Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Mercredi 11 novembre 2009 à 15:27

Pierre Bottero est mort dimanche, et c'est particulièrement choquant.
Mais je ne ferais pas encore un hommage, j'en ait déjà fait un sur mon blogus et sur celui d'une amie et le répétition tue les émotions.

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Aujourd'hui je suis sensée bosser mes maths euro. J'ai juste pas envie.
Mais bon, il est vrai que avec une interro par trimestre, je peux pas me permettre de me chier.
Donc, j'ai dit, je m'y mettais dès ce soir à 16h (sachant que j'étais sensée m'y mettre hier après-midi, puis ce matin, puis cet après-midi...).

Mon père est allé à la réunion parents-profs hier. le prof de physique lui aurait dit que je ne devais pas trop travailler, sinon je ne suivrais pas lorsqu'il faudrait vraiment travailler. AHAHAHAHAHAH.
C'est gentil monsieur, vraiment, mais ne vous inquiétez pas pour moi: je ne me tue pas à la tâche. la preuve. Un DM de SVT m'attends sagement depuis lundi sans que je n'y ait touché, ainsi qu'une synthèse en maths euro, et évidemment, ces foutues révisions. Et moi je suis là, devant mon ordi.
Procrastination, quand tu nous tiens...

J'étais sensée aller au cinéma cet après-midi, avec une amie. Sauf qu'elle a préféré réviser son grec.
*soupire*
Et venant d'elle, je sais que ce n'est pas une excuse. Cette fille, je ne sais pas comment elle ne fait pas une surchauffe, à force de stresser et de bosser.

Je me suis achetée un bon bouquin...ohhhh que j'ai pas envie de bosser.
Le prof de maths aurait sorti à mon père que j'étais une bonne élève mais qu'il ne fallait pas que je cherche à tout comprendre, qu'il était normal que je ne comprenne pas. De plus, je sors parfois de grosse anneries, ce qui pour lui est rassurant et prouve que je suis humaine.
Décodons: Votre fille est chi...pénible à pauser toujours des questions, elle va se chier si elle se calme pas, parce que ça lui fait dire des conneries. Mais comme je veux pas vous inquiéter ni que vous la disputiez, je vais vous dire que c'est rassurant, que c'est normal (mais en fait c'est juste chiant).
Et enfin, le prof de physique veut m'envoyer faire un stage aux Galapagos pour suivre un stage, parce que mon père lui a dit que je voulais devenir vétérinaire, et que son fils a fait le dit stage.

Liste des choses à faire d'ici la fin de la semaine:
_Réviser mes maths euro (bon, en fait,  ça c'est d'ici la fin de la journée).
_Réviser la guitarre.
_Réviser le chant.
_Perduader ma mère de faire venir le coiffeur pour qu'il me coupe les pointes.

Que ma vie est passionante.

J'ai parfois l'impression d'avoir soixante dix ans. Et encore, certains senior sont une vie plus passionnante que la mienne.
Parce que, soyons honnêtes, je ne fais rien de constructif de ma semaine, mis à part essayer de me faire une bonne moyenne (pour le moment avec assez de succès), qui ne me sera pas forcément utile plus tard et ne me garantit pas de trouver un travail décent une fois adulte.

Mais positivons!
J'ai un toit sur la tête, de quoi me nourrir, des amies, des livres, de la musique et un ordinateur.
Que demander de plus?

Ah oui.
Du rêve.

