Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Lundi 24 juin 2013 à 22:55

Bonsoir

Deux articles en une journée, c'est un record n'est ce pas?
C'est Tipou qui ne va pas être content, j'avais pourtant promis à mon petit lapin de m'occuper mieux de lui ce soir.

Bon, dans l'article ci-dessous, j'ai parlé d'une dispute avec une amie. Disons que je viens d'aller courir (oui, ça aura au moins permis que je me bouge les fesses et que je me rende compte que mon stage intensif de marche au Japon, aura bel et bien permis à mon corps de se refaire un peu de muscle puisque j'ai beaucoup moins marché que la dernière fois que je suis allée courir, il y a plus d'un mois) et que je suis plus calme, et surtout que ça m'a permis d'évacuer en partie la peur et la colère (surtout la peur je crois) pour réfléchir plus sereinement sur moi même, ce qui cette année ne m'est presque pas arrivé, vu que je n'avais concrètement pas le temps, ou ne voulait pas le prendre (peut être que is je l'avais pris, j'aurais réussi, mais bon, c'est une autre histoire).

En fait, disons que cette dispute avec mon amie s'ajoute avec une discussion que j'ai eut avec mon petit ami au Japon, et qui m'a aussi beaucoup remuée intérieurement.

J'avoue que je ne comprends toujours pas très bien ce qui s'est passé avec elle hier matin, et c'est ça le plus perturbant. Je sais que je me suis énervée alors que je n'aurais pas dû, mais je sais aussi qu'il y a eut une espèce d'énorme malentendu sur la raison de mon énervement.

Je sais que nous avons dit que nous en parlerions demain après-midi, pour s'expliquer, mais une conversation téléphonique pour parler de ce genre de chose me fait peur, parce que la moitié d'une conversation passe par le corps et que j'ai peur qu'il y ai encore des malentendus, et surtout de ne pas réussir à parler étant donné que dès que je suis perturbée, je me mets irrémédiablement à pleurer, quoi que je fasse (réaction très mature de ma part, je sais, mais je n'ai jamais réussi à m'en empêché, et c'est très humiliant, et en plus ça m'empêche de parler clairement).
Alors je me dis que faire le point sur ce que je pense ce soir n'est pas forcément une mauvaise idée, tant que je suis calme et que j'essaie d'analyser objectivement ce que je ressens.

Bien sûr j'ai eut tort, parce que je fais ces remarques qu'elle n'apprécie pas, mais je ne le fais jamais dans l'intention de blesser, à vrai dire je ne sais pas vraiment comment elles surviennent, mais je crois qu'une partie de moi souhaite se venger des remarques qu'elle même me fait aussi, peut être sans vouloir me blesser non plus, je ne sais pas. 

Mais ce que je voulais dire ici, ce n'est pas ce que je vais lui dire demain par téléphone, parce qu'à vrai dire je n'en sais rien et j'aimerais d'abord entendre précisément ce qu'elle me reproche, pour comprendre, et pouvoir lui dire ce que moi j'ai sur le coeur, pour éviter que ce genre de choses ne s'envenime. C'est un paradoxe, j'ai sale caractère, et je m'énerve facilement, mais j'ai absolument horreur des engueulades. Surtout avec mes amies, parce que j'en ai déjà perdue une et que maintenant j'ai toujours la peur au ventre d'en perdre d'autres. En fait, ce dont je voulais vraiment parler ici ce soir, c'est de ma confiance en moi, et c'est pour ça que je faisais référence à une discussion avec mon petit ami, plus haut.

Parce que je réalise ce soir que toutes les erreurs que je fais, toutes les choses auxquelles j'échoue (y compris cette année), et peut être même tous mes tocs, proviennent de mon  manque de confiance en moi, de ma peur panique de perdre contrôle, que les choses et les gens m'échappent.

