Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Vendredi 5 mars 2010 à 22:12

Souvent, je me demande pourquoi j'écris un blog. Ca peut paraître un peu superficiel et égocentrique, en fait, de raconter sa vie comme ça au premier qui passe, comme si c'était la chose la plus capitale qui soit. Mais en fait non.
Enfin...Peut être qu'il y a un peu de ça, quelque part, j'avoue. J'ai toujours aimé qu'on me remarque. Malheureusement, si j'y suis toujours parvenue, ça n'a pas toujours été à mon avantage, et ça se comprend, vu la manière dont je m'y prend (prenez une tarée qui hurle dans les couloirs en brandissant un tampon avec applicateur -non usagé, quand même- et vous aurez une petite idée de qui je suis. Même quand je me promets de me planter un ballet dans le c... derrière, j'y arrive pas, trop consciente que je me fous qu'on me prenne pour une folle: j'aime déconner, et il parait qu'on n'a qu'une seule vie).
Bref, tout ça pour dire que si j'écris sur ce cowblog, en fait, c'est pas vraiment pour vous, rares lecteurs. Enfin, un peu, vous l'aurez compris. Mais c'est surtout pour moi. je crois que j'ai besoin d'avoir la sensation de raconter ma vie à quelqu'un, tout en sachant que ça n'aura pas de répercutions sur ma vie quotidienne...Et aussi, écrire me permet de faire le point sur ma vie. Un peu comme pour tout le monde, je réalise.
En fait, un blog, c'est une vitrine de notre personnalité. On peut tricher, et faire la vitrine plus belle que la réalité avec un fond en carton et des jolies fleurs qui disent que nous sommes parfaits, ou  on peut au contraire vouloir enlever le fond en carton, le jolis présentoir, et montrer l'intérieur de la boutique avec ses dernières nouveautés, ses articles de qualité mais aussi... ceux de merde.

Oui, je sais, mes métaphores sont un peu...capilotractées?
J'aime ce mot.
Sur le blogus que je tiens depuis trois ans et quelque, un blogus tara Duncan qui date de quand j'avais douze ans et que  j'étais ce qu'on appelle une "taraddicte" (sisi, je ne le suis plus mais je continue d'écrire sur mon blogus, parce que je n'ai pas le coeur d'arrêter quelque chose que je fais vivre depuis si longtemps), je me suis rendue compte que les gens qualifiaient souvent mes oeuvres (je poste presque uniquement des poèmes et des textes poétiques) de tortueuses, et mon fonctionnement de tordu, ou c'est tout comme.
Et même dans la vie réelle, les gens me disent souvent que je suis tordue. Et pas seulement à cause du tampon dans le couloir.
Depuis toute petite, mes institutrices me disaient que j'avais "l'art" de me "couper les cheveux en quatre", mes profs de collège, puis de lycée, en suite que je "cherchais la petite bête"...

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Affiche faite par une amie de ma classe pour la journée portes ouvertes.

Sautons joyeusement du coq à l'âne, car demain sera la journée portes ouvertes de mon très cher lycée. Je suis donc réquisitionnée pour faire des cookies -quatre fournées, c'est du boulot- et passer ma journée à prouver à des troisièmes, et à la rigueur à des quatrièmes, que 0.9999...=1 (ce qui en fait est très simple à prouver) en anglais, because Mathematics Euro oblige. Et peut être aussi à leur parler un peu de Fibonacci (Jesus?) et du golden number, ainsi que du golden ratio.
Désolée, je ne sais pas écrire des lettres grecques avec un clavier, mais on appelle le nombre Phi (Ou Fi? Ou Phy? Ou Fy?.
En parlant de Mathematics Euro, je ne sais pas combien je vais avoir à l'interro qu'on a faite jeudi...Mais la bonne nouvelle, c'est que j'ai eut 16.5/20 à celle de MPI, une première depuis le début de l'année, moi dont la note maximale en DS de MPI était de...8/15.
Huhu.

Enfin, je suis allée voir "I love you Philipp Morice" au cinéma mercredi avec une amie. J'ai pleuré comme une madeleine, parce que le héro était en train de mourir du sida à un moment. Sauf qu'en fait il mourrait pas. Il faisait juste semblant de mourir pour sortir de prison et faire s'évader son petit copain. Sauf que du coup, il y est retourné, en prison. Et son petit copain en est sorti. It is such a shame!

