Ephemeride

Ma vie, mes Jours, mes Nuits

Mardi 16 octobre 2012 à 22:09

Bonsoir,

Je me pose des questions, plus que jamais.

Je suis une route en ignorant si elle est vraiment la mienne, je travaille dur, beaucoup, pour peu de résultats, et je ne sais pas si j'en suis vraiment étonnée: je n'ai pas l'impression que cette voie me corresponde. Mais je ne sais pas ce qui me correspond. C'est vrai que je ne m'ennuie pas, mes cours sont globalement tous plutôt intéressants, j'aime la biologie, notre nouvelle prof d'histologie est vraiment sympa (parle fort énergique, plaisante... un vrai courant d'air frais au milieu de toute cette monotonie, je ne m'y attendais pas pour le coup), les cours de physique sont presque intéressants (sauf l'électrostatique, mais de toute manière, dès qu'il y a un rapport avec l'électricité, mon attention s'envole...).
Mais c'est vraiment dur, je ne m'attendais pas à ça.
Enfin si, je savais que ce serait comme ça, mais quand tu le vis, c'est différent de quand tu l'envisages.

Le truc c'est que je me demande si ça vaut le coup de morfler ainsi. Je me demande si c'est vraiment ce que je veux faire.  Je me demande surtout si j'y arriverais jamais.

Enfin bon...



J'ai envie de chasser toutes ces choses qui enlaidissent ma vie. La fatigue, la peur, la colère, et surtout, surtout, le cynisme.
J'en ai tellement assez d'être cynique. J'ai envie d'être naïve. 
J'ai envie de croire en moi, en la vie en général.
J'ai envie de croire que tout le monde a du bon en lui. J'ai envie de croire qu'on peut toujours changer, que ce soit soit même, les autres ou le monde.
J'ai envie de croire que je peux y arriver, mais que si je n'y arrive pas, ça n'est pas grave, je prendrai une autre voie.
J'en ai assez d'être perpétuellement en colère. Contre moi, contre les autres, contre tous ces gens qui ont l'air d'en attendre tellement de moi, contre moi qui me sent si faible, si lâche, et qui me déteste de me forcer à faire des choses que je n'ai pas envie de faire.
J'ai envie de débarbouiller ce gris, oui, mais pas seulement en moi, autours de moi, nettoyer mon regard pour porter des yeux neufs sur les choses.
"Think out of the box" nous disait notre professeur de mathématiques euro en seconde.
Il faut prendre le problème sous un angle totalement différent, il faut sortir de la boîte, de notre conception des choses, qui nous mène toujours, irrémédiablement, aux mêmes conclusions, pour enfin trouver la solution.
Mais le problème, c'est que jursqu'ici, je me suis toujours enfermée dans ma petite boîte, recroquevillée dans ma colère, pliée en mille pour entrer dans le moule que l'on m'a tendu. Forcément, comme nous l'avons vu en physique, le volume diminuant, la pression augmente: je me sens écrasée de partout, et sous la pression, une force s'éveille en moi, et pousse, pousse vers l'extérieur malgré moi, pour casser cette boîte.
Je ne veux pas être médecin.

Je ne veux pas être pour les autres.

Bien sûr j'irai au bout et je ferai ce que je peux. Mais je sais d'avance que je ne réussirai pas cette année, non pas parce que je n'en suis pas capable, ni parce que je ne travaille pas, mais parce que je ne désire pas être médecin. Enfin peut être que je désire l'être, mais une partie de moi rejette cette possibilité parce qu'elle représente les exigences de l'extérieur, la boîte dans laquelle on a réussi à me faire rentrer.
La boîte, tout le monde passe par elle: il s'agit de la famille.
Quand on nait, on nait dans la boîte, même né, on est resté dans le ventre de sa mère, dans la maison de ses parents, dans leur influence.
Au début la boîte est un cocon rassurant, assez grand, puis on grandit, et on se sent à l'étroit.
Mais le problème, c'est que je suis du genre à m'attacher aux vieilles choses, et quitter ma boîte me fait peur.
J'ai peur de décevoir les gens qui m'aiment, j'ai peur de ne plus être aimée.
Je ne suis pas comme ma soeur. J'ai toujours eut du mal à me faire des amis, à plaire aux gens, parce que j'ai déjà du mal à me plaire à moi même, parce que je ne m'accorde pas vraiment ce luxe et parce que de toute manière, je ne sais pas comment faire. Parce que je suis vraiment une humaine par excellence, en ceci que j'ai la caractéristique de tous les êtres humains: j'ai peur de l'inconnu.
Je me sens en insécurité permanence, parce que je repose sur mes parents, et que je me dis toujours que si ces derniers décidaient un jour de ne plus m'abriter, ils le pourraient. Actuellement, si tous les gens qui m'aiment se désintéressaient de moi, je me retrouverais sans rien, et je serais absolument incapable de me débrouiller, habituée que j'ai toujours été à laisser les autres tout faire pour moi.

