Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Lundi 1er novembre 2010 à 19:33

Musique: http://www.youtube.com/watch?v=xi1ArEPKlu0&feature=related
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Clair-Obscur, coure dans les herbes hautes
Clair-Obscur, qui m'obsède et m'enivre...
Toi qui est l'innocence de toutes mes fautes
Toi qui me pousse et m'empêche de vivre.

Je te veux, et te haïs,
Ô Clair-Obscur, mon poison doucereux!
Qui me sauve et me trahit
M'étourdissant en un cauchemar heureux.

Clair-Obscur, la lumière danse dans l'ombre
Clair-Obscur, leur cris me font tant rire
Dément, dans la tendre folie je sombre
Avec délice, satisfais mon appétit du pire...

Le son du violon m'alanguit, je m'allonge
Mes paupières closes voient des points colorés
Et je descends, je m'enfonce, je plonge
Dans ces méandreuses gravités abhorrées.

"Démon, qui aime à pénétrer en ma maison
Empare toi de leur âme s'il te plait de le faire
Mais n'omets pas en partant de laisser la raison
Détruire les miettes d'espoir, pour ton œuvre parfaire."

Clair-Obscur...Mon amant des jours gris, ma pensée vagabonde
Clair-Obscur, contraste violent dont mon âme se fonde.

Vendredi 22 octobre 2010 à 20:09

Vacances!
Je suis en vacances!
Bon, j'ai trois tonnes de boulot pour la rentrée, mais je suis en vacances!
Hourra!

J'ai dans l'idée de peindre, peindre, dessiner, peindre, faire de la pâtisserie, peindre...dormir!
D'ailleurs aujourd'hui, j'ai fait un portrait. Ca m'a pris une heure, et je pense qu'il peut encore être retouché.
Mais je l'aime bien.

Et là, j'écoute Laundry Service de Shakira, plus précisément "Poem to a horse".
Ca me met de bonne humeur.
Oui, je suis toujours aussi influençable par la musique que j'écoute.

J'ai envie d'être à demain.
J'ai hâte d'être à demain.
Et j'ai envie de dormir, aussi.

Dormir...?
Dormir!
Dormir!
Dormir!

Oui, je suis en manque de sommeil, ces derniers temps, mais c'est entièrement ma faute, je ne sais pas raccrocher un téléphone. Raccrocher m'écorche, à vrai dire. (ahah) Ne faites pas attention, je suis tout à fait à la masse ce soir (ça tombe bien on étudie la conductance en chimie...).
D'ailleurs, à ce propos je bénis le prof de physique chimie, il est le seul à ne pas nous avoir donné de boulot pour les vacances. Monsieur, je vous aime! (hum, ou pas).

"Que me quedes tu" est très jolie, de Shakira...Les paroles sont juste sublimes. Même s'il faut parler un peu espagnol, bien sûr.
Quoi qu'il y a la traduction en ligne, mais c'est toujours moins joli, les traductions. On perd la spontanéité de la chanson ou du poème, une fois traduit.

J'ai hâte...

Et en même temps, j'avoue, j'ai peur.
J'ai peur de trop aimer, parfois. J'ai peur de me perdre à nouveau. J'ai peur d'avoir mal à nouveau. J'ai peur de m'aveugler à nouveau.
Mais c'est stupide, puisqu'il ne me fera jamais aussi mal que l'on m'a fait par le passé. Alors il n'y a pas de raison. Et lorsque je me dis ça, je me sens mieux, tout de suite. Tout va bien. C'est merveilleux, de se dire que tout va bien. Même quand ça ne va pas, tout va bien. Parce qu'il m'aime. Parce que je l'aime.
Je suis heureuse.

