Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Vendredi 22 janvier 2010 à 21:12

Je suis l'objet d'un chantage horrible de la part de ma propre mère.
Si je n'ai pas perdu un kilo d'ici à mercredi, pas de fête d'anniversaire.
Bon, O.K., j'avoue. Je lui ai demandé de me faire du chantage.

Mais bon...

Aujourd'hui fut une bonne journée, avec quatre heures de maths, certes, mais quand même.
J'ai découvert le monde merveilleux des vecteurs, alors que je suis en seconde: vive les nouveaux programmes!
Je l'ai vu trois fois, je me suis fait ramenée par une amie, et il a fait soleil. Que demander de plus?
Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie bien toute la journée, comme si j'avais été en début d'été dans le jardin, allongée au pied des boulots à regarder le ciel (l'une des choses que j'adore faire l'été quand je me réveille).

Bon, ok, j'ai trois interros à la suite lundi matin: anglais, puis histoire, puis histoire euro.
Je vais donc passer ma journée de demain dans les révisions. Et j'ai pas eut le courage de m'y mettre ce soir.
Et dimanche, repas en famille pour l'anniversaire de ma grand-mère. Yepi! Et un après-midi de foutu, un! (non, je n'aime pas passer quatre heures à table, non, non et non).

Sinon, quelques photos de dessins à moi, comme ça:

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http://ephemeride.cowblog.fr/images/P1000128.jpg

http://ephemeride.cowblog.fr/images/P1000180.jpgJe me suis amusée, sur facebook, à daire un album d'environ une centaine de dessins. Hum, il a fallu tous les redimensionner et le re découper, que du bonheur...Mais j'ai redécouvert certaines choses que j'avais totalement oubliées!
Alors, de gauche à droite: en jaune, fée dessinée en automne 2007, la sirène a été dessinée en été 2008, et la petite fille avec les fées en été 2008 également.

Vendredi 8 janvier 2010 à 17:17

Hier, j'ai passé une audition de l'école de musique. Pas un truc important, non, le genre de machin avec vingt personnes, un piano, ma prof et puis les autres élèves et leurs amis, où on chante pour se montrer ce qu'on sait faire, et se persuader qu'on est meilleur que machin ou bidule.
Ca ne m'a pas laissé vraiment bonne impression, j'avoue.
J'ai chanté Summer Time en lyric, et j'avoue je me suis bien débrouillée. Il n'y a pas eut de fausse note, et bien que mes jambes tremblaient un peu à un certain moment, je n'ai pas été submergée par le trac.
Cela dit c'aurait été stupide, j'ai déjà chanté devant plus de monde que ça, il n'y a rien en jeux et je sais que je suis plutôt douée en chant.

A part ça, je suis en week end depuis 13 heures à cause de la neige, et je ne m'en plains pas, puisque je manque une heure de physique et deux heures de maths dont une interro qui aurait du avoir lieu avant les vacances, ayant déjà été reportée en raison de la neige.
Sinon, pas d'épreuves communes en perspective pour le moment, elles ont été décalées et on a une épreuve de quatre heures de français en Mars, ce qui j'avoue, ne m'effraie pas plus que ça, sans compter le fait que ça aura peut être lieu pendant mon voyage de classe au ski.
Du ski! Je n'en ai pas fait depuis cinq ans maintenant, ma soeur ayant passé trois mois en fauteuil suite à une suisse qui lui était rentrée dedans.
Je ne me rappelle plus trop des sensations, je me demande si j'arriverai encore à en faire...