C'est peut être pour ça que je me sens obligée de plaire à mes parents, parce que je dépends d'eux et que je leur suis redevable.
Enfin, je me sens redevable. Ceci dit, il est vrai aussi que je n'ai pas en très haute estime les gens qui font des enfants pour, après leur 18 ans, leur dire "démerde toi, j'en ai marre de te supporter financièrement". Quand tu fais des gosses, tu assumes jusqu'au bout, sinon, tu mets un préservatif.
 Il y a plein de pensées sous-jacentes qui se bousculent dans ma tête.
Souvent j'ai l'impression que mon enfance était une autre vie, et en même temps, qu'elle était hier.

Mais je suis toujours une enfant, dans le sens où je suis toujours dépendante, entièrement dépendante de mes parents.
Avec ma voiture, je peux aller n'importe où,oui. Mais c'est papa qui paie l'essence.
Et d'ailleurs, la voiture est à son nom.
Je peux voter pour qui je veux, oui. Mais je n'ai pas le temps de m'intéresser à la politique avec mes études, alors mon père pense pour moi.
Je ne sais pas ce que je veux, je ne veux pas tout rejeter en bloque. Je ne veux pas me "rebeller". Je veux juste cesser d'être influencée par les autres.
Devenir un système isolé, sur lequel les éléments extérieurs n'ont aucune influence. Suivre ma voie sans me laisser faire.

Je me rends compte que je commence à me mettre en apnée quand je travaille, ce qui rend la chose encore plus pénible. J'essaie de me forcer à respirer correctement, mais l'air de rien, la respiration a une grande influence sur le stress.

J'envie les gens qui peuvent vivre de ce qu'ils aiment, et tous ceux qui ont trouvé leur voie.

Je passe de plus en plus de temps à regarder les blogs de "beauté", ou les sites de vente en ligne dans mes moments de pause, à se demander si je ne deviens pas superficielle. Je ne sais pas. Peut être est-ce toujours la peur de déplaire, peut être est-ce juste l'envie de me plaire, ou juste de me raccrocher à des choses matérielles, tangibles, pour ne pas craquer... Le danger étant de confondre ce que j'ai et ce que je suis.
Je me trouvais bien plus jolie à l'époque où je ne passait pas tant de temps à me renseigner sur des produits de beauté. Peut être juste parce que à l'époque j'étais moins stressée. Même si, soyons honnête, j'ai toujours aimé prendre soin de moi, ayant été élevée par ma mère dans l'idée que les apparences étaient importantes, et qu'il fallait être belle pour être aimée: ma mère voulait toujours m'échanger contre "une blonde aux yeux bleus" ou bien me trouvait trop grosse. Enfin bon, je ne suis pas là pour faire le procès de ma mère, qui a aussi des qualités non négligeables, même si j'en parle peu (heureusement! Et c'est pour ça que je l'aime.) . Ceci dit ce n'est pas faux. La beauté est importante, surtout dans notre monde actuel, pour être aimé. Bien sûr le véritable amour ne repose pas sur ça, mais elle est une sorte de "porte d'entrée". Si vous être beau, même à votre manière, vous donnez envie aux autres de vous connaître, vous vous démarquez. Si vous êtes laid, vous partez avec un handicap.
Heureusement, la beauté est une notion très subjective, et tout le monde a ses chances pour que quelqu'un le trouve beau (sinon ce serait triste, on saurait trop bien à quoi s'attendre).

Bon, c'est  l'heure de la pilule, et je me lève tôt demain.

Bonne nuit.

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Digitales, juin 2010, jardin.



 


Jeudi 11 octobre 2012 à 20:05

Bonsoir,



J'ai encore la physique à travailler ce soir, et l'imprimante ne veut plus imprimer en noir et blanc parce qu'elle est à sec en bleu cyan.
Mais j'ai eut envie, avant de m'y mettre, d'écouter cette chanteuse dont j'ai lu du bien dans un magazine. Alors voilà, j'aime bien.
Ca me donne envie d'écrire, mais je n'ai pas le temps, ni l'inspiration.
Pourtant, je sais qu'il suffirait que je me laisse porter par cette musique...

J'ai laissé le soleil fuir mon horyzon
Le gris est entré par tous les pores de ma peau
Chaque jour un peu plus lourd, chaque jour un peu plus long
S'écoule tout doucement, comme une goutte d'eau
Qui creuse, creuse son sillon
Creuse en moi, toujours plus profond
La fatigue, la lassitude
Mes regrets et mes incertitudes.