Et après, je m'étonne que l'on me dise que je suis une grande niaise. C'est vrai. Mais je préfère lorsque je suis niaise que lorsque je suis amère.
L'amertume est une drogue dangereuse, elle nous fait mal, mais nous enivre, alors on se saoule d'amertume et de ressentiments, parce que c'est tellement plus simple que de prendre sa vie en mains pour arranger les choses.
Et il faut dire ce que c'est, se rouler dans la fange de ses pensées et souvenirs déchire d'une manière attirante, obsédante, entêtante...Pas agréable, mais pourtant, je comprends que certains recherchent cette douleur.
C'est tout à fait malsain, immonde.
Mais c'est ça qui est irrésistible.

Mais à ce petit jeu, finit par se brûler les ailes:  il vient un stade où la douleur prend le pas sur l'attirance et nous saute à la gorge sauvagement, et nous brûle, nous tord, nous écrase et nous asphyxie. L'asphyxie, c'est horrible. On a alors perdu cet équilibre précaire entre la douleur et la torpeur, si séduisant. Non, là ça n'est plus que douleur terrible, et l'on pleure, on suffoque, on tremble, on se sent comme un mouchoir déchiré en miettes et balancé par terre, piétiné, réduit en cendres, balayées par le vent.

Voilà. Ca, c'est la douleur. La douleur brute, telle que je n'envisage pas qu'on puisse la désirer.

Et je sais qu'il y a toujours pire que soit, alors je n'ose l'imaginer.
Après, je suis peut être, sans doute même, une petite nature.

Des fois on se retourne sur des passages de sa vie et l'on se dit "comment j'ai fait pour supporter CA?".
La réponse est simple: il le fallait.
Pas d'échappatoire, on n'a pas le choix.
Mais le confort, la douceur de ma vie actuelle me fait penser à tout ça avec un grand étonnement et plus d'amertume encore qu'à l'époque.
Je ne veux plus me complaire dans la douleur. Mais je sais que je le ferai encore.
Parce que tout le monde le fait, quoi qu'on en dise.
Tout le monde, d'une manière ou d'une autre, a une attirance morbide pour la douleur.
Qu'il s'agisse de sado-masochisme, de se lacérer la peau, de souvenirs, de gens qui nous détruisent mais que l'on ne peut s'empêcher d'aimer, de gout très prononcé pour l'effort physique, d'images choquantes, d'histoires morbides ou sombre, de films d'horreur, d'un style vestimentaire, de cynisme...Toutes ces choses sont des expressions de la douleur, et nous recherchons tous au moins une de ces choses.
En ce qui me concerne, c'est plusieurs d'entre elles. Même si j'ai fait une croix sur l'une des pires. Y aurait-il de l'espoir pour mon cas?

Mais je pense que c'est aussi nécessaire de connaître la douleur pour apprécier le bonheur.
Je pense qu'il faut savoir goûter à l'amertume de la douleur pour mieux savourer la douceur du bonheur, oui.
Si je ne connaissais que le sucre, je doute que je l'apprécierais autant.
C'est parce que nous savons que c'est le meilleur que nous nous réjouissons.

C'est aussi pour ça que les gens ne se satisfont pas assez de leur chance de faire partie du monde occidental, je trouve. Ils n'ont pas connu la pauvreté, la misère du reste du monde, alors ils pensent que le confort, la sécurité est un bien acquis, naturel. Alors que pour d'autres, ça serait le summum du bonheur!
De même pour la santé, la famille, les amis...Toutes ces choses qui nous semblent ordinaires sont sont pour d'autres extra ordinaires. On devrait savoir apprécier chaque chose que l'on a en chaque instant, et s'en contenter, parce qu'à chaque instant, ça peut devenir pire.

Je pense que je vais arrêter ce soir pour les considérations philosophiques hein...

Mais juste pour la route: j'ai hâte d'être à demain!



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Ma dernière toile.




Mercredi 1er septembre 2010 à 14:55

Bonjour!
Demain, rentrée en première S, et oui, le temps passe vite.
Ca fera bientôt un an que je tiens ce blog, dans deux mois, et en relisant un peu, je me dis que beaucoup de choses ont changé.
Je me dis aussi que c'est bien.
En fait, je relis beaucoup de choses en ce moment, dont mon blogus "racontage de vie" et me dit que oui, je change énormément.
C'est inquiétant et rassurant à la fois, et je me demande ce que je penserais de moi si dans deux ans, je reviens sur ce blog pour m'y relire.
Je me trouverai sûrement affreusement égocentrique, vulgaire par moment, et geignarde.
Mais peu importe.