Disons pour faire court, parce que mon but n'est pas non plus de casser du sucre sur le dos de mon chéri ce soir, que durant la première semaine de voyage, j'ai eut le sentiment d'être passée tout à fait au second plan pour l'homme que j'aime (et un peu durant la seconde semaine, même si ça c'était arrangé quelques peu), qui est très passionné par ce pays dans lequel nous nous trouvions. Et vu que j'avais mes règles et que j'étais un peu fatiguée, je préférais ne pas en parler en me disant que je lui en voulais pour des bêtises (réaction stupide que j'ai eut pendant trois ans avec mon ex, m'incriminer moi sans même en parler avec l'autre, jusqu'à ce que ma carapace rompe et que je m'énerve sans trop de raison apparente), et que je me faisais des idées... Sauf que j'en ai eut quand même assez que ce soit toujours à moi de lui tenir la main, de l'embrasser, de faire toutes ces petites choses que j'étais également toujours la seule à faire à l'égard de mon ex, et qui m'exaspéraient tant (Cédric, si tu passes par là, désolée, mais oui, ça m'a ramenée à lui pendant une semaine et c'est pour ça que j'étais assez mal durant cette discussion). Surtout que d'habitude entre nous, il n'y a pas ce genre de problème, alors je me suis sentie soudain assez bizarre, sans savoir quoi faire, s'il fallait en parler ou attendre que ça passe, qu'on soit rentrés.
De ce fait, j'ai cessé au bout d'un moment de lui prendre la main, et lui n'y pensait vraisemblablement pas, ce qui m'agaçait encore un peu plus. Et le soir de notre arrivée à Tokyo, nous sommes allés à Yokohama, et mon chéri est entré dans le métro, j'étais juste derrière lui, sauf que les portes se sont refermées juste sous mon nez. J'ignorais le nom de l'endroit où on était, et le nom de l'endroit où on allait parce que j'avais la tête dans ces histoires et parce que je retiens mal les noms. Donc je me retrouvais toute seule dans un endroit inconnu, au milieu de gens dont je ne parlais pas la langue du tout, avec des écritures absolument et définitivement illisibles pour moi. Et en plus, j'avais l'intime conviction que ce ne serait pas arrivé si j'avais tenu la main de mon chéri, donc il y avait quelque part un sentiment d'abandon. Même si bien sûr il ne l'a pas fait exprès, je le sais bien. Je parle de sentiment, de ressenti, pas de réflexion.
Bref, je me suis dit que le mieux à faire était de l'attendre là, et d'essayer de ne pas trop pleurer parce que j'avais l'air débile. Et je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir parce que j'avais le sentiment que j'étais une grosse nulle de ne pas avoir retenu le nom de l'endroit où on allait, et qu'il devait me voir comme un gros poids mort (oui, du coup je lui en voulais parce que je m'en voulais, réaction étrange mais humaine, sans compter l'impression qu'il n'avait pas fait attention à moi, et le fait que cette impression m'énervait parce que je me sentais comme une grosse égoïste de penser en ces termes... c'est compliqué).

Evidemment il n'a pas visité le quartier chinois sans moi, et est revenu me chercher, mais ça a pris un certain temps. Mais je n'étais pas vraiment calmée, et du coup je n'étais pas franchement d'humeur à profiter de notre promenade dans le quartier par la suite, je n'avais envie de rien si ce n'est d'aller courir (seule chose pouvant me calmer vraiment dans ces cas là...).
De ce fait le soir venu, ça a sucité des tensions une fois rentrés, d'où une discussion entre mon chéri et moi, où il m'a dit qu'il avait l'impression que depuis une semaine je ne faisais pas attention à ce qu'on visitait, je ne m'intéressait pas à ce qu'on voyait, je ne regardais rien. Ce qui était faux, mais je comprends qu'il aie eut cette impression vu que moi j'avais les histoires dites plus haut en tête, et l'impression qu'au contraire lui s'y intéressait tellement que du moment où on partait le matin au moment où on rentrait le soir, je n'existais presque plus. Peut ête qu'en effet ça m'a empêchée de prêter toute l'attention que j'aurais pu prêté à ce qu'on a alors vu. Et c'est vrai que j'avais mal aux pieds, que j'étais fatiguée, mais j'étais quand même contente d'être là. Bref, je lui ai expliqué que je n'osais pas trop donné mon avis, faire des choix dans ce qu'il y avait à voir, d'une part parce que je n'avais aucune idée de ce qui valait la peine d'être vu, étant donné que je l'ai laissé tout organiser, et qu'il y était déjà allé deux fois, et d'autre part parce que je n'osais pas non plus m'imposer... Parce que j'avais le sentiment d'être un gros poids mort qui n'y connait rien, et que ma confiance en moi est complètement en miettes du fait de l'année passé, que chaque courbature ou chaque moment où mes pieds me faisaient mal me rappelait que mon corps avait grossi et s'était amolli, et que ce sacrifice n'avait pas été forcément utile puisque j'avais de grande chance de ne pas avoir mon concours (et le fait est, j'ai échoué), donc que j'avais échoué sur toute la ligne. Se sentir moche, c'est un chose, mais sentir que son corps ne répond plus aussi bien aux sollicitations qu'avant, ne serait-ce que pour marcher, et bien c'en est une autre, et c'est chiant.
Bref, la conclusion de mon chéri a été mot pour mot: "Il faut que tu prennes confiance en toi ma chérie".