En gros, cette semaine, si on comptabilise les minutes, je l'aurai vu une demie heure. Ce qui est finalement, si on y pense bien, moins bien que l'an dernier (et celui d'avant) où je le voyais quatre heure toutes les quatre semaines, soit un total d'une heure par semaine.
...
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Quand je pense que pendant deux ans j'ai espéré de toutes mes forces cette unique année où je serais dans le même établissement que lui.
Toutefois, j'apréhende l'an prochain. J'ai peur de ce qui m'attend, et que je connais parfaitement pour l'avoir vécu il y a deux ans déjà, lorsqu'il est passé en seconde.
Hanter les couloirs en le revoyant partout, en repensant au fait qu'il s'est appuyé là lorsqu'il a dit ceci, qu'il se tenait ainsi, que j'ai pensé cela, et pleurer, et me mordre les lèvres, et passer...oui, j'ai mis un an à cesser d'avoir mal, et même après un an, je m'asseyais encore ici où là pour retrouver un reste de ces moments à jamais perdus.
Je n'aime pas les fins, elles me font peur.
Bien sûr, la fin de quelque chose marque toujours le début d'une autre, mais cela ne signifie pas que la chose nouvelle sera meilleure ou pire que la précédente.
Là, en plus, ça va me faire encore plus mal, vu que non seulement il part, mais tous ses amis avec, et je me suis plus ou moins attachée à certains.
En fait, ça peut m'être ou très néfaste, ou bénéfique, ou un peu des deux.
Je vais souffrir, à tous les coups, bien que j'ignore encore l'intensité de cette souffrance.
Mais d'un autre côté, je cesserai de courir après le temps, de m'énerver à chaque intercours de ne pas le voir ou qu'il ne m'ait pas vue, ou qu'il m'ait ignorée comme ça lui arrive parfois, d'avoir soudainement très chaud puis très froid puis très chaud, puis très froid...
Je pourrais alors me consacrer entièrement à mes études, mes amies, mes réflexions et les gens qui m'entourent...parce que j'avoue, depuis septembre, je suis assez frontale. Disons que lorsque je suis soumise au stress, je raconte beaucoup de bêtises, et que le simple fait qu'il puisse être là me stresse plus que mal d'interros.

En fait, la vie serait plus simple si j'étais une de ces filles qui collectionnent les petits amis. Quoi que...Pour elles, l'amour a t-il encore une signification?
Lorsque je suis tombée amoureuse de lui, j'étais persuadée que ça ne durerait pas deux mois. Mais je me suis dit "peu importe, aujourd'hui est aujourd'hui, on s'occupera de demain en temps venus, sinon aujourd'hui sera gâché" ou un truc dans le genre. Dans le même temps, je voulais sortir de cette relation avec le moins de cicatrices possibles.
A l'époque j'avais treize ans et demi et je visualisais l'amour comme un couteau qui, à chaque relation, entrerait dans le coeur, puis à chaque rupture en ressortirait, faisant une plaie qui ne cicatriserait que très lentement, et ne s'effacerait jamais complètement .
Maintenant je vais avoir seize ans et le seul amour que j'ai jamais connu n'a jamais été qu'une aiguille qui enchaînerait une longue suite de petites griffures, qui indépendamment ne font certes pas très mal, mais qui ajoutée les unes aux autres, font perdre pas mal de sang...
Un peu comme lorsqu'on se rase les jambes avec un rasoir jetable neuf, si ça vous parle plus. A moins que ça ne soit que moi qui soit très maladroite pour ce genre d'exercice.

Ah, et pour la première fois en deux ans et demi, j'ai mis les pieds chez lui. Enfin, dans son entrée. Sur l'invitation de sa mère. Pendant cinq minutes.
Le temps d'apercevoir la cuisine, trois grands portraits de nourrissons, un bout de salon dont la télé criait un peu trop fort.
Petit. Rassurant.
Si un jour j'ai la chance d'avoir une famille, avec un maris et des enfants, je voudrais vivre dans une petite maison.
Je n'aime pas les maisons gigantesques.
J'aime toujours aller chez une amie en particulier, chaque mur de sa maison étant recouvert d'affiches, de photos, de dessins, de plats ou d'objets diverses et variés. Chez elle, j'ai toujours l'impression de rentrer dans une sorte de nid, une bulle.
Et elle, elle passe son temps à m'envier pour ma maison gigantesque, pour la piscine, le jardin...sans comprendre quand j'essayais, avant, de lui expliquer que ça n'est pas forcément un avantage d'avoir un espace aussi vaste pour une famille.