Samedi 7 novembre 2009 à 16:11

Sans Supertramp, que le ciel serait gris...
Ca y est, je crois que je suis sur la mauvaise pente.
Je bouffe, je bouffe, je bouffe, j'ai plus envie de rien, j'en viens à vouloir que ce soit lundi pour aller au lycée et me plonger juste dans les cours.
C'est le week end, je ne me donnerais même pas la peine de lui envoyer un sms pour savoir ce qu'il fait demain.
Je sais déjà qu'il ne pourra pas venir.
La surprise, maintenant, c'est lorsque je peux le voir.
Et j'avoue, oui, quand je le vois...je ne sais plus quoi lui dire.
Je l'aime, mais je ne m'aime plus. Alors c'est difficile, parce que tout ce qui me vient en tête me semble ou stupide, ou dépressif.
Peut être parce que je ne sais être que l'un ou l'autre.
Pourtant non, je sais que je peut être plus.
Mais ça demande des efforts, et, là, en ce moment, j'avoue, des efforts, je n'en fais plus.
J'ai plus envie de rien, mis à part de bouffer, je ne m'aime plus, je me trouve juste molle, vaine, stupide, triste, mais merde!
Dégoutante.
J'attends avec impatience ce foutu rendez vous chez le docteur, après lequel je n'aurais plus le choix. Adieu mes repas de chocolat, bonbons, gâteaux, bonjour yaourts 0%, biscottes, légumes, poisson, froid, ventre qui gargouille, rêves, ou plutôt cauchemars de bouffe, fatigue...
Ouais, les régimes c'est pas la joie. mais là je ne contrôle plus rien.
Je mange alors que je veux pas, je mange trop et je mange n'importe quoi.
Comme si manger était devenu la seule chose qui me fasse sentir vivante, et pour cause, le temps pourris et la nuit qui tombe tôt m'empêchent de courir.
Et je ne vois mon petit ami que pour l'entendre parler de final fantasy XII avec mes amies et de ses cours.
Je ne suis pas malheureuse.
Je ne suis juste pas heureuse.
J'essaye de combler avec mes excès habituels, et je suis plus lourde et plus stupide que jamais.
Parce que oui, jouer les connes me rassure, me fais croire que je suis conne et que la vie ce n'est rien de plus que ça, des conneries.
Mais la vie c'est pas des conneries, et on n'en a qu'une.
Panique.
J'étouffe.
Je bouffe.
Admirez un peu l'artiste.

Je voudrais trouver une autre chose sur laquelle décharger tout ça, tout ce mal être, que la bouffe, mais je n'ai même plus d'inspirations et dessins et poèmes sont juste...moches.
Je vais peut être quand même enfiler un survêtement.
Oui. Et puis je vais...
Courir.

PS: Je sais, j'avais dit que je faisais une pause. Mais en fait, j'avais vraiment besoin d'écrire ici. Pas juste envie. Besoin. Comme la bouffe, en fait. Je pense que je suis quelqu'un de très dépendant, en fait.

Alors quoi?
Et bien...Bonne journée.

Lundi 2 novembre 2009 à 19:23

Il faut que je souffle.
Il faut que je respire.
Il faut que je m'ouvre.
Il faut que je m'affronte.
Il faut que je grandisse.
Il faut que je l'affronte.
Il faut que j'ose.
Il faut que j'observe.
Il faut que je cesse de réfléchir.
Il faut que je vive.
Je fais une pause, garderai mes écrits pour moi un moment.
Ce qui signifie que je n'irai plus sur internet pour une certaine durée.
A bientôt.


Dimanche 1er novembre 2009 à 20:57

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Halloween chez une amie à lui, et ça c'est bien passé. J'ai même pu faire un cercle.
J'étais déguisée en une sorte de gangster/cowgirl.
Il y a eut des rires, des crêpes au Nutella, des courses poursuites, des chansons paillardes, un gens tout nus (enfin, il avait un chapeau de sorcière pour cacher ses parties intimes,pardon), un feux de cheminée, une bataille des bonbons, une séance de spiritisme qui a échoué.
Cette dernière était d'ailleurs menée par monsieur, mais disons que la concentration n'était pas au rendez vous.
Du coup, je leur ai fait faire un cercle à la manière wicca, qui a été brisé en plein milieu de la visualisation par le prtable de monsieur et des gens qui se sont sentis obligés de venir nous embêter.
Du coup j'ai vraiment pas été bien après.
Normalement, après un cercle, on est un zen, un peu stone même. On est bien.
Là on était tous crevés, purement et simplement, et moi j'étais désespérée, j'ai passé le reste de la soirée à pleurer en silence avec l'impression que mon coeur allait exploser, puis j'ai eut mal au ventre et quand je suis rentrée, j'ai fait de l'insomnie, pleuré encore, mal dormis.