J'avais créé ce blog à l'origine suite à un Halloween passé chez l'amie de mon ex petit ami, durant lequel il m'avait royalement méprisée, à peine adressé quelque mots en cinq ou six heures. Et finalement, mon objectif est atteint, depuis le temps que j'en rêvais: rompre.
J'ai trouvé la force nécessaire pour rompre, grâce à celui qui est à présent le seul que j'aime. Et je suis tellement plus en vie depuis...Je n'ai plus vraiment de soucis avec la nourriture depuis que j'ai rompu. Plus de grosse déprime non plus. Plus de puissant dégout pour la vie. Juste une puissante envie de vivre, justement.

Oui, il fait beau aujourd'hui, il y a aussi du vent.
J'ai revu cet ex l'autre jour. Poli, gentil. Salut, ca va? Oui très bien et toi? Tu es partie en vacances? Oui, je suis partie trois semaines en Irlande, tiens, je suis rentrée hier d'ailleurs. Tu es parti au Danemark, non? On t'a croisé sur la route, on revenait de Suisse. Ah, peut être.
Et sa flegme habituelle.
Evidemment, ça fait mal de le revoir, et avant de l'apercevoir, je me sentais affreusement stressée, partagée entre l'envie de fuir et l'envie de lui hurler dessus, alors qu'il n'a rien fait. Rien fait, comme toujours, mais ça n'est plus le problème, puisqu'à présent, je me contrefiche de lui.
Oui, je l'ai vu, et non, je n'ai rien ressenti que de l'étrangeté. Etrange de le revoir et de ne rien éprouver du tout pour quelqu'un qui nous a si souvent fait pleurer, plus ou moins sans le vouloir. Etrange de ne même pas avoir d'envie de meurtre en le voyant, finalement.
"Je ne t'aime plus, mon amour", comme dirait la chanson.
Je repense à toutes ces larmes...C'est injuste. C'est vrai, j'aurais aimé le faire pleurer un peu, rien qu'une fois, pour l'océan que j'ai versé, comme une conne, à espérer et attendre sans cesse. Mais ce n'est pas le genre d'être qui pleure. Ce n'est pas le genre d'être dont on peut se venger.
Il glisse entre les mots, entre les doigts, et jamais ne semble être pris au piège. Il se contentait de se taire.
Maintenant, je n'ai même plus de colère. Tout le pus de la blessure dans mon coeur est sorti, et il cicatrise doucement, entre les mains tendres d'un autre.
Un autre que je n'ai jamais cessé d'aimer, même si je me l'interdisais à moi même.
D'abord, comme une enfant, puis comme une femme.
J'avais conscience, il y a trois ans, que ça n'était qu'un caprice d'enfant, un coup de coeur.
Mais le coup de coeur n'est jamais parti, et il me revenait, après l'avoir perdu de vue, de temps en temps, que cet homme était probablement le seul qui soit rien que pour moi.
Je me disais que, vu que c'était impossible, il était plus comme un grand frère, lorsque l'on se parlait.
Mais je savais que c'était faux, puisque ce que je ressentais n'étais pas fraternel.
J'étais juste la jeune fille qui culpabilisait de trop rêver.

Et il me manquait, alors voilà, j'ai repris le contact, et quelques semaines plus tard, j'étais dans ses bras à lui.

