Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Dimanche 20 décembre 2009 à 13:49

Il neige, et je suis enfin heureuse:

_Nous n'étions que huit en cours vendredi, on a fait bataille de boules de neige sur bataille de boule de neige, dont une qui a duré toute l'heure de perm du matin et durant laquelle la gente féminine des classes de seconde a eut raison de la gente masculine.
Les routes de mon petit village sont pleines de neige, et le paysage est splendide.
Et moi, gamine dans l'âme que je suis, j'aime la neige.

_Je suis allée au concert de Superbus hier soir, avec une amie, c'était tout bonnement géant: Dijon était leur dernière date, et leur première partie avait un très bon son (même si côté paroles...bon, on peut pas tout avoir).
On a crié comme des malades, on a chanté, on a fait les connes, on a fini sourdes et aphones, on est rentrée, on s'est couchée et on a dormi comme des masses.

_Ma grand mère est en bas, elle déjeune avec nous. On va  d'ailleurs enfin pouvoir fêter le réveillon de Noël avec elle, depuis le temps que ça n'était pas arrivé (feu mon grand père détestait Noël et partait toujours en exode à Nice tout l'hiver, emportant avec lui notre grand mère).

_Je suis en vacances. J'ai évidement  une tonne de boulot pour la rentrée (notament en maths et MPI), mais je suis en vacances! A moi jeux vidéos, cinéma, cuisine...

_Je vois mon petit ami demain. Ca aide à être optimiste, évidement.

_Je compte allé voir Avatar au cinéma avec des amies.

_C'est bientôt Nowel! J'aime cette fête commerciale où on dépense des tonnes d'argent en cadeaux et nourriture tandis que le reste du monde crève de faim, désolée, j'y peux rien.

_Je vais faire de la luge cet après-midi avec ma soeur

Sur ce...à moi la console!

Mercredi 16 décembre 2009 à 15:35

Moi je dis, vivement les vacances.
J'ai envie de faire des gâteaux, d'aller en ville me faire une toile et manger des churros, de voir mes amies et surtout mon petit ami, de me reposer, de jouer à la PS2 et aussi à la PS3, puisque je vais l'avoir pour Noël, d'écrire, de jouer de la guitare, de travailler le chant, de neige, de feu, de bougie, de chaud, de couette et de plumes d'oies qui s'échappent de l'édredon.
On va aussi aller acheter la batterie de monsieur, il faut que je pense à appeler Floriane.
J'ai envie qu'il ait finit son bac blanc, j'ai envie de l'avoir rien que pour moi juste un après-midi.

J'ai pas envie d'aller au ski en famille, je ne supporterai jamais mon frère.
Je n'ai pas envie de lui acheter de cadeau, d'ailleurs.
Je ne l'aime pas.
Mais je n'ai pas le choix, c'est la tradition. Haha.
Non seulement je dépense de l'argent, mais j'en dépense pour quelqu'un que je n'aime pas.
Je ne le hais pas. C'est mon frère.
Mais je ne l'aime pas. Je suis d'une totale indifférence quant à ce qui peut bien lui arriver.
Pour moi, c'est juste un étranger qui, parfois, peut s'avérer sympathique mais qui la plus part du temps n'est qu'un sal gosse avec qui le moindre mot ou moindre geste pourrait être fatal, incapable de se remettre en question, pour qui les torts sont toujours aux autres, qui met des coups de poings dans le mus quand il est énervé, qui a l'humour gras, qui fait des remarques tout à fait déplacées et n'admet pas qu'on lui en face, et qui vous menace d'être violent lorsqu'il est à court de mots.

Enfin...

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Je suis allée voir mes anciens profs hier, c'était étrange.
Si j'avais su ce qui m'attendais au lycée je n'aurais pas...non en fait je ne voulais déjà pas aller au lycée l'an dernier.
Pas à cause de la difficulté, mais parce que aller au lycée, c'est avancer un peu plus vers cette chose étrange qu'est le monde adulte.
C'est aussi pénetrer un peu dans son monde, voir ses amis, avoir un aperçu de sa vie.
Enfin...Je n'ose pas lui envoyer le moindre message de peur de le déranger dans ses révisions, moi qui traine sur l'ordinateur pour retarder le moment où je me mettrai au travail.
Il est temps de m'y mettre. Aller...



Vendredi 20 novembre 2009 à 19:45

J'en ai juste assez.

Assez de l'attendre bien  gentiment.

Assez de bouillonner en silence pendant que monsieur joue aux cartes avec ses amis.
Assez de pleurer lorsque la nuit tombe parce que je me sens toujours aussi seule.
Assez de ne le voir qu'accompagné de sa fidèle amie.
Assez de n'avoir jamais mis un pied chez lui.
Assez de ne passer qu'en second plan, lorsque monsieur n'a pas de devoirs, pas d'amis avec qui rester (pas de chat à nourrir?).
Assez de chercher désespérement à le croiser dans les couloirs pour que dalle.
Assez d'aller au fond du bus toute seule parce que monsieur aime tellement ses amis.
Assez de ne l'entendre parler que DS, jeux vidéos et Elora.
Assez qu'il ne cherche pas à voir plus loin que le bout de son nez.

