de perm demain, prof de français absente, révisions maths et révisions anglais. Et après? Je suppose que je vais écrire.

Ca me rappelle une réflexion que j'ai eut l'autre jour sur les poèmes inachevés. Il m'arrive souvent de ne pas terminer un poème, lorsque j'écris au lycée, et je me suis dit qu'après tout, c'était quelque part plus poétique, et correspondant plus à mes pensées. Un poème non terminé est in fini. Et donc infini. De la même manière que nos réflexions s'étendent dans une infinité de voies à la fois. Mettre un point à l'écrit limite sa signification.
L'absence de point en revanche, ne ferme aucune porte à aucun chemin.
Je suppose que ca parait assez embrouillé, dit comme ça, mais pourtant dans ma tête c'est très clair.
Quoi que...Je ne sais pas si ça n'a jamais été très clair dans ma tête...C'est vrai que ça a tendance à être un peu le bazar, et que j'y rencontre toutes sortes de choses incongrues, en permanence.

A présent, veuillez m'excuser.
Il est temps que je parte à la chasse à l'accordeur...


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Hop! Mon tatouage au henné de cet été, en souvenir de la Croatie. Papilloooooooooooooooooooooooonnnnn!!!!



Samedi 11 septembre 2010 à 17:00

Bon, qu'est ce qu'il fait chaud aujourd'hui. J'aimerais me mettre en maillot de bain, me faire cuire sur la terrasse et plonger en suite dans la piscine, pour oublier qu'il existe un monde au dessus de la surface de l'eau.
Juste l'eau, l'eau, les rayons du soleil qui la traverse, et mes cheveux qui flottent tout autours de moi. Pas de pesanteur, tous les bruits atténués...Et glisser, onduler, bondir, tourner, pivoter, avoir la tête à l'envers...
Mais adroite comme je suis, je me suis foutu le genou en l'air en faisant du handball hier. Donc j'aimerais autant éviter d'empirer la situation.

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Les mosaïques sur le sol d'une église en Irlande.


On n'a pas encore beaucoup de boulot, quoi que la première interro d'anglais prévue pour vendredi, mais je ne me fais pas trop de soucis. Bien que l'anglais cette année soit encore autre chose par rapport à l'an dernier...Plein de mots que je ne connais pas, rien que le premier jour!
Mais ca ne peut que m'intéresser au cours, donc c'est une bonne chose.

Bon, je devrais...finir mes exos, changer la litière du lapin, recopier au propre mon DM avec l'exercice 2 écrit correctement, écrire cette biographie pour l'anglais...Et je vais? Je vais aller me baigner. Oui, voilà, j'en ai trop envie, tant pis pour mon genou, mon médecin -mon père- m'assure que ça ne me fera en principe pas de mal.

J'ai même trop chaud moi. J'étais passée en mode "c'est l'automne", avec mes pulls et mon blouson. Bon. J'espère juste qu'il fera aussi beau la semaine prochaine. Sinon, tant pis, j'aviserai.
Mon père s'est mis dans la tête d'aller à Londres voir une exposition de peinture sur Gauguin de dimanche à mardi la deuxième semaine des vacances de la Toussaint, mais je ne sais pas s'il va le faire, étant donné que ma mère ne veut pas y aller. Donc on sera sûrement rien que nous deux si effectivement on y va. Ca me va. Pas d'engueulades, pas de schtroumpf grognon qui passe son temps à tout critiquer, pas de réflexions sur l'âge de mon petit ami...Les vacances idéales se passent sans ma mère. Triste à dire mais trop vrai.


Bon, il fait trop chaud pour continuer à écrire, donc ce sera vraisemblablement tout pour aujourd'hui.

Sur ce, je vais me jeter à l'eau!