Je souhaiterais voir toutes ces couleurs exploser
Ces couleurs que je vois sans jamais regarder
Se mélanger en moi, pour me redonner
L'envie d'avancer.

C'est court, mal tourné, pas forcément élégant, mais voilà.

Maintenant je vais bosser,

bonne soirée.


Dimanche 12 août 2012 à 18:48

Bonjour

Mon casque est cassé, mais j'aime toujours autant cette musique d'Omnia, malgré la qualité douteuse des hauts-parleurs de mon ordinateur.
En ce moment, je suis en train de lire Une Fibre meurtrière de Kylie Fitzpatrick, qui parle du destin d'une jeune fille de petite bourgeoisie irlandaise au dix-neuvième siècle, dont la famille fait faillite et qui se retrouve mêlée à des affaires de meurtre. Je ne m'attendais pas à ce que je lis en l'achetant, mais pas du tout. Mais j'aime beaucoup. Et ça me rappelle malgré moi mon voyage en Irlande. Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui j'ai envie de dessiner sans savoir quoi dessiner, j'ai l'impression que le monde autours de moi est trop fade pour m'inspirer. J'ai envie de vert émeraude, profond, et d'un bleu froid et pur comme le ciel. J'ai envie de quelque chose qui me m'inspire... Je sens cette inspiration, à portée de main, mais inaccessible. Comme si elle avait été un courant d'air, je la sens contre moi mais impossible de la saisir. Il y a quelque chose d'inhabituel et toujours d'un peu magique, cette chose qui avant me donnait les idées, mais là, elle est comme cachée dans mon dos, comme recouverte et je n'arrive pas à gratter ce qui la recouvre pour la retrouver. Il y a quelque chose à faire mais je ne sais pas quoi.
Ange se comporte avec moi comme lorsque j'étais en sixième ou cinquième aujourd'hui, alors que cela fait plus de deux ou trois ans que nous étions loin l'une de l'autre. Oui, je parle de mon chat. Elle me laisse de nouveau lui gratter le ventre, et vient vers moi quand je tends la main, elle répond quand je l'appelle. C'est curieux, il y a quelque chose dans l'air de retrouvé. Peut être qu'à force de vacances et de ne penser plus uniquement à ce que je dois faire mais de vivre pour moi, je me retrouve moi même? Et de ce fait, elle me reconnait?
Je suis sans doute curieuse mais en tant que païenne, je considère mes animaux comme sensibles et dotés de sentiments, d'émotions, aussi intenses que celles d'humains - même si leur esprit est sans doute moins tordu que le nôtre - et donc capable de déceler aussi bien que nous ce genre de choses. Non, je de grosses bêtises: bien mieux que nous. Ils ne sont pas parasités par toutes ces pensées superflues et accessoires qui nous empêchent de regarder les choses telles qu'elles sont. Ils sont ici et maintenant et vivent uniquement dans le présent. Et après plus d'un mois de vacances, je m'approche un peu de cet état, même si j'envisage la rentrée avec appréhension, je n'ai pas encore retrouvé le travail. Je vis pour mon bouquin, ma tasse de thé, mon carré de chocolat, mon envie de crayonner sans savoir quoi... bref, ce qui est maintenant, ce que je veux faire dans l'immédiat.
Mais il y a quelque chose d'inconfortable dans cette sensation qui m'inspire sans savoir ce qu'elle m'inspire. C'est une sensation d'automne, je la reconnais bien, celle que je ressens d'habitude à la rentrée, en septembre et jusqu'à après Samhain. Il y a quelque chose à faire, je ne sais pas quoi.
J'ai envie, mais je ne sais pas bien de quoi.
C'est curieux. C'est comme une démangeaison, on a beau gratter et s'irriter la peau pour y remédier, elle revient. J'ai beau m'occuper, cette impression reste, et je sais que la seule chose qui la comblait lorsqu'elle m'arrivait était de dessiner ou d'écrire.
Mais quoi?
Et c'est pour ça que j'ai envie d'aller en Irlande à nouveau: parce que j'y avait trouvé plein d'images qui me plaisaient, surtout lors des visites.
J'ai envie de revoir la mer aussi. La voir m'emplit de quelque chose. Me plonger dedans, et me laisser flotter, porter par ses vagues. Puis m'enfoncer dans ses profondeurs pour y observer ses habitants. M'y affranchir de la gravité. Dans tous les sens du terme. Nager est une manière de voler, et je suis bien plus légère dans l'eau.


