Bonjour!

Il fait grand soleil chez moi, ce qui tombe vraiment bien: ce weekend, je relève la tête après une semaine de bac blanc: je respire!
J'ai commencé ce weekend en me faisant un petit plaisir pour les soldes, vendredi soir: j'ai enfin acheté ce sac que je voulais tant, ainsi qu'un nouveau t-shirt. Hier, j'ai fait ma compo de philo à rendre pour demain (que je dois par ailleurs penser à imprimer ce soir...), ranger le bordel qui s'était bien installé dans ma chambre et sur mon bureau cette semaine (c'est un peu comme si j'avais hiberné, un amas de cours, cahiers, classeurs, mélangés à mes vêtements, par terre, sur mon bureau...), faire du repassage, changer les draps, la litière du lapin, recommencer à manger des légumes, aller courir ce matin, aller faire du vélo cet après-midi avec des amies...Bref, je profite du fait qu'après une telle semaine, nous n'avons aucun DS de prévu pour le moment. Je me sens d'attaque pour reprendre le rythme des cours, qui ne peux pas être aussi fatiguant que celui des examens.

J'envisage aussi de craquer pour une paire de chaussures, mais... ce ne serait pas sérieux, alors je serai forte, je résisterai à la tentation. Surtout qu'il faut aussi que je pense aux cadeaux que je voudrai faire pour certains anniversaires à venir... Donc non, pas de chaussures, je serai forte. Même si j'ai la pub pour ces chaussures tournant en boucle au dessus de ma fenêtre Cowblog. Mais j'en ai tellement envie... Je me sens un peu comme Sméagol/Gollum dans le Seigneur des anneaux. Partagée entre mes envies et mon compte en banque.

Sinon, j'ai aussi envie de me remettre à dessiner, et je vais essayer de recommencer à crayonner un peu dans mes moments libres (perm, déjeuner, révisions pas motivées, cours d'espagnol et d'anglais...).

Sur ce, je vous laisse, je vais préparer quelques affaires pour aller faire du vélo.

Bonne journée!

Bonjour

    Et oui, c'est encore moi (quelle productivité en ce moment!). Il me reste une demie heure de ne rien faire, alors j'en profite pour venir écrire ici. J'avoue, je ne suis pas motivée pour y retourner, mais de toute manière, je sais bien que c'est obligatoire. Et puis, il y a pire, alors je tente de me convaincre qu'une fois que le bac blanc sera passé, ça ira mieux, je serai moins stressée et démotivée à la fois. Sinon, j'ai très envie de faire certains achats mais me suis jurée de ne pas dépenser autant de sous pour moi même que l'an dernier. Surtout que même si ma grand mère m'a fait un chèque, ainsi que mon grand père, il couvre difficilement mes dépenses de l'an dernier, sans compter celles que j'ai fait pour les cadeaux de Noël qui ne figurait pas sur le dernier relevé. Aïe aïe aïe. Donc non, pas ces chaussures, et pas ce sac, je n'en mourrai pas, ma mère a plein d'affaires qu'elle ne met plus, qui sont très bien et que je peux lui piquer. Il suffit que je retrouve mon ancienne mentalité qui consistait avant chaque achat à me dire "Est ce que tu en as besoin? Est ce que tu vas l'utiliser? Est ce que ça ne va pas se casser en une semaine? Est ce que le prix n'est pas exagéré pour ce que c'est? Est ce que ça t'ira? Et de nouveau, est ce que tu en as vraiment besoin?" et presque à coup sûr, je reposais l'article. Quitte à le regretter plus tard parce qu'il était devenu introuvable et que j'en avais vraiment très très envie.

Dommage quand même. Enfin bon. Je verrai quand même peut être pour les chaussures, parce que des chaussures plates en cuir marron et que je trouve jolies, ça ne coure pas les rues. Peut être pour mon anniversaire dans un mois, je me ferai un cadeau. Je ne sais même plus sur quel site je les ai retrouvées.

Cet après-midi, c'est exercice de maths, cartographie, une autre leçon de géographie à apprendre. Puis je me ferai mon déjeuner pour demain.

Sinon, un petit plaisir que je me ferais bien, mais j'ai le temps puisqu'il s'agit d'un CD, c'est d'acheter le dernier album d'Emilie Simon, plus peut être les deux autres que je n'ai pas. Mais il y a aussi le dernier album de Omnia, dont j'avais déjà parlé ici, et aussi un Mabinogion, ca sera peut être l'occasion de faire une commande chez Amazon... Dans quelques semaines.