Et je vais en Irelande en aout pendant trois semaines, en famille d'accueil, pour prendre des cours d'anglais et d'équitation.
Depuis le temps que je souhaite aller en Irelande! Ce qui me gène, c'est que trois semaines, c'est long, et qu'il y aura forcément des gens pénibles à supporter. Les deux fois où je partie en voyage linguistique en Angleterre, il y a eut des gens près à juger sur la manière de s'habiller ou l'endroit d'où l'on vient, qui par conséquent m'ont bien fait chier. Surtout la deuxième, en fait. Espérons que ce ne soit pas le cas cette fois. Ou au moins, que j'arrive à passer outre. Mieux vaut être seule que mal accompagnée.
Non, je n'ai pas de frange, je ne mets pas de taille basse, pas de converses, pas de sac à main imitation je sais pas quoi.
Et oui, je viens de Dijon, aussi appelée par certains parisiens un rien trop fiers de ce qu'ils sont "Moutardland"...Grr "AAAh Dijon, la moutarde!" Ouais, Dijon, la ville où tu ne trouveras pas une seule usine de moutarde, pauvre naze, parce que la moutarde de dijon est faite en POLOGNE!!!! Tsss tss...En plus, j'ai jamais aimé ça, la moutarde, ça me donne la gerbe presque autant que le vinaigre...sinon plus.

Bref, au moins cette fois ci, j'arriverais à communiquer un peu plus avec la famille d'accueil, pas comme quand j'étais en cinquième. Bon, après ça dépend de l'accent, aussi...Le miens comme le leur.
'Fin bon, l'Irlande, c'est pas Londres, y a déjà moins de pouffinettes qui rêvent de mettre les pieds au pays de la pluie, de l'herbe et de la campagne (restons dans la caricature, c'est tellement facile).

Enfin, je vais vous laisser, et aller me faire les ongles. Non, je en plaisante pas, ces temps ci je développe un intérêt certain pour mes ongles, que j'ai tendance à peinturlurer de toutes les manières possibles, pour en suite décoller le vernis en maths pendant la correction d'exercices.

Ah, et on a acheté la batterie pour le groupe. Il l'a montée. Il y a déjà un problème avec le son, elle refuse de jouer autre chose qu'une chanson pré enregistrée. YEPEH!

Moi je dis: vive la technologie.

Sur ce, bien le bonsoir chez vous...



Vendredi 26 février 2010 à 21:13

Si je m'en vais, viendras tu avec moi?
Prendre le vent, rien qu'une fois,
Juste un peu de pluie et un peu de soleil
Je prierais pour que rien ne nous réveille.

Le temps sur ma mémoire n'a pas vraiment d'effet
Mais elle semble se retirer en ta présence
Alors reste, juste un peu, s'il te plait
Et ne pars pas déjà, et sois mon innocence.

Rien n'est acquis, tout est éphémère
Mais je n'en peux plus de voir tout changer
Tu es là, tu pars, et j'erre
C'est cela la vie, assez pleurer.

Alors reste un peu, je t'en prie,
La vie t'enlèvera à moi bien assez tôt
Elle est parfois comme ça, tu sais, la vie
Et le destin, parfois salaud.


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"Envie d'autre chose".
Un truc que j'ai écrit parce que voilà, je n'ai plus envie de me battre contre lui.
Je n'ai plus envie de faire semblant de m'en ficher pour finalement craquer et me sentir humiliée.
Non, je baisse les bras, et je me rends.
"The winner takes it all".
Je lui prendrais la main et je lui courrais après ouvertement, tant pis.
Peut être cela va t-il le fatiguer, ou peut être pas, je m'en fiche désormais: je veux vivre.
Et surtout, je veux vivre les quelques mois qu'il me reste à passer avec lui le mieux possible, le plus possible, de la manière la plus agréable et la plus tendre possible.
Après, il s'en ira, je ne le verrais presque plus et...Franchement, pourrais-je attendre quatre ans d'être dans le même établissement que lui?
J'ai déjà poireauté deux ans, et ce en ne le voyant qu'une fois par mois, alors quatre...
Je sais d'avance que ça ne marchera pas. A moins qu'il ne change radicalement de politique envers moi et ne se mette à vouloir me voir ou à m'appeler, bref, pas d'illusions de ce côté là: l'an prochain, même époque, il ne sera guère qu'un souvenir douloureux que je serai alors en train de noyer dans autre chose.
C'est bien pour ça que ça m'a fait mal au coeur d'entendre mes amies évoquer si légèrement un futur avec lui pour moi, alors que je sais que ça n'aura pas lieu.

Mais peu importe, je ferai de mon mieux pour que le temps que nous passions ensemble soit un temps inoubliable, et pour ne jamais me voir me reprocher de ne pas en avoir assez profité...Je veux être heureuse, avec ou sans lui, de toute manière, oui.
Mais j'avoue que pour le moment j'ai du mal à voir comment "sans".