C'est vrai, c'est étrange. Différent.
Ca n'est pas l'amour qui déchire et torture.
Bien que ce ne soit pas un long fleuve tranquille, notamment du fait de mes parents qui ne sont pas enchantés par l'écart d'âge, je n'ai pas cette impression d'étouffer, de suffoquer sous la douleur d'aimer un être qui nous méprise.
Je suis inquiète, oui, qu'il change d'avis, que je ne sois finalement pas celle qu'il espérait. J'ai peur qu'il se lasse de m'attendre, aussi.
J'ai peur aussi de le blesser, puisque je suis de la race de ceux qui brisent tout.
Fille de monstre, petite fille de monstre, montre moi même lorsque je m'y mets.
J'ai peur qu'il me voie dans toute mon horreur.
Mais en même temps, avec lui, je n'ai plus vraiment d'horreur.
Le monde n'est plus ce tas de merde, la vie n'a plus ce gout infect du prédéfini et l'aspect inquiétant de l'indéfini. Infiniment finie.


Non, la vie m'apparait désormais plus comme une infinité de chemins qui s'offrent à moi, et si je me trompe, tant pis, je changerai de direction à la prochaine intersection.
Je lui offre toute ma confiance, et à la vie, je fais de nouveau confiance également.
Le reste, je ne souhaite pas l'oublier. Juste ne plus avoir à y penser.

J'ai juste envie de dire merci.




Dimanche 9 mai 2010 à 21:20

Je ne suis pas folle.

Si j'allais voir un psy, il me dirait sans doute "Mhh mademoiselle, vous souffrez de dépression chronique alliée à une légère schizophrénie ainsi qu'une hystérie évidente...mais rassurez vous, avec ces pilules magiques, vous allez vite guérir!". Mais non, je soutiens que je ne suis pas folle.
J'ai le droit de me mettre à danser si je veux, de brandir un tampon avec applicateur dans les couloirs si je veux, de rire très fort, de gueuler des conneries, de sortir sous la pluie à moitié nue dans le jardin si je veux.
La folie, ça n'est pas la différence.
Ce monde l'oublie.

La folie, c'est l'absurdité.

Et je ne suis pas absurde. Non.
Tout ce que je fais a un sens, à mes yeux, et c'est tout ce qui compte.
Je n'ai pas à me justifier.

"Vous ne sauriez imaginer, pauvres créatures si normales, le plaisir de la pluie", voilà ce que j'ai envie de leur dire, à tous ces gens qui me jugeraient folle pour ce que j'ai fait ce soir.
Sentir la pluie dans ces cheveux, ruisseler dans sa nuque comme un baiser glacial, couler sur son corps, le long de mes jambes nues, et courir, et rire, et écouter les oiseaux qui, eux aussi, ne se soucient pas d'être mouillés.
La pluie ruisselle sur leurs plumes et ils chantent, toujours.
Il n'y a pas que lorsque le soleil brille que les oiseaux chantent.

Et sous la pluie, tout est si calme. Je suis si calme. Je me sens vide, mais pas comme à mon habitude, d'un vide triste et colérique. Non, c'est un vide sain, un trou propre et harmonieux dans mon cœur.

Sous la pluie, sur le ciel gris, les arbres, les plantes, les fleurs, tout est si beau, si coloré.
J'en aurais pleuré tellement c'était beau.
Mais j'ai rit, rit, rit.

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Dans la maison, il fait sombre et j'ai peur, je suis seule ce soir, seule avec mes pensées, mes cauchemars, mes rêves, mes ombres. Et chaque recoin de la maison est peuplé de créatures.

Je ne suis pas folle.

Je sais que tout cela n'est qu'une illusion, mais peu importe.

Je préfère cent fois mon monde, avec ses passions, ses haines, ses tristesses, ses joies, ses cauchemars, ses rêves, ses hauts et ses bas, au leur, si plat.
Dans la vie, ils n'ont que le cynisme et des appétits pauvres, des limites si proches.
Moi j'ai toujours faim.

J'ai faim de vie et de mort, j'ai faim de sucre, de sang, de doux et d'épicé. Je n'ai pas de limites, j'engloutis tout, moi y compris, dans une orgie gargantuesque.
La vie est limitée, laissez moi la mener comme il m'entend, alors je vous dis merde.

