Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Mercredi 26 juin 2013 à 14:53

Bonjour!

Et bien, décidément, j'ai des choses à dire en ce moment (ou pas).
Hier, j'ai téléphoné à Monsieur le Psychiatre pour prendre rendez vous, alors voilà, rendez-vous fixé pour mercredi prochain. Je ne sais pas bien à quoi m'attendre, s'il va, comme dans la BD, se mettre dans un fauteuil et roupiller en faisant semblant de m'écouter, ou bien s'il va se demander ce que je fais chez lui... Mais je pense vraiment que c'est la bonne décision. Au pire, si ça ne me convainc pas, je ne reprends pas de rendez-vous.
(J'adore quand Deezer interrompt ta musique pour te faire de la pub pour Deezer Premium pour que ta musique ne soit plus interrompue par de la pub... Il y a quelque chose qui cloche non?).
Ceci dit, ça fait quand même peur: bonjour, je vais déballer ma vie à un inconnu et me soumettre à son avis... (et là vous vous dites sûrement que je tiens bien un blog, mais la grosse différence, c'est que les gens qui me lisent ici, je ne les rencontre pas, ils sont en très petit nombre, et pour ceux qui me connaissent, ce sont vraiment des proches).

Et sinon, je me suis fixée un objectif pour mes vacances d'une heure de sport par jour. Je ne suis pas encore guérie de mon virus japonais, mais j'essaie quand même de m'y tenir: je suis retournée courir hier soir, et ce matin, je suis allée à la salle de sport.
Je suis contente de retrouver un peu mon corps. Bien sûr, ce matin, j'ai bien senti que niveau abdo, c'était loin d'être ça, quant à mes bras, c'est sans doute la partie de mon corps la plus molle et la plus dénuée de force... Mais au moins je commence à avoir de nouveau quelques muscles dans les jambes, et je ne sais pas si c'est d'être allée courir ou bien d'avoir passé une semaine à tousser mes poumons, mais j'ai des courbatures aux abdominaux (ce qui me gène pour tousser...).
Et surtout, même si j'ai conscience que je cours très mal, j'apprécie particulièrement le sentiment de bien-être qui m'envahit quand j'arrive devant chez moi, et que je vais me poser quelques minutes dans le verger, le temps de refroidir après le jogging.
Je crois que c'est peut être parmi les seuls moments où je me sens vraiment détendue, mieux que n'importe quel bain chaud, chocolat, sieste... Parce qu'il y a en plus un contentement, un sentiment de réussite qu'on n'a pas avec ces activités (et on a en effet vu en deuxième semestre qu'un accomplissement sportif ou intellectuel libérait de la dopamine dans le cerveau, hormone qui rend heureux, en plus des endorphines dues à l'activité sportive...). Bref, je cours comme un sac à patate (je n'ai pas de meilleure comparaison en tête) mais c'est la seule chose qui me calme vraiment, que je sois énervée, stressée, ou juste déprimée.
Le problème, c'est que la seule chose qui me motive vraiment pour aller courir, c'est la colère, le reste du temps, il est très rare que j'ai "envie" d'aller courir.

Maintenant, si je pouvais m'empêcher de finir les bacs de glace à la petite cuiller, ce serait encore mieux. Parce que faire du sport, c'est bien, mais manger équilibré en plus, c'est encore mieux.

Je viens de voir qu'il y avait un album d'Omnia sur Deezer (World of Omnia) avec des chansons qui ne sont pas sur mes autres albums: j'ai hésité à acheter ce dernier album, mais comme j'ai déjà la grande majorité des chansons... j'ai horreur de quand un groupe fait ça, sortir un album avec à 95% des chansons d'anciens albums que j'ai déjà, et seulement 5% de nouvelles chansons... Je suis tiraillée, parce que j'ai envie d'avoir les nouvelles chansons, mais pas envie de payer pour les anciennes que j'ai déjà.
Du coup là ça me permet d'écouter les nouvelles chansons de cet album et de juger si ça vaut le coup de l'acheter ou non. Et je pense que oui.

Sur ce, je n'ai rien de mieux à dire, alors je ferais mieux de me taire.


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Photo prise sur le toit du Musée Ghibli, au Japon...
Pour ceux qui ont vu le Château dans le Ciel, vous vous souviendrez de ce personnage.

Bonne journée!


Lundi 24 juin 2013 à 22:55

Bonsoir

Deux articles en une journée, c'est un record n'est ce pas?
C'est Tipou qui ne va pas être content, j'avais pourtant promis à mon petit lapin de m'occuper mieux de lui ce soir.

Bon, dans l'article ci-dessous, j'ai parlé d'une dispute avec une amie. Disons que je viens d'aller courir (oui, ça aura au moins permis que je me bouge les fesses et que je me rende compte que mon stage intensif de marche au Japon, aura bel et bien permis à mon corps de se refaire un peu de muscle puisque j'ai beaucoup moins marché que la dernière fois que je suis allée courir, il y a plus d'un mois) et que je suis plus calme, et surtout que ça m'a permis d'évacuer en partie la peur et la colère (surtout la peur je crois) pour réfléchir plus sereinement sur moi même, ce qui cette année ne m'est presque pas arrivé, vu que je n'avais concrètement pas le temps, ou ne voulait pas le prendre (peut être que is je l'avais pris, j'aurais réussi, mais bon, c'est une autre histoire).

En fait, disons que cette dispute avec mon amie s'ajoute avec une discussion que j'ai eut avec mon petit ami au Japon, et qui m'a aussi beaucoup remuée intérieurement.

J'avoue que je ne comprends toujours pas très bien ce qui s'est passé avec elle hier matin, et c'est ça le plus perturbant. Je sais que je me suis énervée alors que je n'aurais pas dû, mais je sais aussi qu'il y a eut une espèce d'énorme malentendu sur la raison de mon énervement.