Et ça m'a ramenée aux dernières choses que m'a dit une animatrice lors de mon voyage linguistique à Oxford il y a quelques années, qui s'était très mal passé (le pire que j'ai fait en fait) et dont j'étais revenue assez mal. Il suffit juste d'enlever les deux derniers mots de la phrase de mon chéri, donc "Il faut que tu prennes confiance en toi".
Et je sais qu'elle avait totalement raison. Et c'est d'ailleurs peut être ces mots qui finalement m'avaient le plus blessée. Et je ne le comprend que maintenant.

Tout ce qui m'arrive, tous mes problèmes viennent de ça. La raison pour laquelle je me vexe si facilement, pour laquelle je veux toujours convaincre les autres de mon propre avis, pour laquelle je suis si énervée qu'ils ne me comprennent pas, qu'ils ne m'approuvent pas, c'est parce que je n'ai pas confiance en moi même, et je me repose entièrement sur le regard des autres pour exister. En revenant de courir, réalisant ça, je me suis dit "aller Manon, essaie de lister tes qualités". J'en étais incapable, aucune de ces pseudo qualités que je dis parfois avoir ne me convainquait réellement. Je ne sais pas vraiment ce que je suis. Pire, je ne vois en moi que ce que je ne suis pas: je ne suis pas assez forte, je ne suis pas assez mince, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez patiente, je ne suis pas assez... etc.. Peut être parce que ma mère me voulait parfaite, je ne sais pas. Ou peut être parce que mon égo est tel que je ne supporte pas le moindre de mes défauts, quitte à passer à la trappe la moindre de mes qualités. J'ai toujours tendance à vouloir analyser les réactions des autres, mais je ne creuse pas tellement les miennes, ou du moins je ne les creuse pas assez profond. Je regarde trop les autres, et pas assez moi même, et du coup je ne regarde pas les autres comme il le faudrait. Je les ramène à moi au lieu de les ramener à eux (et ça me coûte de me l'avouer).

Et en faisait ça, je me sens un peu plus mal, un peu plus égocentrique, un peu plus nulle.  Pourtant je sais que j'ai besoin de voir ce défaut là pour essayer d'en sortir.

Le problème, c'est que du coup, dès que je croise la route de quelqu'un de mal intentionné, de "bête et méchant", je le prend pour moi et je ne sais pas me blinder, me persuader que ça n'a pas d'importance, ce qu'il pense ou dit de moi. Et de ce fait, j'ai des réactions paraissant disproportionnées, ce qui renforce leurs critiques à mon égard (là je ne parle pas des occasionnelles remarques que tout le monde peut faire, mais des gens qui semblent prendre un malin plaisir à démonter les autres bout par bout).
Et de ce fait, si quelqu'un de normal a le malheur de me faire une remarque, et bien je me braque. J'ai beau me dire qu'il ne faut pas, je ne peux pas m'empêcher de penser que s'il le dit, c'est que quelque part il le pense.

