Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Samedi 5 juin 2010 à 18:54

Ok, rappelez moi de ne JAMAIS me marier. Et si un jour je me mets à baver devant une belle robe blanche (ce qui ne saurait manquer d'arriver), baffez moi.

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Je regarde mes parents et j'ai une folle envie de les baffer. Ils sont tous les deux aussi bouchés que le siphon de ma baignoire après que je me sois lavé les cheveux.
Ma mère est folle, complètement hystérique, à fond dans son délire d'art et de Côte d'Ivoire, semblant croire que le monde est rempli de Bisounours. Mais elle est douée et elle a un esprit très ouvert, et même si ses idées sont souvent farfelues, elles sont originales.
Mon père est toujours fatigué, blasé, vieux jeux et rempli de toutes ces idées carrées sur ce que a vie et la société devraient être, parfois même un rien extrêmes...mais un homme qui se contente de rien, qui a des joies simples et qui aime aider les autres et a une très grande patience même si il râle toujours.
Bref, c'est le jour et la nuit, et ils ne voient que leurs défauts mutuels.
Ma mère passe son temps à traiter mon père comme du poisson pourri, considérant sans doute sa présence comme acquise, et mon père lui ne comprend pas que ma mère a besoin de rêver.
J'ai autant envie de gueuler sur l'un que sur l'autre. Je ne suis pas dans leur couple, mais enfin je suis assez proche d'eux, étant le produit de ce couple, pour dire que ça ne va pas.
Et on constate ça chez tous les mariages, avec le temps: on en a marre de voir toujours la même tête, ou pire encore on considère l'amour de l'autre comme acquis, on ne soigne plus les apparences, toutes les choses des premiers jours qui font qu'on tombe amoureux...Et au final c'est très moche le mariage. On se laisse aller, on grossit, on devient laid parce qu'on est casé ou parce qu'on ne croit plus en l'amour, parce qu'on a été déçu...Sans se rendre compte que l'autre éprouve la même déception que soit même. Sans se dire qu'il est possible d'arranger les choses, de faire le premier pas.
Ma mère devrait apprendre à serrer les dents et à endurer pour que mon père ait aussi droit à une vie. Je veux dire, elle l'engueule pour sa mère, pour ses amis, elle refuse qu'ils invitent des gens...Bref, elle l'empêche de faire ce qu'il aime parce que elle n'aime pas ça.
Mon père devrait apprendre à être plus actif, parce que si serrer les dents et ne rien dire, il sait, en revanche agir, il ne sait pas. Il ne sait pas dire les petits mots, faire les petits gestes qui disent à une femme "je t'aime". Mais c'est vrai que c'est un problème récurrent chez les hommes...

Et moi plus tard j'ai pas envie de ça.
J'ai pas envie de regarder mon homme engraisser et roupiller dans le canapé devant la télé le samedi soir alors que je me fais chier devant une série à a con. Je n'ai pas non plus envie de voir son regard se pauser avec amertume sur de jolies jeunes filles en regardant un corps obèse à côté de lui.  J'ai pas envie de passer mon temps à lui gueuler dessus. J'ai pas non plus envie qu'il pense que après m'avoir épousée, il peut se laisser aller et me négliger.
J'ai pas envie que ce soit une histoire où au bout de  dix ans on fait chambre à part et on ne se croise qu'une demie heure au petit déjeuner et dix minutes avant de se coucher.

Bref, je n'ai plus envie de me marier.
C'est pourtant très jolis dans l'idée, de s'offrir l'un à l'autre, de s'appartenir pour la vie, de fonder une famille, de vieillir ensemble...Tout ça j'en voudrais bien. Sauf que tout ça, c'est la théorie, et en pratique, bah ça donne ce que je vous ait décrit plus haut.
Le mariage est une utopie.

Mercredi 2 juin 2010 à 21:39

Vous savez quoi? Je suis une boulette.
Oki, c'est pas nouveau, je sais...Il se trouve que cet après-midi, j'étais un peu fatiguée et je me suis dit que pour me motiver, j'allais ranger un peu (oui, ça peut choquer mais ranger me motive)  et me suis attaquée aux jardinières dans lesquelles je mets mes affaires de nuit sur les rambardes de mon lit...sauf que en descendant de mon lit en hauteur pour plafond nain, je me suis prise la patte dans le matelas.  J'ai géré et me suis bien réceptionnée sur mes jambes, fière de moi...sauf que c'est le moment qu'a choisi ma cheville droite pour démissioner, me laissant m'affaler à terre dans un "CRRACKCRACK!" de fin d'articulation. Bobo.
Je vous rassure, pas grand chose, une petite entorse en principe, d'ici deux jours ça devrait être passé mais enfin...je suis une boulette, j'ai eut de la chance.
Je crois que je vais garder cette cheville à l'oeil, c'est pas la première fois qu'elle tente de se faire la belle...
Surtout que comme mes parents me gardent l'oeil après mon ablation amygdalienne, mes glapissements de douleur ont de suite attiré ma mère qui a hurlé "Mais qu'est ce que t'a foutu putain?" ce qui n'est pas super rassurant. Disons que j'ai de qui tenir pour ce qui est des performances vocales.