Je sais que nous avons dit que nous en parlerions demain après-midi, pour s'expliquer, mais une conversation téléphonique pour parler de ce genre de chose me fait peur, parce que la moitié d'une conversation passe par le corps et que j'ai peur qu'il y ai encore des malentendus, et surtout de ne pas réussir à parler étant donné que dès que je suis perturbée, je me mets irrémédiablement à pleurer, quoi que je fasse (réaction très mature de ma part, je sais, mais je n'ai jamais réussi à m'en empêché, et c'est très humiliant, et en plus ça m'empêche de parler clairement).
Alors je me dis que faire le point sur ce que je pense ce soir n'est pas forcément une mauvaise idée, tant que je suis calme et que j'essaie d'analyser objectivement ce que je ressens.

Bien sûr j'ai eut tort, parce que je fais ces remarques qu'elle n'apprécie pas, mais je ne le fais jamais dans l'intention de blesser, à vrai dire je ne sais pas vraiment comment elles surviennent, mais je crois qu'une partie de moi souhaite se venger des remarques qu'elle même me fait aussi, peut être sans vouloir me blesser non plus, je ne sais pas. 

Mais ce que je voulais dire ici, ce n'est pas ce que je vais lui dire demain par téléphone, parce qu'à vrai dire je n'en sais rien et j'aimerais d'abord entendre précisément ce qu'elle me reproche, pour comprendre, et pouvoir lui dire ce que moi j'ai sur le coeur, pour éviter que ce genre de choses ne s'envenime. C'est un paradoxe, j'ai sale caractère, et je m'énerve facilement, mais j'ai absolument horreur des engueulades. Surtout avec mes amies, parce que j'en ai déjà perdue une et que maintenant j'ai toujours la peur au ventre d'en perdre d'autres. En fait, ce dont je voulais vraiment parler ici ce soir, c'est de ma confiance en moi, et c'est pour ça que je faisais référence à une discussion avec mon petit ami, plus haut.

Parce que je réalise ce soir que toutes les erreurs que je fais, toutes les choses auxquelles j'échoue (y compris cette année), et peut être même tous mes tocs, proviennent de mon  manque de confiance en moi, de ma peur panique de perdre contrôle, que les choses et les gens m'échappent.

Disons pour faire court, parce que mon but n'est pas non plus de casser du sucre sur le dos de mon chéri ce soir, que durant la première semaine de voyage, j'ai eut le sentiment d'être passée tout à fait au second plan pour l'homme que j'aime (et un peu durant la seconde semaine, même si ça c'était arrangé quelques peu), qui est très passionné par ce pays dans lequel nous nous trouvions. Et vu que j'avais mes règles et que j'étais un peu fatiguée, je préférais ne pas en parler en me disant que je lui en voulais pour des bêtises (réaction stupide que j'ai eut pendant trois ans avec mon ex, m'incriminer moi sans même en parler avec l'autre, jusqu'à ce que ma carapace rompe et que je m'énerve sans trop de raison apparente), et que je me faisais des idées... Sauf que j'en ai eut quand même assez que ce soit toujours à moi de lui tenir la main, de l'embrasser, de faire toutes ces petites choses que j'étais également toujours la seule à faire à l'égard de mon ex, et qui m'exaspéraient tant (Cédric, si tu passes par là, désolée, mais oui, ça m'a ramenée à lui pendant une semaine et c'est pour ça que j'étais assez mal durant cette discussion). Surtout que d'habitude entre nous, il n'y a pas ce genre de problème, alors je me suis sentie soudain assez bizarre, sans savoir quoi faire, s'il fallait en parler ou attendre que ça passe, qu'on soit rentrés.
De ce fait, j'ai cessé au bout d'un moment de lui prendre la main, et lui n'y pensait vraisemblablement pas, ce qui m'agaçait encore un peu plus. Et le soir de notre arrivée à Tokyo, nous sommes allés à Yokohama, et mon chéri est entré dans le métro, j'étais juste derrière lui, sauf que les portes se sont refermées juste sous mon nez. J'ignorais le nom de l'endroit où on était, et le nom de l'endroit où on allait parce que j'avais la tête dans ces histoires et parce que je retiens mal les noms. Donc je me retrouvais toute seule dans un endroit inconnu, au milieu de gens dont je ne parlais pas la langue du tout, avec des écritures absolument et définitivement illisibles pour moi. Et en plus, j'avais l'intime conviction que ce ne serait pas arrivé si j'avais tenu la main de mon chéri, donc il y avait quelque part un sentiment d'abandon. Même si bien sûr il ne l'a pas fait exprès, je le sais bien. Je parle de sentiment, de ressenti, pas de réflexion.
Bref, je me suis dit que le mieux à faire était de l'attendre là, et d'essayer de ne pas trop pleurer parce que j'avais l'air débile. Et je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir parce que j'avais le sentiment que j'étais une grosse nulle de ne pas avoir retenu le nom de l'endroit où on allait, et qu'il devait me voir comme un gros poids mort (oui, du coup je lui en voulais parce que je m'en voulais, réaction étrange mais humaine, sans compter l'impression qu'il n'avait pas fait attention à moi, et le fait que cette impression m'énervait parce que je me sentais comme une grosse égoïste de penser en ces termes... c'est compliqué).