OUI je ne suis qu'une grosse égoïste, une gamine, une faible, une impatiente.
Je ne désire pas être le centre de son monde: je désire faire partie de son monde.
Je voudrais juste qu'il me dise qu'il m'aime, ce que jamais il n'a fait en deux ans, qu'il prenne ma main, qu'il me donne des rendez vous.
Oui, je suis une romantique, une niaise, qui veut croire qu'on peut l'aimer pour ce qu'elle est.
Moi, je l'ai aimé pour ce qu'il était.
Mais il y a des limites à l'acceptation, et il les a dépassées, lui et son insouciance.
Mais je me sens juste laide, je ne m'aime plus, et j'ai l'impression que lui non plus.
Alors quoi?
Qu'est ce que je vais faire?
Attendre encore?
Je me sens si lasse.

Mais je ne m'imagine pas le croiser sans qu'il me sourie. J'imagine...son regard glissant sur moi. Je ne le supporterais pas.
Si je déchire ce lien, aussi fin soit il, c'est mon âme que je déchire. Il fait partie de moi.
Pourrais-je le supporter? Pourrais-je trouver quelqu'un d'autre?
Est ce que l'amour existe seulement, ou n'est ce qu'un mythe inventé pour nous faire croire que la vie a un sens, ou juste nous faire acheter des musiques débiles, des histoires débiles, des rêves débiles?
J'ai si peur que tout ça ne soit qu'une utopie.
Que je ne trouve jamais personne pour me rendre heureuse.
Je veux juste être heureuse.

Mon coeur croit encore assez en lui, mais plus mon esprit.

Il suffirait d'une geste de sa part. D'un  pas vers moi.
Il n'en fera jamais rien.

J'en viens à vouloir être violente, vouloir le frapper,  l'embrasser,  le déchirer,  le griffer, voir son sang couler, couler encore et encore, autant que mes larmes ont coulé par sa faute, en plus de deux ans.

Ange malsain, mon obsession, mon complexe et ma compulsion.

Fuit.

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Fin?


 

Mardi 17 novembre 2009 à 17:05

Je me sens bien.
Je me suis vidée ce qui restait de glace vanille, et du coup, je me sens...bien. Stone. Enfin, il y a aussi le fait que j'ai réussis à faire et à comprendre (presque entièrement!) cette foutue synthèse en maths euro.

Je suis calme.

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C'est dingue, quand je lis les cowblogs, le nombre de filles qui sont tristes à cause d'un mec.
Est ce que les mecs sont tous de gros sadiques ou est ce que c'est nous les filles qui sommes incapables d'être contentes?
Ou est ce que les mecs sont comme nous mais qu'ils ne le disent pas?
A moins que... Les mecs ont un repère secret. Ils forment une organisation secrète, ignorée des filles, la ICB (International Corporation of Boys).
Ils se réunissent donc toutes les semaines dans leur repère secret, et ils font rien qu'à dire du mal sur nous!
Du genre "AAAh elle s'est encore assise à côté d'un autre dans le bus"
"J'en ai marre, elle est toujours avec ses potes, et moi elle y pense même pas"
"Ca fait un mois que je ne l'ai pas vue! Même pas un seul sms!"
"Je suis sur qu'elle me trompe, mais j'ose pas lui demander..."
"J'ose pas me faire couper les cheveux, j'ai peur qu'elle ne m'aime plus si je me met à porter les cheveux courts..."
"J'ai encore dû la récupérer bourrée l'autre soir"
'Elle m'a quitté pour mon meilleur ami."
"Comment lui annoncer que je suis enceint??" (no comment, un jour, qui sait...on en rêve).
...etc

Et le pire, c'est que je sais que je suis la première à m'en plaindre.
A m'en foutre des baffes, je vous jure.

J'y pense, je ne sais pas si je dois me faire vacciner ou non contre la grippe A. Non parce que, d'un côté, il y a des risques à se faire vacciner, mais de l'autre, il y en a aussi à ne pas le faire. D'autant plus que la semaine prochaine je vais commencer un régime suivi par mon endocrinologue, et pour ce que je me souviens du précédent (fait il y a un an et demi, donc en été), c'était assez épuisant, autant mentalement (impossibilité de compenser le stress et la fatigue par la bouffe) que physiquement (somnolences, crampes d'estomacs, mal de crâne, irritabilité), et je me demande si par les temps qui court, affaiblir mon organisme est une très très bonne idée, vis à vis de la grippe A mais aussi de la grippe tout court, des angines et affections virales en tout genre qui sont fréquentes en hiver (surtout chez moi et mes amigdales pourraves).