Je n'ai été bien que lorsque je me suis mise à mes devoirs en début d'après midi, et là, la géographie euro m'a calmé, je me suis sentie bien.
Le monde des études, bien qu'on ait du mal à plonger dedans, est apaisant une fois qu'on est lancé.
Ce n'est qu'une suite de choses à organiser, comprendre, apprendre, sans aucun rapport avec la vie quotidienne, les soucis sentimentaux, familliaux,  amicaux.

Bref, c'était la première et dernière fois que je faisais un cercle avec des risques d'interruption aussi gros, je me suis vraiment sentie mal après.

A part ça, je ne regrette pas, on s'est vraiment amusés. ^^

Et nous voici partis pour une nouvelle année celte.






Mercredi 28 octobre 2009 à 21:10

Je veux changer, je ne trouve pas la force.
Je tente de me priver, de me restreindre, je ne trouve pas la force.
Peut être parce que, au fond, je ne le veux pas. Je m'aime bien moi. Je suis bien, moi.
Mais je voudrais que les autres m'aiment aussi, et ça c'est moins facile.
J'ai l'impression que il n'y a qu'en perdant du poids qu'enfin je me sentirais acceptée, à l'aise. C'est évidement un mensonge. Mais j'en suis persuadée toutefois. Parce que ma mère ne mange plus rien et me dit qu'elle voudrait que je sois anorexique, oui, mais aussi parce que lui est si maigre, et parce que mes amies semblent attirées par tout ce qui est mince et beau.

Je veux juste sourire, ne plus me plaindre, ne plus pleurer, ne plus me faire de films, ne plus me pauser de questions, juste sourire.

Je ne suis pas malheureuse. Je suis juste  lasse d'être moi, en ce moment.
J'aimerais être fine, dans tous les sens du terme, être rousse, être belle.
Mais je suis lourde, dans tous les sens du terme, je suis de couleur de cheveux non identifiée (pas brun, pas blond, pas roux), et je ne me trouve plus belle. Je ne m'aime plus.
Autrefois, oui, je me suis aimée.
Mais maintenant, j'en ai assez, assez de voir tous les matins le même visage dans le miroir, le même poids sur la balance, les même crèmes anti-acnéiques sur ma coiffeuse.
J'en ai assez d'être moi.
Je voudrais m'aimer.
Mais je n'y arrive plus. 
C'est méchant, et je m'en veux d'être aussi sadique envers moi même, mais je ne supporte plus ce corps.
Et en même temps, je n'arrive pas à le changer, je n'arrive pas à le priver de cette foutue bouffe, cette chose dont il s'emplie encore et encore car mon esprit en a besoin pour tenir le coup.

"Le trop de quelque chose est en fait le manque de quelque chose".
Je ne sais plus de qui.

Mon trop de bouffe, mon trop de rire, mon trop de larmes, mon trop de paroles, mon trop d'inepties, toutes mes excès, je sais bien d'où ils viennent. De l'ennui, de la déception, de l'incertitude. Je me sens frustrée, et du coup je manque de confiance en moi, et du coup j'en fais trop.
Et trop c'est trop, même pour moi, et je ne me supporte plus, je voudrais me débarrasser de ce trop.

Il n'y a que quand il est là.
Je cesse alors de me faire du mal. Parce que dans ses yeux, je me sens bien.
Le vide en moi est alors comblé, et la nourriture me laisse tout à fait indifférente.

Me serrer sur son coeur, l'entendre battre, juste trois coups, juste pour moi.
Rien que pour moi.

Mon crétin à moi.
"Oui mais un gentil crétin".
Ouais.
"Et puis il parait que les crétins sont beaucoup plus aimés que la moyenne".
Ouais.
M'en fout. T'es un crétin. Mais malheureusement, je suis encore plus crétine.

Parce que je ne dis rien. Parce que je ne sais pas t'en vouloir.
Je ne sais que m'en vouloir.
Enfin...

Et je suis lâche, aussi.

Pourquoi est ce que je n'arrive pas à être juste heureuse?

Jamais contente.










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