Evidemment il n'a pas visité le quartier chinois sans moi, et est revenu me chercher, mais ça a pris un certain temps. Mais je n'étais pas vraiment calmée, et du coup je n'étais pas franchement d'humeur à profiter de notre promenade dans le quartier par la suite, je n'avais envie de rien si ce n'est d'aller courir (seule chose pouvant me calmer vraiment dans ces cas là...).
De ce fait le soir venu, ça a sucité des tensions une fois rentrés, d'où une discussion entre mon chéri et moi, où il m'a dit qu'il avait l'impression que depuis une semaine je ne faisais pas attention à ce qu'on visitait, je ne m'intéressait pas à ce qu'on voyait, je ne regardais rien. Ce qui était faux, mais je comprends qu'il aie eut cette impression vu que moi j'avais les histoires dites plus haut en tête, et l'impression qu'au contraire lui s'y intéressait tellement que du moment où on partait le matin au moment où on rentrait le soir, je n'existais presque plus. Peut ête qu'en effet ça m'a empêchée de prêter toute l'attention que j'aurais pu prêté à ce qu'on a alors vu. Et c'est vrai que j'avais mal aux pieds, que j'étais fatiguée, mais j'étais quand même contente d'être là. Bref, je lui ai expliqué que je n'osais pas trop donné mon avis, faire des choix dans ce qu'il y avait à voir, d'une part parce que je n'avais aucune idée de ce qui valait la peine d'être vu, étant donné que je l'ai laissé tout organiser, et qu'il y était déjà allé deux fois, et d'autre part parce que je n'osais pas non plus m'imposer... Parce que j'avais le sentiment d'être un gros poids mort qui n'y connait rien, et que ma confiance en moi est complètement en miettes du fait de l'année passé, que chaque courbature ou chaque moment où mes pieds me faisaient mal me rappelait que mon corps avait grossi et s'était amolli, et que ce sacrifice n'avait pas été forcément utile puisque j'avais de grande chance de ne pas avoir mon concours (et le fait est, j'ai échoué), donc que j'avais échoué sur toute la ligne. Se sentir moche, c'est un chose, mais sentir que son corps ne répond plus aussi bien aux sollicitations qu'avant, ne serait-ce que pour marcher, et bien c'en est une autre, et c'est chiant.
Bref, la conclusion de mon chéri a été mot pour mot: "Il faut que tu prennes confiance en toi ma chérie".

Et ça m'a ramenée aux dernières choses que m'a dit une animatrice lors de mon voyage linguistique à Oxford il y a quelques années, qui s'était très mal passé (le pire que j'ai fait en fait) et dont j'étais revenue assez mal. Il suffit juste d'enlever les deux derniers mots de la phrase de mon chéri, donc "Il faut que tu prennes confiance en toi".
Et je sais qu'elle avait totalement raison. Et c'est d'ailleurs peut être ces mots qui finalement m'avaient le plus blessée. Et je ne le comprend que maintenant.

Tout ce qui m'arrive, tous mes problèmes viennent de ça. La raison pour laquelle je me vexe si facilement, pour laquelle je veux toujours convaincre les autres de mon propre avis, pour laquelle je suis si énervée qu'ils ne me comprennent pas, qu'ils ne m'approuvent pas, c'est parce que je n'ai pas confiance en moi même, et je me repose entièrement sur le regard des autres pour exister. En revenant de courir, réalisant ça, je me suis dit "aller Manon, essaie de lister tes qualités". J'en étais incapable, aucune de ces pseudo qualités que je dis parfois avoir ne me convainquait réellement. Je ne sais pas vraiment ce que je suis. Pire, je ne vois en moi que ce que je ne suis pas: je ne suis pas assez forte, je ne suis pas assez mince, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez patiente, je ne suis pas assez... etc.. Peut être parce que ma mère me voulait parfaite, je ne sais pas. Ou peut être parce que mon égo est tel que je ne supporte pas le moindre de mes défauts, quitte à passer à la trappe la moindre de mes qualités. J'ai toujours tendance à vouloir analyser les réactions des autres, mais je ne creuse pas tellement les miennes, ou du moins je ne les creuse pas assez profond. Je regarde trop les autres, et pas assez moi même, et du coup je ne regarde pas les autres comme il le faudrait. Je les ramène à moi au lieu de les ramener à eux (et ça me coûte de me l'avouer).

Et en faisait ça, je me sens un peu plus mal, un peu plus égocentrique, un peu plus nulle.  Pourtant je sais que j'ai besoin de voir ce défaut là pour essayer d'en sortir.

Le problème, c'est que du coup, dès que je croise la route de quelqu'un de mal intentionné, de "bête et méchant", je le prend pour moi et je ne sais pas me blinder, me persuader que ça n'a pas d'importance, ce qu'il pense ou dit de moi. Et de ce fait, j'ai des réactions paraissant disproportionnées, ce qui renforce leurs critiques à mon égard (là je ne parle pas des occasionnelles remarques que tout le monde peut faire, mais des gens qui semblent prendre un malin plaisir à démonter les autres bout par bout).
Et de ce fait, si quelqu'un de normal a le malheur de me faire une remarque, et bien je me braque. J'ai beau me dire qu'il ne faut pas, je ne peux pas m'empêcher de penser que s'il le dit, c'est que quelque part il le pense.

Quand je vois mes propres amies, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal, parce qu'elles semblent réussir là où j'échoue, parce qu'elles semblent détenir ces qualités après lesquelles je cours et que je n'arrive pas à m'approprier: la beauté, la volonté, la vivacité, la spontanéité, le charisme, la patience...
Ma Xu est pour moi le charisme incarné, quand on était en primaire, beaucoup de gens de la classe ne pouvait pas la supporter, et pourtant ils se pliaient à sa volonté car c'était toujours elle qui choisissait à quels jeux on allait jouer, impliquant souvent au moins la moitié de la classe, et elle qui choisissait qui serait le loup, qui définissait les règles... Sans compter qu'elle semble toujours savoir ce qu'elle veut, et repousser ceux qui la font chier sans trop se poser de questions, savoir de quelles personnes elle peut se soucier de l'opinion et de quelles personnes cela ne vaut vraiment pas la peine. Elle est aussi réfléchie, mais pas jusqu'à tomber dans les trous où j'aime à me perdre, et beaucoup plus fine en analyse que tous les autres gens que je connais. Je me doute bien qu'elle doit aussi avoir ses moments de doute, mais elle semble savoir les maîtriser, et se maîtriser, et pour ça je l'envie beaucoup.
Ma Bouillasse est physiquement juste parfaite, avec ses jambes interminables, son visage adorable, son corps parfait, son sourire à fossettes (même d'un seul côté)... Et elle arrive toujours à se faire des amis n'importe où n'importe comment, même si elle jure que beaucoup de gens la détestent, elle ne se rend pas compte qu'elle a le don de se faire apprécier, ou au moins, que les gens recherchent sa compagnie. Elle sait qu'elle est belle, mais ne se gonfle pas pour autant d'orgueil, et elle est intelligente pour ne rien gâcher, pleine de bon sens, et pas aveugle pour un sous sur ce qui l'entoure, capable de réfléchir sur les gens qu'elle connaît.
Ma Koko, est peut être encore plus belle que Bouillasse: physiquement, moins parfaite, mais avec une volonté de fer qui brûle, l'impression quand on la regarde qu'elle peut tout réussir juste en le voulant. Et c'est d'ailleurs le cas, elle bosse dur et elle y arrive, parce qu'elle le veut. Et je suis persuadée que tant qu'elle le voudra, elle pourra tout réussir.