Quand je vois mes propres amies, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal, parce qu'elles semblent réussir là où j'échoue, parce qu'elles semblent détenir ces qualités après lesquelles je cours et que je n'arrive pas à m'approprier: la beauté, la volonté, la vivacité, la spontanéité, le charisme, la patience...
Ma Xu est pour moi le charisme incarné, quand on était en primaire, beaucoup de gens de la classe ne pouvait pas la supporter, et pourtant ils se pliaient à sa volonté car c'était toujours elle qui choisissait à quels jeux on allait jouer, impliquant souvent au moins la moitié de la classe, et elle qui choisissait qui serait le loup, qui définissait les règles... Sans compter qu'elle semble toujours savoir ce qu'elle veut, et repousser ceux qui la font chier sans trop se poser de questions, savoir de quelles personnes elle peut se soucier de l'opinion et de quelles personnes cela ne vaut vraiment pas la peine. Elle est aussi réfléchie, mais pas jusqu'à tomber dans les trous où j'aime à me perdre, et beaucoup plus fine en analyse que tous les autres gens que je connais. Je me doute bien qu'elle doit aussi avoir ses moments de doute, mais elle semble savoir les maîtriser, et se maîtriser, et pour ça je l'envie beaucoup.
Ma Bouillasse est physiquement juste parfaite, avec ses jambes interminables, son visage adorable, son corps parfait, son sourire à fossettes (même d'un seul côté)... Et elle arrive toujours à se faire des amis n'importe où n'importe comment, même si elle jure que beaucoup de gens la détestent, elle ne se rend pas compte qu'elle a le don de se faire apprécier, ou au moins, que les gens recherchent sa compagnie. Elle sait qu'elle est belle, mais ne se gonfle pas pour autant d'orgueil, et elle est intelligente pour ne rien gâcher, pleine de bon sens, et pas aveugle pour un sous sur ce qui l'entoure, capable de réfléchir sur les gens qu'elle connaît.
Ma Koko, est peut être encore plus belle que Bouillasse: physiquement, moins parfaite, mais avec une volonté de fer qui brûle, l'impression quand on la regarde qu'elle peut tout réussir juste en le voulant. Et c'est d'ailleurs le cas, elle bosse dur et elle y arrive, parce qu'elle le veut. Et je suis persuadée que tant qu'elle le voudra, elle pourra tout réussir.

Tipou fait des longueurs de tapis, énervé que je ne tienne pas ma promesse peut être. Je le prend sur mes genoux en continuant d'écrire, mais je ne suis pas sûre qu'il apprécie cela.

Bref, je n'ai pas confiance en moi, et j'ai tendance à avoir encore plus peur de perdre ces amies que je me sens dénuée d'intérêt. Le fait que je ne sois pas douée pour me faire des amis n'y est pas étranger: j'ai l'impression que si je les perd, je serai condamnée à passer ma vie seule, et je sais que moins j'ai confiance ne moi, moins je donne envie aux gens d'être mes amis, mais c'est un cercle vicieux.

Je dis souvent que mon petit ami est la chose la plus importante pour moi, mais à vrai dire, je serais tout autant malheureuse de perdre encore une autre de mes amies.

Plus je pense à ce qu'il s'est passé l'autre matin et moins je comprends ce qu'il s'est passé.
J'ai de toute manière l'impression qu'en ce moment tout m'échappe, moi comprise, et c'est la raison pour laquelle je vais appeler un psy dès demain pour prendre rendez-vous, et tenter de me comprendre mieux. Je me dis que si je ne le fais pas, je vais vraiment finir un jour par me perdre.
Je sais qu'il y a dans la famille de vraies maladies psychiatriques et ça me fait peur, parce que je ne sais pas ce qui, dans mes réactions, est normal ou non. C'est pour ça que j'ai besoin de voir ce psy, pour savoir si je suis névrosée (très probablement un peu), si c'est mon passé qui joue, si oui comment arranger tout ça, et puis comment faire mon deuil de toutes ces histoires...