Ce que je fais n'est pas "mal", puisque je ne nuis à personne. Le "mal" n'est rien de plus qu'une de leurs pauvres limites pour ne pas se nuire les uns les autres. Je comprends et j'approuve, c'est vrai que c'est plus agréable de vivre sans craindre de se faire mutiler ou tuer à chaque instant, mais je ne peux pas cautionner ce que le "mal" est devenu dans notre société actuelle.
De nos jours, il est devenu "mal" d'être différent, de ne pas aimer et haïr les mêmes choses que tout le monde.
Et on voudrait nous faire croire que nous sommes devenus plus tolérants!
Je ne crois pas. L'intolérance s'est juste présentée sous un aspect différent.

Si je ne suis qu'un animal, je ne suis pas un mouton.
Mais j'aborderais ma propre théorie sur le panurgisme plus tard, c'est un peu long.

Je partage avec vous ces quelques pensées, même si j'avoue que c'est surtout avec moi que je discute ici.
Je n'ai jamais pu m'abstenir de parler tout seule...Car ainsi, au moins, je suis sure d'être écoutée.

Vendredi 26 février 2010 à 21:13

Si je m'en vais, viendras tu avec moi?
Prendre le vent, rien qu'une fois,
Juste un peu de pluie et un peu de soleil
Je prierais pour que rien ne nous réveille.

Le temps sur ma mémoire n'a pas vraiment d'effet
Mais elle semble se retirer en ta présence
Alors reste, juste un peu, s'il te plait
Et ne pars pas déjà, et sois mon innocence.

Rien n'est acquis, tout est éphémère
Mais je n'en peux plus de voir tout changer
Tu es là, tu pars, et j'erre
C'est cela la vie, assez pleurer.

Alors reste un peu, je t'en prie,
La vie t'enlèvera à moi bien assez tôt
Elle est parfois comme ça, tu sais, la vie
Et le destin, parfois salaud.


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"Envie d'autre chose".
Un truc que j'ai écrit parce que voilà, je n'ai plus envie de me battre contre lui.
Je n'ai plus envie de faire semblant de m'en ficher pour finalement craquer et me sentir humiliée.
Non, je baisse les bras, et je me rends.
"The winner takes it all".
Je lui prendrais la main et je lui courrais après ouvertement, tant pis.
Peut être cela va t-il le fatiguer, ou peut être pas, je m'en fiche désormais: je veux vivre.
Et surtout, je veux vivre les quelques mois qu'il me reste à passer avec lui le mieux possible, le plus possible, de la manière la plus agréable et la plus tendre possible.
Après, il s'en ira, je ne le verrais presque plus et...Franchement, pourrais-je attendre quatre ans d'être dans le même établissement que lui?
J'ai déjà poireauté deux ans, et ce en ne le voyant qu'une fois par mois, alors quatre...
Je sais d'avance que ça ne marchera pas. A moins qu'il ne change radicalement de politique envers moi et ne se mette à vouloir me voir ou à m'appeler, bref, pas d'illusions de ce côté là: l'an prochain, même époque, il ne sera guère qu'un souvenir douloureux que je serai alors en train de noyer dans autre chose.
C'est bien pour ça que ça m'a fait mal au coeur d'entendre mes amies évoquer si légèrement un futur avec lui pour moi, alors que je sais que ça n'aura pas lieu.

Mais peu importe, je ferai de mon mieux pour que le temps que nous passions ensemble soit un temps inoubliable, et pour ne jamais me voir me reprocher de ne pas en avoir assez profité...Je veux être heureuse, avec ou sans lui, de toute manière, oui.
Mais j'avoue que pour le moment j'ai du mal à voir comment "sans".

Enfin...Voilà pour la petite histoire, je devrais peut être me faire soigner, hein...C'est pas normal d'être toujours aussi amoureuse d'une personne après bientôt trois ans.
Je suis un peu honteuse, et en même temps, fière de dire aux autres que c'est lui que j'aime, et que je sors avec ce garçon.
...
...
...
...
Ok. No comment.

Je suis vraiment niaise ce soir.

Et je crois que ça va pas aller en s'arrangeant.

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