Tipou fait des longueurs de tapis, énervé que je ne tienne pas ma promesse peut être. Je le prend sur mes genoux en continuant d'écrire, mais je ne suis pas sûre qu'il apprécie cela.

Bref, je n'ai pas confiance en moi, et j'ai tendance à avoir encore plus peur de perdre ces amies que je me sens dénuée d'intérêt. Le fait que je ne sois pas douée pour me faire des amis n'y est pas étranger: j'ai l'impression que si je les perd, je serai condamnée à passer ma vie seule, et je sais que moins j'ai confiance ne moi, moins je donne envie aux gens d'être mes amis, mais c'est un cercle vicieux.

Je dis souvent que mon petit ami est la chose la plus importante pour moi, mais à vrai dire, je serais tout autant malheureuse de perdre encore une autre de mes amies.

Plus je pense à ce qu'il s'est passé l'autre matin et moins je comprends ce qu'il s'est passé.
J'ai de toute manière l'impression qu'en ce moment tout m'échappe, moi comprise, et c'est la raison pour laquelle je vais appeler un psy dès demain pour prendre rendez-vous, et tenter de me comprendre mieux. Je me dis que si je ne le fais pas, je vais vraiment finir un jour par me perdre.
Je sais qu'il y a dans la famille de vraies maladies psychiatriques et ça me fait peur, parce que je ne sais pas ce qui, dans mes réactions, est normal ou non. C'est pour ça que j'ai besoin de voir ce psy, pour savoir si je suis névrosée (très probablement un peu), si c'est mon passé qui joue, si oui comment arranger tout ça, et puis comment faire mon deuil de toutes ces histoires...

Je me suis rendue compte que je n'ai pas eut le temps pour le deuil ces derniers temps. Mon grand-père maternel et mort et la chienne de la maison est morte le lendemain, il y a deux mois, un mois avant mon concours. Je n'ai pas eut le temps de m'appesantir, à bosser mon anatomie pendant le pot après l'enterrement. Et après, il y a eut les révisions, puis le concours, puis les préparations pour le voyage, puis le voyage. Et maintenant j'ai deux mois pour y penser.  Au fait que la source de tous nos problèmes familliaux est morte. Et que ces derniers existent toujours. Je sais que je devrais ne faire quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Ca ne clotture pas l'histoire, ce qu'il a fait sera toujours, et ce que nous sommes marquera à son tours ce que ceux qui nous entoure sera. J'ai vraiment besoin que quelqu'un m'aide à comprendre ce que je dois en faire, ce que je peux faire pour sortir de ce fonctionnement vicieux qui est le miens.

Quant à la Chichite, ça peut paraître ridicule à certains, et je sais que ceux qui n'ont jamais eut réellement d'animal domestique, à fortiori de chien (ce qui est très différent d'un chat) ne peuvent pas comprendre. Elle n'était plus un animal, mais véritablement un membre de la famille, ce n'est pas qu'une manière de parler. Elle était là pour chacun de nous à sa manière discrète. Quand j'étais petite et que j'avais peur la nuit, j'allais dormir avec elle. Je lui ai fait les tortures que les enfants font endurer aux animaux sans se rendre compte que c'est mal (la laver dans le lavabo des toilettes de l'entrée avec du savon pour mains, la maltraiter... j'avais quatre ans quand on l'a eue). Elle avait aussi droit à toute l'affection à laquelle je n'avais pas droit de la part de ma soeur, qui lui demandait comment s'était passé sa journée plutôt qu'à moi. Et maintenant, quand je mange, je me sens toute seule sans personne à qui donner des morceaux de ce que je mange, sans elle pour m'accueillir quand je rentre de la fac, et à fortiori quand je rentre de voyage. Elle était plus ou moins le symbole de notre famille, et qu'elle meurt le lendemain de l'enterrement de ce connard, c'était un symbole assez fort, comme si ça avait voulu dire "maintenant, vous devez vous débrouiller sans moi, et tourner la page de cette histoire sordide pour devenir une vraie famille".

Sauf que depuis qu'elle est morte, ma soeur est dépressive et semble me détester plus que jamais, parce que j'ai eut envie d'un autre chien.
J'avoue que maintenant je n'en ai même plus envie. Quand je vois le furet que ma soeur a juste abandonné, qui semble si triste, et Tipou dont je sais que je me suis trop peu occupée cette année surtout, je me dis que je ferais mieux de ne pas infliger notre famille à un autre animal.

Bref, je voulais faire un post pour faire le point, j'ai le sentiment que c'est encore plus confus. Ce qui ressort c'est que je dois prendre confiance en moi, mais comment suis-je censée faire ça? C'est la grande question. Surtout que j'ai l'impression que rien ne me motive vraiment, et c'est peut être ça le pire.