Mercredi 8 septembre 2010 à 23:06

Je devrais aller dormir mais je n'en ai pas vraiment envie.
J'ai juste envie d'écrire. Ce matin, cours, cet après-midi, je me suis réinscrite au chant. j'ai passé vingt minutes une demie heure à écouter la prof de chant blablater à propos du passage de cours individuels à cours ne commun, nous promettant que ça allait être bien, que ça nous permettrait de nous améliorer...et bla et bla et bla. Je souriais dans mon coin, j'avais envie de lui dire "Dis le tout de suite, l'école de musique est fauchée, elle n'a plus les moyens de te rémunérer pour autant d'heures de cours." Et c'est grosso modo ce qu'elle a dit à demi mots, mais il lui a fallu tout ce temps pour nous le sortir. J'aime bien ma prof, elle est gentille et rigolote. Simplement je n'aime pas trop l'idée de cours en commun, n'aiment pas trop l'idée d'être entourée de gens en général. Je me suis arrangée pour que ma mère ne soit pas dans mon groupe, même si ça signifie pour moi suivre les cours du jeudi soir, et donc speeder le jeudi pour y aller, et passer une heure trente là bas au lieu de réviser.
Je ne me sentais pas à mon aise, dans mon coin de salle, contre le mur, à l'écouter. J'avais envie de déguerpir. Je regardais par la fenêtre, et comme à chaque fois que je regarde par la fenêtre et que je suis enfermée, en général en cours, je pensais: fuir.
Plus précisément: Bondir, Courir, Fuir.
Je n'aime pas ça, être enfermée. Ca me rappelle qu'au fond, on ne contrôle jamais vraiment rien dans notre vie.
On a beau faire, il nous faut obéir à ce que les gens attendent de nous. Ca me rappelle aussi que je suis lache puisque je veux bien me laisser influencer par le regard des autres.
Jusqu'à un certain point toutefois.

J'oscille entre le pessimiste et l'optimisme.
C'est un progrès, avant je ne versais que dans le pessimisme, qui était devenu une façon d'être.
Maintenant  je crois de nouveau que des choses biens, des gens biens peuvent survenir aussi dans ma vie, alors je suis plus optimiste. Mais c'est toute ma personnalité qui se reformate...à nouveau.
Petit à petit, elle s'était tordue pour devenir monstrueuse et morne, et maintenant, elle se retord pour redevenir quelque chose d'à peu près normal.
C'est le bonheur qui me redonne ce que j'avais perdu, ce qui avait sombré au plus profond de moi, noyé dans la désillusion.

"Tu me manques."
Ces mots surgissent de manière intempestive dans ma tête, sans même  réfléchir, en cours, à la maison, devant mon ordi.
Et puis, pas de réponse ce soir, tant pis. Ne pas m'inquiéter. Enfin, essayer.

Sinon, cet après-midi, j'ai bien travaillé, révisé, suis allée au code...J'ai juste oublié de changer la litière du lapin.
Et j'ai ressorti mon blouson en cuir adoré, alors j'étais contente de sentir à nouveau son odeur de peau tannée, et de songer à la neige, cette douce et froide neige qui couvrait le verger, cet après-midi là où elle a pris ces photos, et ce coeur qu'on avait dessiné dans la neige, et ces arbres chauves emmitouflés dans leurs manteaux de lierre si vert.
Je ne suis pas fan de l'hiver, mais la neige en revanche, oui, j'aime la neige.
Mais la neige fraiche, celle qui recouvre le paysage, les collines de bon matin.
Celle vierge de toute trace humaine à l'aurore, ornée simplement des pas des animaux.
Celle dans laquelle j'aime courir, jouer, me rouler. Finir toute mouillée et gelée.
Lorsque je me levais petite, je voyais la neige, et je passais trois heures dehors à jouer toute seule, ou avec mon frère et ma soeur.
On faisait des pistes de luges, des bonshommes de neiges. Du moins essayait-on.


Ce que j'aime aussi dans l'automne, c'est cette atmosphère un peu endormie. Pas pratique pour les cours, mais tellement confortable lorsqu'il s'agit de se caler dans l'édredon, la veilleuse allumée, avec Ange ronronnant près de moi. Ou pour bouquiner.

Bref...Il est temps pour moi d'aller dormir.
Toujours pas de réponse, ne pas s'inquiéter. Du moins, essayer.

Bonne soirée.


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