Enfin...peu importe, si je crève, ce ne sera qu'une personne sur six milliards en moins. Dommage pour moi, simplement.

Bonne soirée.






Dimanche 15 novembre 2009 à 15:30

Overdose de stress.
Je crois que le lycée me pourris la vie. Je ne suis qu'en seconde, et j'en ait déjà marre.
L'an dernier, je prenais du plaisir à aller en cours, et mis à part le fait de se lever tôt, j'aimais les jours de collège.
Cette nuit, je me suis réveillée en pleurant pour avoir rêvé que je ne comprenais rien à un cours de mathématiques.
Puis j'ai pleuré de plus belle en comprenant que le lycée me faisait péter les plombs.
Pourtant, mes résultats sont bons, mais pas aussi bons que l'an dernier, forcément, et ça me pourris la vie.
Et je remarque que le lycée est devenu mon principal sujet de conversation.
Le seul, d'ailleurs, que j'aborde avec mon petit ami, maintenant. Je ne le vois que pour qu'on se parle de lycée ou de nos amis respectifs. Ou à la rigueur des cauchemars qu'on a fait.

Je dois reconnaître un truc, au moins, c'est que je ne m'ennuie plus en cours. Ca non. Je m'accroche de toutes mes forces pour suivre le courant.
Non. Je ne veux pas suivre le courant. je veux le devancer, comme je le faisais l'an dernier. Mais ce n'est guère possible, mise à part en français, à la rigueur, ou j'ai encore une longueur d'avance la plus part du temps.


Bref, parlons d'autre chose que du lycée, déjà que j'y passe mes journées et mes nuits...TT

Pour Noël, je voudrais:
_Des bottes marron pour remplacer les miennes qui sont en train de pousser le chant du cygne
_Une nouvelle cage pour mon lapin pour les même raisons que mes bottes
_Un autre CD d'Omnia.
_Du courage
_De la patience
_De la volonté
_De l'espoir.

Malheureusement, personne d'autre que moi ne pourra m'offrir les quatre dernières choses citées sur ma liste, puisque ce ne sont pas des objets.

Je suis désolée, je n'ai pas trop la fibre créative aujourd'hui. Enfin, si, mais plus pour dessiner que pour écrire.
j'ai des périodes comme ça où je suis incapable d'écrire mais où je passe mon temps à dessiner, et vice versa. Et puis il y a ces périodes où je n'arrive à faire ni l'un ni l'autre et où je ne suis bien qu'avec ma guitare, même si je suis loin d'être une virtuose.
C'est juste que ça me soulage de gratter les cordes et de créer une mélodie que me plaise avec les quelques accords de ma connaissance.
A défaut de crier, pour ne pas en faire trop, à défaut de chanter, parce que mon frère le supporte mal, je peux au moins faire ça.

En ce moment, dès que je mange quelque chose, j'ai droit à des reproches.
Je suis tressée, donc je compense, c'est chez moi un réflexe: dès que j'ai du travail, je mange, dès que je suis fatiguée, je mange, dès que je suis triste, je mange. C'est une manière pour moi de puiser des forces, du courage, avant d'affronter quelque chose que je n'aime pas (d'où de solides petits déjeuner les matins de cours, surtout le jeudi, des déjeuners  tout aussi solides le lundi, jeudi et vendredi, et des goûters assez riches les après-midi de travail).
Mon frère et ma mère s'y mettent à deux, et je sais qu'ils ont raison, mais il ne comprennent pas que c'est mon seul point d'ancrage. La seule chose que je domine. La seule chose qui me donne du réconfort physique, qui m'emplisse de quelque chose, parce que je me sens vide.
la nourriture, c'est une amie, c'est les bras qui me consolent, c'est le contact qui me fait sentir vivante.
Lorsque je vais bien, je mange peu.
Lorsque je vais mal, je mange beaucoup, et plus je mange, plus je me sens mal, parce que la nourriture est une amie perverse.
Elle me console, mais en même temps, elle me dit que je suis lâche, que je ne devrais plus avoir besoin d'elle. Elle me soumet à elle.
Le sucre. Je n'aime que ça. Le sucre. Lorsqu'il n'y a rien de sucré à la maison, je suis frustrée, mal, mal, mais au bout d'un temps, je me résigne. Lorsque je sais qu'on a quelque chose de bon, je me sens bien, même sans en manger. Et en même temps, je ne vais penser qu'à ça, et en manger jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, avec une obsession: finir le paquet, m'emplir jusqu'à exploser.

C'est d'ailleurs pour ça que je sais que je ne toucherais jamais à la cigarette ni à quelque drogue que ce soit. Je suis facilement réduite en esclavage, non pas par les autres, mais par moi même. Et je sais que je suis ma pire ennemie.

Sur ces mots joyeux, je vous laisse.

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