Sur ce, je vais me laver et me coucher car il est tard, et je sais que quand je suis fatiguée, je suis grognon, énervée, à fleur de peau.

Bonne nuit.

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Ce que j'aime avec cette photo prise au Japon, c'est que même moi, je ne sais plus bien quelles sont les feuilles réelles et quelles sont les reflets...















Lundi 24 juin 2013 à 14:07

Bonjour!

Je crois qu'en ce moment je déprime un peu...
Comme je l'ai dit ici avant-hier, j'ai appris que je redoublais ma première année de médecine, et même si je savais que cette issue (louper de peu ce concours) était la plus probable, je ne pouvais m'empêcher d'espérer que j'aurais récupéré assez de points pour passer. J'avais de toute manière besoin d'espérer pour profiter de mon séjours au Japon sans déprimer trop, même si ce concours ne m'a pas vraiment lâchée de tout le séjours... Tiraillée entre le besoin d'espérer pour ne pas me pourrir la vie, et mon penchant naturel qui est "ne pas trop espérer, pour éviter d'être déçue", une espèce de mauvais principe de vie adopté il y a quelques années à cause de mon ex, et qui ne marchait pas vraiment, parce que si on n'espère pas dans la vie, autant crever de suite.

De plus, si j'ai passé une très bonne soirée avec mes amis samedi soir, ma crève (pharyngite vésiculeuse, rhinopharyngite, bof, on ne sait pas trop, ça fait déjà une semaine que ça traîne et cette nuit a été la première vraie nuit que j'ai pu faire depuis le Japon!) m'a empêché d'en profiter pleinement et je me suis levée le lendemain matin en ayant l'impression d'avoir loupé la moitié des événements, ce qui est en effet le cas puisque j'ai dormi dans mon lit quand ils ont foutu le bousin toute la nuit dehors dans les tentes... ^^; Je sais bien que ce n'est pas de leur faute, et que de toute manière, j'avais besoin de sommeil, et je ne les en blâme pas, mais ça m'énerve quand même, parce que ce n'est pas pour la vie sociale que j'ai eut cette année... que j'ai loupée malgré tout.
Sans compter cette prise de tête avec l'une de mes meilleures amies pour des bêtises, je pense qu'on manquait de sommeil toutes les deux, mais ça m'a quand même bien foutu ma journée d'hier en l'air... Disons que bien sûr j'ai des torts, je sais que je peux être pénible sans le vouloir, mais je ne pense pas être la seule en faute... Mais quand j'ai voulu en parler, elle s'est juste enfuie. Peut être que c'était mieux d'ailleurs, parce que vu notre état de fatigue à chacune, ça aurait pu dégénérer. Sauf que j'aurais bien voulu en parler, un bon coup, plutôt que de laisser ça traîner entre nous... avec peut être des malentendus.

Sinon, je ne parlerai pas (ou peu du coup) du fait qu'avec cette maladie débile, j'ai dû reprendre le peu de poids perdu au Japon, et que mon rendez-vous chez l'endocrinologue de vendredi va être déprimant. Je ne sais pas trop quoi faire de ce côté... Disons que j'ai vraiment besoin de l'aide d'un médecin en ce moment, je ne reconnais plus trop mon corps depuis plusieurs mois. Même si j'ai toujours été ronde, en ce moment ça me gène même pour bouger, je me sens plus lourde, moins motivée... bref, en mode grosse vache, et ça n'est pas vraiment moi. Le problème c'est que c'est un cercle vicieux: moins je bouge plus je grossis, plus je grossis et moins j'ai envie de bouger. Et puis il recommence à faire moche, et d'ici que je sois rétablie, il se sera remis à faire un temps de novembre en été. Surtout que je ne repars pas cet été, alors s'il fait moche ici, et bah tant pis.

D'ailleurs j'avoue que l'idée de passer un été sans aller au bord de met me chagrine un peu. Pour moi, un été sans plage n'est pas un été. Je sais que certaines personnes n'ont aucun mal à s'en passer, mais moi, j'aime passer des heures à m'ennuyer sur la plage, à écouter les vagues, à savourer le fait de n'avoir vraiment, mais vraiment rien de mieux à faire que de ne rien faire, à passer une heure dans l'eau, à nager, courser les petits poissons, me laisser porter sur un matelas gonflable... J'aime me demander après la sieste de début d'après-midi "piscine ou plage?" parce que je n'ai pas de choix plus crucial... J'aime avoir une semaine par an avec aucun impératif que de nager, nager, bronzer, manger, dormir, et nager.

Bref, j'envie mes parents, ma soeur et son copain qui partent en Croatie cet été, et moi qui aie été plus ou moins obligée de rester ici par ma soeur parce qu'il fallait quelqu'un pour garder les animaux, et qu'elle doit avoir l'impression d'une espèce de vengeance débile parce que les années précédentes elle n'avait pas pu partir avec nous (on ne l'a jamais forcée à rester à la maison, elle avait des obligations d'abord avec ses études puis avec son travail). Honnêtement, on aurait très bien pu trouver quelqu'un pour passer nourrir les animaux tous les deux ou trois jours, mais non. C'était une occasion en or pour elle de ne pas m'avoir avec elle du séjour, et à la place de faire inviter son copain. Ne voulant pas d'engueulade, je n'ai pas insisté. Et puis franchement, des vacances avec elle, pour moi, ce ne sont pas vraiment des vacances: moi non plus, je ne la supporte plus. C'est triste à dire, mais moins je vois ma soeur, mieux je me porte, et la supporter le dimanche, c'est déjà presque trop pour moi. Je n'arrive pas forcément à bien m'expliquer ce rejet, je pense que c'est une somme de choses qu'elle a faites et dites, une somme de choses que j'ai envie de lui dire, et surtout le poids de ses ressentiments à mon égard que je sens toujours sur mon dos, qui font que je ne supporte pas de l'avoir en face de moi. Peut être que j'exagère, mais je n'arrive pas à me défaire de la sensation qu'elle me hait pour des choses pour lesquelles je ne peux rien (comme être née), et j'en ai marre.