Le ciel se dégage un peu, tant mieux. J'aimerais vraiment qu'il fasse beau cet été, et surtout pendant que je suis là...ce serait con qu'il pleuve tout le temps où je suis là et qu'il se mette à faire super beau à Dijon pour mon voyage en Irlande.
J'ai tellement envie de me baigner. Et de bronzer un peu aussi. Juste moi, le monoï et la piscine. Ou avec d'autres, en fait, c'est même mieux encore.
J'ai envie de me remettre à dessiner la Chica Mala. Je vais peut être vous en mettre quelques dessins prochainement.
La Chica Mala, c'est la partie la plus spontanée de ma personne: niaise, toujours amoureuse, psychopathe, alcoolo, elle ne se nourrit exclusivement QUE de chocolat et fait beacoup de bêttises. Ca plane pas haut mais elle m'accompagne dans mes rêveries depuis trois ans maintenant...
En fait, c'est une petite fille de quatre ans, en principe, et elle en a le QI...Mais pas toujours le comportement.
Elle a toujours des couettes aussi, et des dents pointues.
Et elle a déjà une fan: la fille de ma prof d'espagnol de collège ^^ (on aime être admirée, que voulez vous...).

Ne vous attendez pas à des posts réguliers avec des planches soignées et tout, hein, à mon avis ça va être le bordel.
C'est pas pour me la jouer "je dessine trop bien" mais plus pour une touche de couleur sur un blog parfois maussade...bon ok souvent.

Tenez, on commence tout de suite avec les dessins de la Chica Mala à l'époque où elle s'appellait encore Nonam, faits en permanence en début quatrième (ouuuuchhh c'est loin tout ça TT ):
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Voili voilou.

PS: Heureuse malgré les crises de nerfs...<3


Dimanche 30 mai 2010 à 21:23

Bon, je n'ai plus d'amygdales, ça y est: merci papaaa!
Le réveil vendredi matin a été assez difficile, j'avoue.
Déjà, pour m'endormir, j'ai parait-il fait des manières, mais le réveil, notamment le moment l'extraction de l'intubation a été très désagréable...je me suis réveillée sur le coup et mon coeur a fait du 162. Moi je ne savais pas où j'étais et le fond de ma gorge étant aux abonnés absents, j'avais la désagréable impression qu'on m'étranglait. De plus, j'avais du sang dans le nez et la gorge et j'arrivais pas à l'avaler. Je ne pouvais pas parler, j'ai du écrire à ma mère pourquoi je paniquais. Je respirais mal aussi, à cause du sang dans ma gorge que j'avais peur d'avaler de travers.
Bref, mauvais réveil.
En suite ça c'est vite apaisé avec les perfusions de morphine et de paracétamol, et maintenant je pète le feux. Mon père s'étonne de me voir supporter aussi bien la morphine. J'ai juste mal à la gorge quand le paracétamol ne fait plus trop effet, et des marques sur le visage parce que j'ai fait une allergie au sparadra de l'intubation.
Du coup, je me nourris de petits suisses, compotes, fromage, crème glacée...
Et là j'ai regardé les photos de répétition et putain de putain, qu'est ce que je peut être un boudin bordel.
Dommage, en me faisant opérer, j'ai perdu deux kilos en une journée, mais je les ai repris là...^^;

J'apprends aussi d'une amie que pendant mon absence vendredi, une autre des mes amies n'allait pas très bien, et ça m'énerve. Cette fille est comme une soeur pour moi, mais bordel, elle refuse toujours de parler de ce qui va mal. Je lui dis que je suis là, mais non.
Avant au moins, on pouvait se parler sur msn, mais ni elle ni moi ne nous connectons plus jamais: pas le temps, pas l'envie. Les gens importants, on a leurs numéros ou on les voit tous les jours. L'ennui c'est que dans la vie de tous les jours, on dit rarement ce que l'on a sur le coeur.

Là je ne me sens plus très bien, j'ai envie de vomir.
C'est peut être aussi à cause de l'orage.
Depuis que cette amie est passée me donner les devoirs, je me sens mal. C'est dingue non?
Je sais pas, j'ai un peu la nausée, comme si on me secouait dans tous les sens...

En fait non, là ça ne ca plus du tout.
Mais ça va passer, hein.
Bonne nuit.




Dimanche 23 mai 2010 à 12:10

Il fait beau, j'ai les mains sèches et le nez qui coule...
Je me fais enlever les amygdales vendredi, et en attendant, je suis bien malade depuis plus d'une semaine. Hier, j'ai trouvé quatorze trèfles à quatre feuilles en 10 minutes, mais après tout, c'est là mon don ^^

J'ai peut être pris du poids, mais je constate quand même que depuis que je ne prends plus la pilule, je suis moins obsédée par la nourriture, et plus relax aussi.
D'un autre côté, le fait qu'il fasse enfin beau de nouveau, après deux ou trois semaines de pluie, y est sans doute pour beaucoup également.
Mais bon, Dijon c'est Dijon, et il faut avouer qu'à Dijon, et bah il pleut souvent.
Mais c'est tellement beau sous le soleil, cent fois plus beau que n'importe quelle grande ville.