En fait, c'est assez marrant, mais j'avoue avoir l'impression parfois d'avoir été en quelque sorte ma propre mère et mon propre père.
Je veux dire, ce n'est pas que je n'ai pas été aimée ou quoi, mais lorsque j'étais enfant, il n'y avait pas vraiment de schéma familial.
Beaucoup de disputes lors des rares moments en famille, ce qui les rarifiaient encore plus.
Et oui, les familles de bourges, comme certains nous appellent, ne sont pas forcément heureuses.
Je suis assez fière de moi, et je pense que je peux l'être.
J'ai appris par moi même ce qu'étaient la rigueur, la morale, le savoir vivre, la politesse...
La rigueur, c'était le contraire de ma mère.
La morale, le contraire de ma soeur.
Le savoir vivre, le contraire de mon frère.
La politesse, le contraire de tout le monde, mis à part mon père.
Oui, en fait, j'ai une trouille bleue de devenir comme ma mère, mon frère ou ma soeur.
Et même mon père. C'est quelqu'un de très intelligent, de très calme, de très cultivé, d'attentionné...Mais il lui manque quelque chose, et cette chose, c'est la peur. Il a toujours confiance en lui et en l'avenir.
En fait, il fait toujours l'autruche. Rien n'est jamais grave. Quand ma mère faisait de la dépression, il était absent, et il ne s'est pas préoccupé de ce qu'elle faisait de ses enfants. Quand mon frère n'a rien trouvé de mieux que de lui mettre un couteau à la gorge, mon père ne l'a pas envoyé en pension, n'a pas pris de mesure particulière. Quand mon frère s'est mis à fumé, quand il s'est mis à se droguer, à chaque fois, mon père a essayé de lui dire que c'était mal, mais n'a pas pris de mesure.

Alors bon.
Je pense avoir un certain mérite, et tant pis si ça parait prétentieux, mais aujourd'hui je m'en rend compte.
Après, j'ai encore beaucoup de lacunes, comme par exemple le fait que je ne sais jamais comment me comporter en public, le fait que je m'énerve pour un rien, le fait que je pète un peu les plombs la nuit, ma tendance à tout dramatiser, sans parler de mes TOC...quoi qu'en ce moment, et depuis le début de l'année, j'éprouve de moins en moins le besoin de répéter ces mêmes phrases et de faire ces mêmes gestes avant d'aller me coucher.
J'ai rangé mes peluches sur le côté, hors de mon lit, si bien que je n'ai plus besoin de les ranger frénétiquement comme avant,il y a moins d'objets sur ma table de nuit, et donc pareil, je n'ai plus besoin de les arranger pendant cinq minutes.
C'est juste que j'ai toujours cette peur qui me force à répéter les mêmes prières.
Mais même ça, j'avoue, ça a tendance à se calmer ces temps ci.
De plus, je ne me souviens plus de mes rêves, et donc plus de cauchemars.

Je passe encore mon temps à me réveiller et me rendormir sans cesse, et cette nuit je me suis couchée avec la lampe allumée, me souvient parfaitement l'avoir éteinte (j'ai même les détails de ce moment) et me suis réveillée avec une lampe allumée sur mon chevet.
Alors bon,tant que je n'en suis pas à me promener dans mon sommeil...
J'ai du me réveiller, avoir peur de quelque chose, allumer ma lampe et sombrer.
Ou alors c'était peu avant que mon réveil ne sonne, j'ai allumé ma lampe comme pour me lever, sauf que j'ai re sombré.
...

Oups, j'ai écrit un roman.
Bonne soirée.

Dimanche 3 janvier 2010 à 14:30

Et bien, que le temps passe vite, tout de même...Un trimestre sur trois. Demain rentrée. Un mois de boulot, puis mes seize ans le 4 février, les vacances le 5 au soir, puis mars et le voyage au ski, puis avril et Pâques, puis mai et le retour des beaux jours, juin et fin juin les vacances...
C'est effrayant de résumer tout ça en une phrase...
Sinon, j'ai l'impression de n'avoir absolument pas bossé de toutes mes vacances, et ça m'effraie.
Surtout qu'on ne sait toujours pas si les épreuves communes auront bien lieu lundi 13 (c'est à dire dans une semaine) ou plus tard, et que personne n'a bossé. Ou en tout cas pas moi.
Ah tiens, je viens de faire un tours sur liberscol (cartable numérique pour ceux qui ne connaissent pas, certains lycées ont ce genre de programme ça permet de consulter ses notes et les informations et fichiers qu'envoient les professeurs, l'agenda...etc c'est assez pratique, j'avoue) et donc, mes notes actuelles du deuxième trimestre sont 17, 16, 16,5, 20 et 5/5...si ça pouvait rester comme ça, ce serait parfait.
Sauf qu'il y a le sport et surtout, la MPI...argh rien que ce mot...c'est un peu comme des ongles contre un tableau de craie lorsque je l'entends.