Enfin, j'en profiterai pour bosser, même si je n'aime pas être toute seule à la maison la nuit.

Le Japon... Je vais vous mettre simplement les mails que j'ai envoyé à mes parents, parce que je leur ai raconté ce qu'on a fait à peu près jour par jour, et parce que sinon, j'ai peur d'oublier quelque chose:

Le lendemain de notre arrivée, le 04/06/13, à Hiroshima:


"Nous sommes à Hiroshima, et aujourd'hui nous sommes allés à Miyajima, une île où on trouve des temples et des daims (et des boutiques de touristes), c'est très jolis, avec plein de petites chutes d'eau dans la forêt, des érables, des étangs à carpes...
Les daims ne sont pas craintifs, à deux reprises je me suis retrouvée sans m'en rendre compte avec la tête de l'un d'entre eux dans mon sac, ils savent où chercher la nourriture.
Nous avons vu un tori (une sorte d'arche rouge) très grand, qui a les pieds dans l'eau à marée haute. Cédric dit que la traduction de tori, c'est la porte des dieux, mais il n'est pas sûr. En tout cas ça représente l'entrée du sanctuaire.
Nous avons même aperçu un mariage japonais, puis une danse du dieu du temple, avec tenue de cérémonie et masque.
Nous avons mangé dans un petit restaurant pour à peu près cinq euros, j'ai eut un énorme bol de bouillon avec des nouilles udon (grosses nouilles très larges) et des crevettes frittes. J'ai aussi mangé en marchant une espèce de beignet de ciboulettes et de pieuvre, et les gâteaux spécialités de l'île: les momiji manju, des gâteaux en forme de feuilles d'érables, fourrés à la crème, au chocolat, au thé ou à la pâte de haricots rouges sucrés. J'en ai pris un à la crème, très bon, et j'ai acheté un petit assortiment pour la maison.
Il fait super chaud, et on a bien crapahuté. J'espère dormir cette nuit, la nuit dernière j'ai très peu dormi malgré le fait que je n'ai presque pas dormi dans l'avion: le décalage horaire sans doute. Du coup cet après-midi j'ai carrément dormi dans le tram vers la gare...
Ce soir nous avons mangé des okonomiyaki, très bons encore, même si le restaurant ne payait pas de mine, et là encore, on a bien mangé pour à peu près cinq euros.
Demain nous visiterons le musée sur la bombe atomique, puis nous partirons pour Kyoto."

Le 05/06/13:


"Ce matin, nous avons fait le musée sur la Bombe A de Hiroshima, c'était assez déprimant mais très intéressant (avec des vêtements et objets de femmes et d'enfants tués par la bombe, accompagnés de leurs histoires personnelles, avec des photos de gens blessés, avec toute une documentation sur la bombe, sur sa mise au point, sur ses effets... depuis la première bombe A, le maire de Hiroshima envoie à chaque essai nucléaire de chaque pays, une lettre de protestation au président, y compris au dictateur coréen... je doute qu'il se donne même la peine de la lire.), puis nous avons pris le train pour aller à Kyoto. Nous étions en seconde classe mais les sièges avaient la largeur et l'espacement (pour les jambes) d'une première classe française, avec un intérieur bien plus élégant.

On mange beaucoup de féculents, entre les nouilles, le riz, le hamburger de ce soir (mais pas chez Macdo, c'était un burger japonais), bien qu'il y aie la plupart du temps plein de légumes mélangés dedans, et j'achète du jus d'orange au combini ouvert jusque tard le soir (à 21h c'est encore ouvert).

Et sinon, j'ai super mal au pieds, les chaussures que j'ai emmenées sont peut être trop vieilles, et j'ai aussi mal au dos."

(en fait, le combini dont j'ai parlé est ouvert jusqu'à minuit, c'était sur le ticket de caisse).

Le 07/06/13, à Kyoto:


"Hier nous avons fait la marche avec les toris (je ne me souviens plus du nom japonais et Cédric est sous la douche, dans cet hôtel elles sont communes, hors des chambres), les espèces d'arches rouges dont je vous ait déjà parlé: ils étaient plus petits que le grand tori de Miyajima, mais il y en avait des centaines voir des milliers, je n'ai pas compté, ce qui forme une sorte de tunnel dans lequel on marche, à travers la forêt sur des montagnes, du coup il y avait aussi beaucoup de marches et je n'ai pas pu le faire en entier, trop fatiguée, on a fait demi tours à une vingtaine de minutes du sommet. C'était vraiment magnifique, la forêt était très belle, avec des bambouseraies par endroits, et plein de temples... On a mangé des udons du renard (je ne sais plus le nom japonais là encore, c'était des nouilles udon avec un petit bout de tofu frit, pour ce dernier c'est plutôt bon si on le mange petit bout par petit bout ) en redescendant dans un petit restaurant à l'allure traditionnelle, à mi-parcours du sommet, la fenêtre ouverte sur la forêt et ses bruits, nous étions les seuls clients.
L'après-midi nous sommes allés au Kinkaku-ji, un temple doré, dans un très joli parc devant un petit lac, nous n'avons évidemment pas pu rentrer mais c'était très joli, et j'y ai acheté du thé macha pour ramener à la maison, et une glace à l'italienne au macha et à la vanille, que j'ai beaucoup aimé.
Juste après nous sommes allés Ryoanji temple, pas très loin à côté, qui a un jardin japonais avec les graviers et les pierres, pas forcément très grand mais très agréable, surtout qu'avant de rentrer on nous fait évidemment enlever les chaussures, et avec tout ce qu'on marche, j'ai super mal au pieds!