Enfin...Voilà pour la petite histoire, je devrais peut être me faire soigner, hein...C'est pas normal d'être toujours aussi amoureuse d'une personne après bientôt trois ans.
Je suis un peu honteuse, et en même temps, fière de dire aux autres que c'est lui que j'aime, et que je sors avec ce garçon.
...
...
...
...
Ok. No comment.

Je suis vraiment niaise ce soir.

Et je crois que ça va pas aller en s'arrangeant.

Samedi 20 février 2010 à 20:39

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La lame me transperçant
Le poison se répand
Il brûle mon innocence
Punit mon impudence...

Et que cette amertume durement apprise
Mes rêves confortables érafle, et brise!
Que cette désillusion, si chèrement acquise
Me cloue au sol, m'englue et puis m'enlise!

Si d'aventure il passe, que le temps n'oublie pas
D'ôter de ma mémoire tout instant qui fut joie
Et qu'il n'hésite à m'écraser de tout son poids
Poussières je serais alors, encore une fois.

Douceur passagère,
Tendresse éphémère
Qui s'estompe dans le couchant...
Qui assassine l'enfant.

Mardi 16 février 2010 à 14:29

Ca m'aprendra à être optimiste et heureuse.
Voilà, j'ai encore eut droit à la boîte vocale de monsieur, qui doit être parti au Danemark ou une connerie du genre et n'a pas jugé utile de me prévenir.
Je fais quoi? Je demande à sa meilleure amie?
Comme dit ma guitariste, c'est nul d'avoir à demander à la meilleure amie de son petit ami pour savoir si il est partit en voyage.
Et surtout, surtout, le vendeur de batterie n'a plus la batterie. Il l'avait mise de côté pour nous, mais son remplaçant l'a apparemment vendue.

Vous me direz, ce n'est pas une raison de déprimer, hein?
Ouais. Je sais. Mais purée, pourquoi est ce que je me sens aussi vide?
J'ai pas envie de bosser, j'ai pas envie de faire quoi que ce soit d'utile. De toute manière, là, objectivement, plus rien ne me semble utile.
J'ai l'impression que plus le temps passe, plus je me sens vide et inutile, plus je trouve ma vie absurde.
Je raccrochais ma journée à la perspective de le voir, ou au moins de voir ma guitariste, et d'acheter enfin cette putain de batterie pour faire une répétition samedi.
Sauf que si monsieur est parti, ça va être dur, et si on n'a pas de batterie, ça va être encore plus dur.

Je rêve qu'il ne soit jamais devenu le batteur du groupe. J'ai l'impression d'étouffer avec lui. Je veux dire: je l'aime. Mais ne même temps, il m'a rendu bien trop amère et désillusionnée. Je veux dire, quand on sait que ce n'est pas la peine d'attendre le moindre sms, le moindre coup de fil, le moindre rendez vous de la part de quelqu'un, le moindre effort qui soit spontané pour entrer en contact avec vous, le moindre geste tendre qui ne soit pas demandé, vous perdez un peu le goût de l'amour. Et les quelques gestes qui sont faits sont tellement rares que je peux les comptez sur les doigts d'une main.
Je pourrais essayer de l'oublier, essayer de trouver quelqu'un d'autre, mais le problème c'est que c'est lui, et pas un autre que j'aime. Alors je suis prise au piège et ça m'énerve.

Enfin, ce n'est pas la première fois qu eje tiens ce discours, et surement pas la dernière, loin de là.
Surtout qu'avec cette fichue batterie, je ne pourrais pas le larguer la conscience tranquile.

Je rêve d'un jour lui dire " va te faire foutre", et le penser, et ne pas éprouver le moindre regret. Ce jour là, je serais enfin heureuse. Ou pas. Mais ça vaudra toujours mieux que cet asservissement que je m'impose à moi même et dont je ne tire rien d'autre que de la honte et de la frustration.

Mardi 16 février 2010 à 11:04

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A l'aurore mourante d'une nuit nouvelle
L'obscurité croissante pénètre dans ma tête
Les ténèbres de mon esprit deviennent réelles
Et jouent d'illusions sans qu'aucun ne les arrête.

La fureur d'un démon caché au sein de mon âme
Se révèle au jour sombre, à l'astre miroitant
Dans toute sa clarté impure et infâme,
Me caressant, me consumant.

Je jouis d'une vie nouvelle et d'un nouvel horizon
Tandis que sa flamme lentement me dévore,
Dans un éclair de lucidité, je laisse l'abandon
Conquérir mes derniers espoirs d'aimer encore.

Et lorsque mes restes de lumière se seront éteints
Moi autrefois si lumineuse et pure,
Je viendrais boire ton sang et déchirer tes mains,
Je serais la matrice de toute chose obscure.








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