Ca me rappelle qu'on m'a fait la remarque que j'étais quelqu'un de très imagé, il n'y a pas longtemps. J'aime bien les images, ça parle plus que les mots parfois. C'est d'ailleurs plutôt pratique lorsque j'explique des maths à quelqu'un, surtout que notre professeur nous a mis en binôme euro et non euro pour que les euros aident les non euros.
Oups, ça me rappelle que j'ai pas bossé pour l'interro ça...

Bref, j'ai eut un appareil photo numérique pour Noël, donc je compte partager un peu plus d'images personnelles dorénavant.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/murdufond008.jpgJe vous présente donc Tipou, mon lapin nain, dont je dois par ailleurs changer la litière aujourd'hui...^^;
http://ephemeride.cowblog.fr/images/murdufond007.jpgUne vue des collines depuis la salle de jeux derrière le bougainvillier...
http://ephemeride.cowblog.fr/images/murdufond001.jpgEt enfin une photo d'un mur de ma chambre.

L'avantage, c'est que je pourrais aussi mettre des photos de mes propres dessins, peintures et pastels...

Vendredi 1er janvier 2010 à 20:33

Pour moi, si 2009 s'est très bien terminée, 2010 a assez mal commencé, je dois avouer.
La soirée, dans un lavoir reconverti en salle de fête en campagne, s'annonçait pourtant bien. Déjà, j'étais avec lui. En suite, les gens étaient simpas, même si j'avoue, je les connaissais assez mal, vu que j'étais la copine de l'ami de celle qui organisait. Etrangement, c'est plutôt avec ceux qu'il ne connaissait que peu ou pas que je me suis le mieux amusée, je crois. Danser, chanter (ou plutôt beugler), se promener un peu dans les rues, regarder la pleine lune et l'eclipse, ok. Boire un peu, ok.
C'est à partir de minuit que ça s'est gaté.
Des mecs bourrés, des gens tristes (je pense en partie à cause de l'alcool), une fille qui vomissait, lui qui partait toutes les cinq minutes chercher truc ou machin qui s'était cassé(e) dans la campagne environnante...
Et puis la fatigue. Je ne suis pas un oiseau de nuit. Enfin, je ne suis pas faite pour les soirées. Les rares fois où je me retrouve à veiller, je finis souvent à m'endormir sur la table ou à piquer une crise.
Et puis les sorties répétées dehors pour respirer ou se calmer.
Bref, j'ai finis en manteau et écharpe, enroulée dans ma couette avec en rab celle d'une fille et celle de mon petit ami, à trembler comme si on m'avait mise dehors toute nue par une température de moins vingt. Et là j'avoue, j'ai un peu flippé. Au début je me disais que j'allais me réchauffer et que ça passerait, que c'était juste la fatigue. A la fin, j'avais droit toutes les cinq secondes à quelqu'un qui venait vérifier que j'allais bien, me demander si je voulais ceci ou cela, me dire que j'avais de la fièvre, et moi je ne contrôlais plus rien.
Je tremblais de tout mon long, violement, sans savoir pourquoi, sans savoir comment arrêter ça, sans réussir à contrôler mon corps.
J'ai fini par appeller mon père, et le temps qu'il arrive, je me suis assise et on m'a fait parler.
Les tremblements ont cessé au bout d'un quart d'heure dans al voiture, grace au siège chauffant. je creuvais de chaud, mais je savais que si j'arrêtais le siège, j'étais repartie.
Je me suis couchée, et j'ai rêvé que j'étais restée là bas et que j'avais tremblé toute la nuit. J'avais trop chaud, trop froid, enfin...Bref, là ça va mais j'avoue que je suis un peu dégoutée.

Surtout que là, maintenant, il va falloir bosser...
Yepe.

Bonnée année.

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