Aujourd'hui, nous nous sommes levés assez tôt pour aller à Nara en train, une ville à côté de Kyoto où il y a des temples et là encore, des daims en liberté, moins fouineurs que ceux de Miyajima, mais pas craintifs pour un sous non plus.
D'ailleurs on est entrés dans un petit parc où se trouvaient beaucoup de petits daims qui s'abritaient du soleil et tétaient leur mère.
Nous y avons retrouvé une guide japonaise qui parlait français et nous a fait visiter les temples, j'ai vu une pagode où sont sensées se trouver les cendres de Boudha (pagode: une espèce de tour japonaise avec plusieurs toits les uns sur les autres, en l'occurrence cinq pour celle ci, mais il n'y a pas d'étage, seulement un grand pilier au centre), et un temple où se trouve une gigantesque statue de Boudha en bronze (18 mètres de haut), à côté d'une autre statue de Boudha avant qu'il n'ai atteint l'illumination, dans son apprentissage, et de deux statues de protecteurs du temple. il y a un trou dans un pilier qui est sensé avoir la largeur de la narine de la statue de Boudha centrale, et si on arrive à passer à travers le trou, la santé nous est assurée (en pratique, seuls les enfants y arrivent, le trou est assez étroit quand même). Au Japon, le Shintoïsme et le Boudhisme sont complètement mélangés dans les temples, ils veillent l'un sur l'autre. Autre étrangeté, au Japon, on a pour tradition de déconstruire complètement et de reconstruire complètement les temples tous les vingt ans pour les purifier, là où nous avons pour coutume de restaurer - mais comme ceux qu'on a vu à Nara, étant classés patrimoine mondial par l'Unesco, ils se contentent de les restaurer.
La guide était vraiment très gentille, très courtoise, et aussi curieuse de poser des questions sur nos habitudes en France.
J'ai goûté aussi des dango, brochettes de boulettes de riz couvertes de sauce de soja et sucrées, ça ressemble à des gnocchis et c'est vraiment très bon.

Voilà voilà pour mes journées, je mange beaucoup de udons, mais c'est servi avec du bouillon alors pour les manger avec des baguettes, c'est vraiment galère, ça glisse!"


Le 11/06/13, à Tokyo:


"Aujourd'hui nous avons voulu aller voir un Boudha géant à Kamakura, mais on est partis dans le mauvais sens puis il s'est mis à pleuvoir des cordes, du coup je ne l'ai pas vu, ce qui n'est pas très grave, j'en ai vu plein à Kyoto (de boudhas, pas de boudins).
Hier nous avons visité le musée des studios d'animation Ghibli, puis nous sommes allés à Akihabara, quartier pour les geeks avec plein de boutiques d'électroniques, de mangas, de figurines, de cosplays, de cartes à jouer...
Ce soir nous sommes allés à Shibuya, quartier de Tokyo bourrés de magasins et de centres commerciaux, d'ailleurs on est allés au 109, centre commercial uniquement de boutiques pour femmes, sur environ 10 étages... Je n'y ai rien acheté, tout était trop cher à mon gout, et les vendeuses me faisaient peur: toutes maigres, avec des jambes interminables, perchées sur leurs talons de 10 cm au moins, portant des lentilles pour avoir les yeux bleus ou verts, habillées avec la tenue de la vitrine de la boutique...
Par contre j'ai acheté quelques produits Lush."

Le 14/06/13:


"Ces derniers jours, il a plus comme vache qui pisse ici, même si aujourd'hui ça allait un peu mieux. Heureusement qu'on part dimanche, après c'est tempête au programme... j'espère que nos avions n'aurons pas de soucis pour le retours!

Le mercredi 12: Nous sommes allés à Omotésando le matin, sorte de champs Elysées japonais avec plein de marques connues et hors de prix, inutile de préciser qu'on n'a fait que regarder. L'après midi, nous nous sommes promenés à Harajuku, quartier où se trouvent beaucoup de boutiques de vêtements dans le pur style dentelles, froufrous, beige et rose...etc. dont on voit certaines japonaises s'attifer, avec plus ou moins de bon goût.
Juste à côté, le Meiji jingu, sanctuaire dédié à l'un des empereurs avec des jardins: on a voulu visiter vingt minutes avant la fermeture, du coup on a dû le faire au pas de course entre les agents de sécurité qui s'improvisaient guides touristiques en accéléré. Il y avait notamment un très jolis jardin d'iris, dommage qu'avec la pluie elles faisaient un peu la tête.

Le jeudi 13: Nous sommes restés dans le quartier d'Asakusa, où se trouve notre hôtel, nous avons fait les passages couverts, revu un peu les temples du coin, vu aussi une rue où ils vendent tous les ustensiles de cuisine et de restaurants possibles et nécessaires, y compris les plats en silicone qu'on trouve dans les devantures des restaurants. Nous avons voulu voir le palais impérial et ses jardins mais il pleuvait trop, donc on est rentrés, en ayant au passage visité un bâtiment Sony où nous avons pu regarder toutes les nouveautés électroniques. Le soir nous sommes retournées à Akihabara, quartier des mangas, jeux vidéos...etc..

Le vendredi 14: Ce matin nous avons voulu retenter de voir le palais impérial et ses jardins, mais bien qu'il pleuvait moins, nous n'avons pas pu entrer parce que c'était fermé le vendredi. Puis nous sommes allés voir la tour de Tokyo, qui ressemble beaucoup à la tour Eiffel mais en rouge et blanc avec un grand bâtiment en dessous, honnêtement elle est moins belle que notre tour Eiffel française parce que la tour japonaise n'est pas du tout mise en valeur par son environnement: il y a plein de bâtiments autours. En allant du palais impérial à la tour de Tokyo, nous avons traversé un parc très sympa.
En suite nous sommes partis voir le Sanno Matsuri, qui est un ensemble d'événements religieux du style parades etc. ... qui a lieu en ce moment à Tokyo et chaque années à la même période. Nous avons vu des prêtres et prêtresses shintoïstes passer dans un grand cercle à la verticale devant le temple, pour se purifier, suivi par un cortège de gens voulant également se purifier. En suite il y avait une cérémonie, mais Cédric parlant mal la langue, et moi même ne parlant pas japonais, nous nous sommes très rapidement éclipsés (ça devait durer deux heures, on est partis au bout d'une minute).
Ce soir nous sommes encore retournés à Akihabara, histoire de jouer à quelques jeux vidéos.