Je regrette que mon casque soit cassé, je voudrais mettre cette musique directement dans mes oreilles. Ecouter de la musique avec ce casque c'est pour moi comme me faire une perfusion de musique, et comme il s'agit de ma musique, reflétant mon univers, une perfusion de rêve et de liberté.
J'ai envie d'aller me promener en forêt, mais il est un peu tard pour ça. Je ne sais pas encore si j'irai courir avec mon père ce soir. D'un côté je suis fatiguée, d'un autre j'ai très envie de sortir prendre l'air. Peut être devrais-je juste aller me percher dans l'arbre, au verger?
Je n'ai toujours pas trouvé le courage d'envoyer une lettre à la Clairière pour leur demander, j'ai peur. J'ai peur de l'inconnu, et j'ai peur que l'un de mes espoirs se défasse. Tant que je ne leur ai pas parlé, je ne suis pas déçue et je m'imagine toujours qu'une voix me tend les bras, inexplorée, sur le chemin que je me trace, pour ne pas être seule dans ce que je crois. Mais si je trouve la déception sur cette voix... Il faudra m'en chercher une autre, et retourner à cette solitude dans mes pensées, peut être pour toujours.
J'ai envie d'histoires... J'ai l'impression qu'il y a en moi un voile qui se déchire doucement vers un autre monde.
Mais je ne sais pas quel genre de monde. Je ne sais pas si je veux la savoir. Tant qu'on ne sait pas, tout est possible.

J'ai l'impression d'être en bas d'une nouvelle montagne, avec un grand chemin tout tracé devant moi... Mais la façon dont je le gravirai en changera la destination. Et je sais que plus loin se trouvent de nouveaux carrefours avec des décisions à prendre.

Ce que je veux, c'est suivre une voix qui me corresponde, sur laquelle je me sente à ma place. Et j'ai l'impression que cela passe par une lettre à la clairière, même si c'est pour être déçue. Mais... avec l'année qui m'attend, ça me semble difficile de tout mener de front. Je sais que je ferai mieux d'attendre encore. D'attendre d'avoir cette année en poche, mon concours réussi et la voix dégagée.
J'ai juste l'impression en faisant ça de me remettre à demain. Je ne veux pas repousser toujours les projets susceptibles de me faire sentir en accord avec moi même pour un jour me rendre compte qu'il est trop tard. Je crois que cette impression vient en partie de là, cette inspiration qui n'en est pas une: je sais quoi faire mais je n'ose pas le faire, il y a une porte à prendre que je ne prends pas.
Parce que je veux être sûre de pouvoir l'ouvrir en grand le moment venu.

Je suis dans un jardin, il y a cette porte qui apparait régulièrement, mais à chaque fois on me demande de faire des choses avant de pouvoir explorer ce qu'il se cache derrière. La seule chose dont j'ai peur, c'est que lorsque je pourrai enfin l'ouvrir, je ne me sois trop perdue pour me souvenir que cette porte est ma seule vraie destination.

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Jardin d'un musée de Lausanne, Suisse, 2011.

Mardi 5 juin 2012 à 21:07

N'encombre pas ma vie
Dégage de mon chemin
Tu gâches encore ma vue
Je ne veux plus te voir dans le coin

Il y a tous ces mots que je mourrais d'envie de dire
Mais qui restent coincés dans la gorge à mi parcours
Des mots de haine, beaucoup, des mots sans détour
De beaux mots, de gros mots, les meilleurs sans craindre le pire

Je voudrais juste vomir ces mots que je ne digère pas
Ces mots que je ne peux même pas m'imaginer prononcer
Ces mots que je n'ose pas affronter,
Sans me dégonfler encore une fois.

Aide moi
Aime moi
Oublie moi
Mais ne reste pas planté là.

J'ouvre la bouche sans savoir ce qui va en sortir
Pour ne pas dire ce que je pense mais ne pas non plus me taire
Je jongle avec mes propres pensées,  j'évite de m'en faire
Alors que je ne suis qu'un noeud d'inquiétudes à n'en plus finir.

Alors je voudrais tout lâcher, tout ou rien
Je ne suis qu'absolu, un revirement sans fin...
Laisse moi, prends moi, mais ne me laisse pas traîner là
Dans ma propre censure, sous un flot d'absurdités.

Aide moi
Aime moi
Oublie moi
Mais ne reste pas planté là.

Mes propres mots sonnent si faux à mes oreilles
J'ai perdu l'art de les ranger proprement
Pour le faire sonner en doux murmure qui éveille
L'envie de me savoir autrement.

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Mardi 5 juin 2012 à 20:39

Je voudrais rencontrer l'inspiration,
Au détour d'un tableau, d'une musique, d'une page
Je voudrais voudrais vibrer encore à l'unisson
De ces émotions qui bouillonnent en moi, quand la vie se fait rage.

Le sommeil n'a été que trop long
Et ma torpeur assommante
S'estompe doucement, se délite et se fond
Comme un écho dans le lointain, de moins en moins présente.

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