Je me suis rendue compte que je n'ai pas eut le temps pour le deuil ces derniers temps. Mon grand-père maternel et mort et la chienne de la maison est morte le lendemain, il y a deux mois, un mois avant mon concours. Je n'ai pas eut le temps de m'appesantir, à bosser mon anatomie pendant le pot après l'enterrement. Et après, il y a eut les révisions, puis le concours, puis les préparations pour le voyage, puis le voyage. Et maintenant j'ai deux mois pour y penser.  Au fait que la source de tous nos problèmes familliaux est morte. Et que ces derniers existent toujours. Je sais que je devrais ne faire quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Ca ne clotture pas l'histoire, ce qu'il a fait sera toujours, et ce que nous sommes marquera à son tours ce que ceux qui nous entoure sera. J'ai vraiment besoin que quelqu'un m'aide à comprendre ce que je dois en faire, ce que je peux faire pour sortir de ce fonctionnement vicieux qui est le miens.

Quant à la Chichite, ça peut paraître ridicule à certains, et je sais que ceux qui n'ont jamais eut réellement d'animal domestique, à fortiori de chien (ce qui est très différent d'un chat) ne peuvent pas comprendre. Elle n'était plus un animal, mais véritablement un membre de la famille, ce n'est pas qu'une manière de parler. Elle était là pour chacun de nous à sa manière discrète. Quand j'étais petite et que j'avais peur la nuit, j'allais dormir avec elle. Je lui ai fait les tortures que les enfants font endurer aux animaux sans se rendre compte que c'est mal (la laver dans le lavabo des toilettes de l'entrée avec du savon pour mains, la maltraiter... j'avais quatre ans quand on l'a eue). Elle avait aussi droit à toute l'affection à laquelle je n'avais pas droit de la part de ma soeur, qui lui demandait comment s'était passé sa journée plutôt qu'à moi. Et maintenant, quand je mange, je me sens toute seule sans personne à qui donner des morceaux de ce que je mange, sans elle pour m'accueillir quand je rentre de la fac, et à fortiori quand je rentre de voyage. Elle était plus ou moins le symbole de notre famille, et qu'elle meurt le lendemain de l'enterrement de ce connard, c'était un symbole assez fort, comme si ça avait voulu dire "maintenant, vous devez vous débrouiller sans moi, et tourner la page de cette histoire sordide pour devenir une vraie famille".

Sauf que depuis qu'elle est morte, ma soeur est dépressive et semble me détester plus que jamais, parce que j'ai eut envie d'un autre chien.
J'avoue que maintenant je n'en ai même plus envie. Quand je vois le furet que ma soeur a juste abandonné, qui semble si triste, et Tipou dont je sais que je me suis trop peu occupée cette année surtout, je me dis que je ferais mieux de ne pas infliger notre famille à un autre animal.

Bref, je voulais faire un post pour faire le point, j'ai le sentiment que c'est encore plus confus. Ce qui ressort c'est que je dois prendre confiance en moi, mais comment suis-je censée faire ça? C'est la grande question. Surtout que j'ai l'impression que rien ne me motive vraiment, et c'est peut être ça le pire.

Sur ce, je vais me laver et me coucher car il est tard, et je sais que quand je suis fatiguée, je suis grognon, énervée, à fleur de peau.

Bonne nuit.

http://ephemeride.cowblog.fr/images/P1070129.jpg
Ce que j'aime avec cette photo prise au Japon, c'est que même moi, je ne sais plus bien quelles sont les feuilles réelles et quelles sont les reflets...















Par maud96 le Jeudi 27 juin 2013 à 16:54
En te lisant, je m'aperçois que j'ai eu la chance d'être une enfant "condamnée" par la maladie dès mon enfance : ce qui fait que mes parents étaient heureux simplement du fait que je "restais en vie"... L'idéal de la "fille parfaite" dont rêvait ta mère pour toi, je suppose que c'est une source de malaise psychologique profond qui doit expliquer beaucoup de choses (j'admire ta capacité à t'auto-analyser... mais c'est presque "trop" : peux-tu "vivre" spontanément sans ainsi tout "ruminer" ?)
Fais comme ton lapinou !
 

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