Demain, dernière journée entière au Japon, nous avons prévu de retourner à Harajuku, il devrait y avoir plus de tenues excentriques du fait du weekend."

Le 15/06/13:


"Nous voilà le dernier soir de ce voyage au Japon, et pour l'occasion, nous avons passé un très bonne soirée au Sanno Matsuri, au temple où nous sommes déjà allés (avec le cercle vertical pour se purifier, il est situé sur une espèce de promontoire au milieu d'un quartier d'affaires, du coup on est comme hors de la ville tout en voyant les grands immeubles s'élancer tout autours): il y avait une cérémonie dans le temple, et une représentation de musique traditionnelle japonaise avec tambours et flute et danse avec masque, juste à côté mais dans la cour du temple.
En même temps, juste à côté du temple, des joueurs de gros tambours japonais jouaient des airs plus populaires sur des musiques enregistrées, avec tous pleins de gens en kimonos qui dansaient tous les mêmes chorégraphies en même temps, sans doute que les airs joués étaient l'équivalent de notre madison ou de notre macarena, sauf qu'il y en avait beaucoup plus! Les gens semblaient connaître la chorégraphie pour chaque air, même si elles se ressemblaient quand même pas mal.
Du coup nous avons mangé dans les petits stands de nourriture près de l'endroit où il y avait les tambours japonais et les danseurs: brochettes, saucisse et frittes (c'est universel), nouilles, barbe à papa, des espèce de pan-cakes-beignets fourrés à l'oeuf, poisson...etc.. Le tout éclairé par les lampions japonais, c'était très agréable.

Sinon, on est aussi retournés dans la journée à Harajuku, le quartier des gens qui s'habillent bizarrement, et on a aussi enfin pu voir les jardins de l'impératrice, en plus il faisait beau! (précision: les deux ne se trouvent évidement pas dans le même quartier hein...) Cependant nous nous y sommes encore pris un peu tard et nous n'avons pas pu tout visiter, les vigiles nous ont pressés de sortir au bout de vingt minutes, et je n'ai pas pu m'approcher assez du jardin d'iris pour faire de belles photos, alors qu'il y avait encore des gens à côté et tout, le vieux vigile n'a pas voulu que j'y aille, j'étais très remontée contre lui. Ca ne m'aurait pris qu'une minute de faire une photo, mais je suppose qu'il avait peur que j'aille me cacher dans le parc.

Il faisait super chaud, j'espère qu'il fera aussi beau demain pour le départ."

Bon voilà, ça vous donnera une petite idée de mon voyage.  Je suis revenue malade, mon chéri m'ayant passé un virus qu'il a attrapé là-bas, et il m'a fallu plusieurs nuits pour arrêter de me réveiller au milieu de la nuit en me demandant où j'étais (en même temps, je dormais peu et mal à cause de ma crève), et surtout arrêter de rêver d'aéroports et d'avions (en même temps, j'ai une trouille bleue de l'avion, pendant tout le vol d'aller, et tout le vol de retour, je passais comme une musique de fond, en boucle dans ma tête "tout va bien, tout ira bien, tout va bien, tout ira bien..." au point que même maintenant, je me rends compte que je continue à me le passer en fond dans ma tête sans le faire exprès. ^^;

Je vais maintenant vous mettre quelques photos, et j'en remettrai d'autres dans mes articles à venir! Par contre désolée, j'oublie vite les noms de tous les endroits visités.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/Miyajima.jpg
Le Grand Tori de Miyajima, près d'Hiroshima. 
C'est finalement je crois l'endroit que j'ai préféré: il y a plein de templs partout, avec plein de daims, et à marée haute, ce tori a les pieds dans l'eau. Il y a plein de pièces enfoncées dans ses colonnes, sans doute en gage de chance.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/alleedestoris.jpgLes chemins de toris, à Kyoto,
Impressionnant de voir des kilomètres de promenade recouverts de ces arches rouges, de taille inégales, avec plein de temples et autres le long du chemin, et la forêt tout autours, avec des arbres en tout genre et des bambouseraies, que l'on aperçoit entre les toris et dans les petites haltes.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/toriskyotovuededessus.jpgToujours la promenade des toris, mais vue de dessus, pour que vous voyiez la tête que ça a de dehors.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/gareettourdeKyoto.jpgLa tour de Kyoto, que vous apercevez juste en sortant de la gare de Kyoto
(gare qui au demeurant est assez impressionnante dans son architecture, même pour moi qui n'y connaît rien du tout).

 Bon, c'est tout pour aujourd'hui, mais j'ai encore des centaines de photos en réserve, à voir dans mes prochains posts!

Bonne journée!
 


Vendredi 21 juin 2013 à 19:20

Bonjour!

Me revoilà du Japon,  et j'ai eut mes notes du concours de médecine de première année cet après-midi...
Commençons pas cette dernière information: je redouble. Ca s'est joué à pas gand chose, mais sur 666 personnes présentant médecine, pour 210 places, je suis 289ème, qui est bien, mais pas suffisant pour avoir mon concours du premier coup. En tout cas, même si je suis forcément un peu déçue, je me dis qu'en bossant au moins autant l'an prochain, je l'aurai!

D'ailleurs je me mets au travail dès lundi.

Et sinon, le Japon c'était super, mais je vous en reparlerai une autre fois: demain j'organise une petite fête avec presque une douzaine d'amis, donc ce soir j'ai quelques petites choses à faire... Ca attendra dimanche!

Bonne soirée!




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