Je regarde dehors et je vois tout ce gris...  C'est trop demander, un peu de soleil? Juste une heure de soleil? Je pourrais aller courir, chose que je n'ai pas faite ce matin lorsque j'ai vu la pluie à mon réveil. 

Bon, et bien, bonne journée.

Bonjour,

Aujourd'hui est une année civile neuve, et même si ça ne veut rien dire de plus qu'un chiffre différent après un deux et deux zéros, il est de bon ton de souhaiter à chacun que cette année soit bonne. Pour ma part, j'ai fêté le nouvel an dans la bonne humeur avec des amies - même si l'une d'elles, malade, n'est pas venue et que je l'ai regretté. Je me suis encore retrouvé à me remettre en question face à elles, complexant sur mon physique, sur mon comportement aussi. Mais je devrais cesser de me plaindre de ce que je ne suis pas et savoir apprécier ce que je suis, l'admettre. Je suis... Que suis-je? Peut être suis je quelqu'un d'assez ouvert, dans la mesure ou j'essaie en général, voir même toujours, de comprendre pourquoi telle ou telle personne se comporte ainsi et je tente de ne pas juger, même si c'est parfois difficile et que je reste humaine. Je suis d'un naturel généreux, je dirais, aimant faire plaisir aux autres, même lorsque je ne les connais pas spécialement bien, me sentant triste, capable de pleurer lorsque je vois quelqu'un pleurer... trop sensible sûrement, trop réceptive à toutes les émotions qui m'entourent, capable même de pleurer devant un dessin animé. Je suis très rêveuse, et je fais tenir un monde entier, très varié, aussi bien beau que laid, dans ma petite tête. J'ai de l'imagination, peut être parfois un peu trop. Je déteste les conflits, tenant peut être un peu de mon père son côté autruche, mettre la tête sous le sable et attendre que les problèmes passent, éviter la confrontation parce qu'à la maison, elle tourne toujours aux cris... et que si on me crie dessus, je perd tous moyens et toute raison et deviens rapidement hystérique, hurlant plus fort encore. Je suis... un peu folle, pleine de tocs, incapable de les réprimer même en présence d'autres personnes - regarder sous le lit, remettre les rideaux droit, ranger mon lit par exemples. Même s'il n'y avait aucun objets, je trouverais moyen d'avoir des tocs, plus semblables à ceux de quand j'étais petite, que j'ai aussi encore, comme se répéter une phrase dans la tête tous les soirs pour se rassurer. Je suis aussi d'une tendance jalouse, pas maladive, mais un peu, j'ai toujours peur de perdre les gens qui sont importants pour moi, peur qu'ils se désintéressent et de me retrouver toute seule, peur de ne plus être assez bien - et c'est ce qu'il s'est passé pour l'une de mes amies, ayant préféré des amis plus valorisant pour elle, et quand j'y repense, c'est sûrement parce que j'ai cette peur de ne pas être assez intéressante pour que ce que j'aime restent que je lui en veut autant d'avoir concrétisé cette peur. Mais je sais bien qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, et que le seul moyen de trouver de vrais amis qui nous acceptent tel que l'on est, c'est de rester fidèle à soit même: si nous même ne nous acceptons pas, comment pouvons nous demander à d'autres de le faire? Et si les personnes qui sont nos amis le sont seulement pour une image que nous leur avons donné de nous mêmes, ils finiront bien par s'en aller, puisqu'il est difficile de maintenir une illusion stablement et durablement, elle finit toujours par changer ou par tomber. Et puis, de toute manière, nous changeons tous, et c'est aussi la raison pour laquelle les amitiés et les amours, les liens se font et se défont, surtout à l'adolescence, dans ces périodes charnières où tout est remis en question.
La vie n'est jamais qu'un perpétuel changement, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de soit même.
J'ai encore d'autres défauts, d'autre qualités, les deux étant évidemment liés, et peut être même certains et certaines que j'ignore, encore à découvrir, qui sait, cette année?

Dans tous les cas, je nous souhaite à tous d'être plus heureux, pas forcément par la joie, souvent illusoire, mais dans notre manière d'agir, de parler et de penser, chercher le bonheur pour soit et pour les autres.