Hier soir, à la maison, il y a eut répétition. Et bah, chanter et écouter de la musique et supporter le bordel ambiant lorsqu'il semble qu'un mec s'amuse avec une perceuse à l'intérieur de votre crâne, c'est pas facile.
Par moment ça se calmait, mais dès que je bougeais trop, c'était pire encore. Lorsque ça été fini, j'étais tellement mal que j'ai cru que j'allais vomir et m'écrouler. Du coup, j'ai pas été très agréable non plus par moments...
Bref, voilà pour la petite histoire.

Ma mère m'a acheté une petite fée en me disant "pour tes amygdales". Elle est mignonne, cette fée, je l'ai ajoutée aux autres sur mon étagère.

Ecouter placebo, juste comme ça, sans déprimer, que c'est agréable.
Ca me fait un peu de peine, parfois, j'avoue.

Dimanche 9 mai 2010 à 21:20

Je ne suis pas folle.

Si j'allais voir un psy, il me dirait sans doute "Mhh mademoiselle, vous souffrez de dépression chronique alliée à une légère schizophrénie ainsi qu'une hystérie évidente...mais rassurez vous, avec ces pilules magiques, vous allez vite guérir!". Mais non, je soutiens que je ne suis pas folle.
J'ai le droit de me mettre à danser si je veux, de brandir un tampon avec applicateur dans les couloirs si je veux, de rire très fort, de gueuler des conneries, de sortir sous la pluie à moitié nue dans le jardin si je veux.
La folie, ça n'est pas la différence.
Ce monde l'oublie.

La folie, c'est l'absurdité.

Et je ne suis pas absurde. Non.
Tout ce que je fais a un sens, à mes yeux, et c'est tout ce qui compte.
Je n'ai pas à me justifier.

"Vous ne sauriez imaginer, pauvres créatures si normales, le plaisir de la pluie", voilà ce que j'ai envie de leur dire, à tous ces gens qui me jugeraient folle pour ce que j'ai fait ce soir.
Sentir la pluie dans ces cheveux, ruisseler dans sa nuque comme un baiser glacial, couler sur son corps, le long de mes jambes nues, et courir, et rire, et écouter les oiseaux qui, eux aussi, ne se soucient pas d'être mouillés.
La pluie ruisselle sur leurs plumes et ils chantent, toujours.
Il n'y a pas que lorsque le soleil brille que les oiseaux chantent.

Et sous la pluie, tout est si calme. Je suis si calme. Je me sens vide, mais pas comme à mon habitude, d'un vide triste et colérique. Non, c'est un vide sain, un trou propre et harmonieux dans mon cœur.

Sous la pluie, sur le ciel gris, les arbres, les plantes, les fleurs, tout est si beau, si coloré.
J'en aurais pleuré tellement c'était beau.
Mais j'ai rit, rit, rit.

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Dans la maison, il fait sombre et j'ai peur, je suis seule ce soir, seule avec mes pensées, mes cauchemars, mes rêves, mes ombres. Et chaque recoin de la maison est peuplé de créatures.

Je ne suis pas folle.

Je sais que tout cela n'est qu'une illusion, mais peu importe.

Je préfère cent fois mon monde, avec ses passions, ses haines, ses tristesses, ses joies, ses cauchemars, ses rêves, ses hauts et ses bas, au leur, si plat.
Dans la vie, ils n'ont que le cynisme et des appétits pauvres, des limites si proches.
Moi j'ai toujours faim.

J'ai faim de vie et de mort, j'ai faim de sucre, de sang, de doux et d'épicé. Je n'ai pas de limites, j'engloutis tout, moi y compris, dans une orgie gargantuesque.
La vie est limitée, laissez moi la mener comme il m'entend, alors je vous dis merde.

Ce que je fais n'est pas "mal", puisque je ne nuis à personne. Le "mal" n'est rien de plus qu'une de leurs pauvres limites pour ne pas se nuire les uns les autres. Je comprends et j'approuve, c'est vrai que c'est plus agréable de vivre sans craindre de se faire mutiler ou tuer à chaque instant, mais je ne peux pas cautionner ce que le "mal" est devenu dans notre société actuelle.
De nos jours, il est devenu "mal" d'être différent, de ne pas aimer et haïr les mêmes choses que tout le monde.
Et on voudrait nous faire croire que nous sommes devenus plus tolérants!
Je ne crois pas. L'intolérance s'est juste présentée sous un aspect différent.

Si je ne suis qu'un animal, je ne suis pas un mouton.
Mais j'aborderais ma propre théorie sur le panurgisme plus tard, c'est un peu long.

Je partage avec vous ces quelques pensées, même si j'avoue que c'est surtout avec moi que je discute ici.
Je n'ai jamais pu m'abstenir de parler tout seule...Car ainsi, au moins, je suis sure d'être écoutée.

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